Avis de la rédaction – Les meilleurs meneurs de la saison NBA 2019-20 : place numéro 3, chacun donne son avis !

Le 23 avr. 2020 à 13:23 par Giovanni Marriette

Top 6 rédaction
Source image : montage TrashTalk

Voici le dernier petit jeu auquel la rédaction de TrashTalk s’est livré ces derniers jours : établir un Top 6 par poste, qui prend en compte uniquement la saison 2019-20 attention, car sinon le cinq de rêve de la rédac serait probablement composé de J.R. Smith, Lance Stephenson, Nick Young, Carlos Boozer et Joakim Noah. Huit rédacteurs, huit avis, une petite moyenne et let’s go, l’occasion aussi de revenir sur le bout de saison de nos loulous préférés. La suite vous la connaissez, on met les kevlars et les casques et on se retrouve en section commentaires ?

Bastien

Damian Lillard : dans la famille On me prend pour acquis, on continue encore et toujours avec Damian Lillard. Saison compliquée après le paradis des Playoffs 2019, mais saison toujours aussi impressionnante de la part du boss des Blazers. On ne le répétera jamais assez, cela fait 5 saisons de suite que Lillard est à minimum 25 points, 4 rebonds et 5 passes de moyenne. Les deux autres qui peuvent le suivre ? James Harden et LeBron, vu que Curry et KD ont fait pause cette saison. Sur n’importe quel playground des States, Dame est grand maximum le troisième meneur sélectionné, et c’est pas honteux s’il est pris en 2ème.

Alex

Russell Westbrook : après 11 saisons de très bons et très loyaux services à Oklahoma City, Russell Westbrook est arrivé à Houston pendant l’été dernier pour rejoindre son pote Harden et former avec lui un backcourt d’ex-MVP, monstrueux individuellement mais toujours en quête de vraie reconnaissance et de titre suprême. Adaptation oblige, le début de saison de Westbrook fut moyen. Trop timide parfois, trop à contre-courant de ce qu’il est vraiment en essayant pus de jouer à côté d’Harden que d’être lui-même sur le parquet. Trop de tirs lointains, pas assez d’agressivité vers le cercle, pas assez de rythme. Et puis, petit à petit, l’oiseau Russell a fait son nid chez les Rockets. Et à partir de la mi-décembre, on a retrouvé le bestiau que l’on connaît, celui que Houston veut voir. Volume incroyable, activité de tous les instants, énergie phénoménale et surtout, de plus en plus de complémentarité avec le Barbu tout en apportant ce qu’il est. Westbrook c’est 27,5 points par soir à plus de 47% au tir cette saison, ajoutez à cela 8 rebonds et 7 offrandes. Ah bah oui, c’est bien lui !

Ben

Russell Westbrook : pour la première fois en quatre ans, il ne terminera peut-être pas une campagne en triple-double de moyenne. Mais il aura toujours l’excuse de dire que la saison n’était pas terminée. D’autant qu’il était sans contexte le meilleur joueur des Rockets cette année, ce qui n’était pas gagné en rejoignant son ancien coéquipier dans son royaume l’été dernier. Après une courte période d’adaptation, le Marsupilami a su revenir à l’essence de son jeu pour répondre au mieux aux attentes de Mike D’Antoni et profiter du spacing sans marcher sur la barbe de Harden. Peu de fioritures et presque plus de tirs à 3-points mais du up-tempo et des pénétrations qui font tellement mal dans le micro-ball pratiqué par Houston cette fin de saison. Ce n’est pas un Beastbrook en mode MVP, mais il est presque plus utile comme ça.

Nico

Russell Westbrook : pendant deux mois, Russell Westbrook était dans le dur. Pas vraiment à l’aise dans sa nouvelle équipe de Houston à cause notamment de ses limites au shoot, Brodie a plutôt galéré pour trouver son rythme, la faute peut-être aussi à deux petites opérations durant l’intersaison. Mais à partir de 2020, oh boy. Il a arrêté de se prendre pour un sniper afin de se concentrer sur ses points forts comme l’attaque du cercle, et on peut dire qu’il a fait des dégâts, encore plus quand les Rockets ont décidé de jouer le small ball à fond. Entre le mois de janvier et l’arrêt de la saison, Russ a peut-être joué le meilleur basket de sa carrière, tournant en 32-8-8 avec plus de 50% au tir. Agressivité, jeu mi-distance, redoutable en transition comme sur jeu placé, Westbrook était inarrêtable et surtout très régulier dans ses performances, pendant que James Harden connaissait des hauts et des bas après un début de saison all-time.

Gio

Damian Lillard : le pauvre Dame aurait très bien pu prétendre à la première place mais pour cela il aurait surtout fallu que les petits copains suivent. Un exode massive cet été, des nouveaux qui assurent beaucoup moins, pas mal de blessés, et voilà comment un mois de janvier à 600 points de moyenne et une saison globalement monstrueuse du point-kicker ne lui offre qu’une troisième place. Intrinsèquement on n’est pas loin du joueur le plus injouable de la saison à son poste mais pour prétendre à mieux encore faut-il gagner des matchs, plutôt utile paraît-il.

Alexandre T.

Damian Lillard : mais quel grand malade celui-ci ! Meilleure saison individuelle en carrière pour Dame-Time mais malheureusement sa pire saison collective depuis belle lurette. C’est sans doute ce qui lui coûte la deuxième place du classement. Quand les marins ne sont pas au niveau du capitaine et bien le bâteau coule… Incapables de redresser la barre, les Blazers ne pourront pas imputer la faute sur leur leader. Inarrêtable cette saison, Dame a connu de sacrés coup de chaud. Quand il est en feu, le défenseur fait figure de plot, peu importe si sa main est collé au visage de Lillard. Son mois de janvier est digne d’un Kobe à son prime et c’est malheureusement le mois qui verra la légende nous quitter… Son hommage est à la hauteur : 50 points, 13 passes, 6 rebonds sur la tête des Pacers. Comme quoi, entre incendiaires on sait se reconnaître.

Clément

Damian Lillard : Damian Lillard a tout fait pour monter le plus haut possible dans ce classement, malheureusement il n’a pas le bilan collectif avec lui. Ce n’est pas pour autant qu’il faut enlever du mérite à Dame D.O.L.L.A qui a porté tout l’Oregon sur ses épaules depuis le début de saison, et surtout en janvier, mois lors duquel le moteur n’était pas loin de cramer tout ce qui bouge, tant le meneur était chaud comme une baraque à frites. A la fois joueur et rappeur lors du All-Star Week-end, Lillard a encore une fois enchaîné les shoots à 2 kilomètres du panier dans les moments chauds, avec un peu plus de soutien de ses coéquipiers, il aurait clairement pu commettre d’autres meurtres dans la ligue en Playoffs, et on ne parle pas forcément d’Hassan Whiteside, tiens d’ailleurs il en pense quoi Paul George ?

Arthur

Russell Westbrook : le roi de la testostérone a sorti une deuxième partie de saison stratosphérique en oubliant ce qu’on lui a demandé d’oublier : le tir à trois points. “Russ est terminé, il a 31 ans et plus assez de qualités athlétiques pour exploser en drive, gneu gneu gneu”, bah si. Boom ! Le marsupilami envoie un exercice en 28-8-7 à 47% au scoring dont… euh, bref 47% au scoring. En plus de réaliser le meilleur pourcentage au tir de sa carrière, il permet aux Rockets d’adopter une alternative au “Harden, step-back for three”, bien moins anticipable par les défenses adverses. Une saison collective des Rockets mitigée, avec des décisions et plans de jeu choisis à la roulette lors de soirées arrosées entre D’Antoni et des fans de 12 ans, mais le plus important est là : Russ a trouvé sa place.

Rédacteur

#6#5#4#3#2

#1

NicolasBen SimmonsKyle LowryChris PaulRussell Westbrook
GiovanniTrae YoungChris PaulKyle LowryDamian Lillard
BenTrae YoungKyle LowryChris PaulRussell Westbrook
Alex T.Ja MorantChris PaulKyle LowryDamian Lillard
ClémentJa MorantChris PaulKyle LowryDamian Lillard
ArthurBen SimmonsDamian LillardChris PaulRussell Westbrook
Alex M.Trae YoungChris PaulKyle LowryRussell Westbrook
BastienTrae YoungChris PaulKyle LowryDamian Lillard

Le n°3 c’est fait. Le prochain rendez-vous ? On vous laisse réfléchir, mais logiquement vous avez compris.