Avis de la rédaction – Les meilleurs meneurs de la saison NBA 2019-20 : place numéro 4, chacun donne son avis !

Le 22 avr. 2020 à 15:17 par Giovanni Marriette

Top 6 rédaction
Source image : montage TrashTalk

Voici le dernier petit jeu auquel la rédaction de TrashTalk s’est livré ces derniers jours : établir un Top 6 par poste, qui prend en compte uniquement la saison 2019-20 attention, car sinon le cinq de rêve de la rédac serait probablement composé de J.R. Smith, Lance Stephenson, Nick Young, Carlos Boozer et Joakim Noah. Huit rédacteurs, huit avis, une petite moyenne et let’s go, l’occasion aussi de revenir sur le bout de saison de nos loulous préférés. La suite vous la connaissez, on met les kevlars et les casques et on se retrouve en section commentaires ?

Bastien

Kyle Lowry : comme écrit sur le site préféré de ton site préféré, la transformation de Kyle Lowry en deux petites années est incroyable. Où sont passées les punchlines à son égard ? Où est le débat sur le joueur le plus marquant de l’histoire des Raptors ? Même en sortie de titre et avec un effectif un peu remanié, Kyle a mis sa franchise sur ses épaules pour l’emmener jusqu’à la 2ème place de l’Est. Si Pascal Siakam est le joueur le plus productif de Toronto, Lowry en est le MVP incontestable.

Alex

Kyle Lowry : puisqu’on parle de patron, prenons le temps de louer la magnifique saison de Kyle Lowry.  A l’instar de Chris Paul, K-Lo n’est plus un petit jeunot non plus. Il a 34 ans mine de rien et vient d’enfiler sa 13ème saison parmi l’élite dont 8 pour les Raptors. Et en sortie de titre, après l’évidente déception de voir Kawhi Leonard partir, le meneur n’a pas laissé les siens tomber. Loin de là. Une répartition offensive différente ? Pas de souci, Mister Lowry est là pour prendre plus de tirs (et scorer plus), être plus agressif et faire performer le collectif en attaque (7ème meilleur passeur avec 7,7 caviars par match). Besoin de leadership. Lowry répond présent. Besoin de montrer l’exemple en défense et d’être le premier rempart d’une des plus imprenables forteresses de la ligue ? Encore une fois l’ami Kyle est là. Et bien là. Motivé, inspiré, déterminé, ce Lowry n’est plus le même depuis ses Playoffs 2019 très réussis. Il est à la base de l’énorme saison de Toronto qui rappelons-le à le troisième meilleur bilan de NBA à l’heure actuelle.

Ben

Chris Paul : mea-culpa ! Parmi tous les scénarios que j’avais imaginés dans ma tête au début de la saison, aucun ne se terminait comme ça. Je ne parle pas de suspension de la saison mais de l’exercice parfait que nous a délivré Papy Cliff Paul. Jamais saoulé, toujours là pour enseigner aux plus jeunes, il est la raison principale qui explique que Thunder pointe au même bilan que les Rockets au classement. Il est loin de ses records en carrière et il pourrait s’appliquer un peu plus derrière l’arc mais il a pris SGA et toute le jeune crew du Thunder sous son aile pour leur apprendre que rien n’était jamais perdu. A la fois juste et clutch, il a une win share de 8,1 qui signifie beaucoup de choses. Alors mea-culpa Chrissou, faire tout ça à 34 piges c’est très fort. Tu l’as méritée ton étoile.

Nico

Chris Paul : le Thunder était censé reconstruire, le Thunder était censé finir dans les profondeurs de l’Ouest, mais le Thunder s’est retrouvé à la cinquième place de sa conférence au moment où la NBA a décidé d’appuyer sur le bouton pause. Oui, Oklahoma City cinquième avec 40 victoires pour 24 défaites, personne n’avait imaginé un tel scénario. L’une des grandes raisons de cette énorme surprise, c’est évidemment Chris Paul. En début de saison, on ne voyait pas vraiment CipiFruit s’épanouir dans le nouveau projet d’OKC, mais CriCri a joué son rôle de meneur et de mentor à fond, guidant ainsi le Thunder vers cette superbe campagne. Leader, énorme dans le clutch et en pleine forme physiquement avec son nouveau régime végan, le Point God a logiquement retrouvé son statut d’All-Star avec des moyennes de 17,7 points, 4,9 rebonds et 6,8 caviars, le tout avec une efficacité au tir très propre (48,9%, 36,2% de loin, 90% aux lancers). Mais encore plus que les stats, c’est vraiment sa capacité à rendre tout le monde meilleur qui fut impressionnante. Qui a dit qu’il était cramé ?

Gio

Kyle Lowry : si j’avais fait le même classement il y a un an, Calorie aurait à peine… craqué le Top 10. Depuis ? Une campagne de Playoffs exceptionnelle, un titre tellement mérité et une saison 2019-20 attaquée sur le même rythme. Des deux côtés du terrain Kyle est le genre de mec que tu détestes jouer mais pour qui tu donnerais tout quand il est de ton côté. Puissant, adroit, clutch, intelligent, altruiste, le meneur des Raptors est en pleine bourre et s’il ralentit la cadence à la reprise… rien d’illogique, cela voudra juste dire qu’on vient de connaître le prime de Kyle Lowry.

Alexandre T.

Kyle Lowry : les années passent et Kyle Lowry est toujours l’âme des Raptors. Kawhi Leonard parti vers le soleil californien, on attendait une baisse de régime pour Toronto mais il n’en fut rien. Un collectif de mort de faim, un Pascal Siakam niveau franchise player mais à la fin de la journée c’est toujours Kyle Lowry le big Boss chez les rouges et noires. Qui est-ce qui prend les gros tirs quand il faut ? Qui est-ce qui sacrifie son corps à la science en se prenant des mecs qui lui mettent 20 kg juste pour avoir le passage en force ? Et oui, vous avez bien deviné c’est Ca Lorie. Certes, il n’est pas toujours adroit, il a des trous d’air mais quand il faut prendre ses responsabilités des deux côtés du terrain c’est toujours lui qui met les mains dans la boue et il incarne parfaitement cette équipe de col bleu. On en redemande.

Clément

Kyle Lowry : depuis ce fameux tir de DJ Augustin, Kyle Lowry s’est définitivement chauffé. Parmi ces Raptors (pas si) orphelins (que ça) de Kawhi Leonard, Kyle Lowry continue d’impressionner à 34 ans bien tassés. L’ancien mal aimé continue de surfer sur cette vague du titre de 2019 pour sortir une pure saison, sans sortir de son registre : le franchise-player, c’est désormais Pascal Siakam, mais K-Low sait rester à sa place, rentrer ses tirs quand il le faut, défendre, encaisser des passages en force et se retrouver le derche au sol (bon ça va, le sien amortit bien), mais surtout aboyer, et prendre le relais en attaque si besoin est. Lowry est tout simplement LE pur soldat des Raptors. Tel un bon vin, il s’est clairement bonifié avec le temps.

Arthur

Chris Paul : alors oui, le paquet de Maltesers coûte toujours un bras au distributeur, mais pour quel rendu ! Un leadership exemplaire, du caviar à gogo, une rare propreté dans le jeu et un rôle de Super Nanny rempli avec brio : la saison 2019-20 du survitaminé Cipi Fruit est somptueuse. Après un été en mode dégraissage du Thunder, j’étais pourtant le premier à vanner la mauvaise troupe de Billy Donovan. Et bah… gros respect sur le nom de Chris Paul qui a rappelé le franchise player qu’il est, avec une sélection All-Star et cette surprenante cinquième place à l’Ouest. La suite ? Continuer de développer les padawans et refaire à minima le même exercice 2020-21.

Rédacteur

#6#5#4#3#2

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NicolasBen SimmonsKyle LowryChris Paul
GiovanniTrae YoungChris PaulKyle Lowry
BenTrae YoungKyle LowryChris Paul
Alex T.Ja MorantChris PaulKyle Lowry
ClémentJa MorantChris PaulKyle Lowry
ArthurBen SimmonsDamian LillardChris Paul
Alex M.Trae YoungChris PaulKyle Lowry
BastienTrae YoungChris PaulKyle Lowry

Le n°4 c’est fait. Le prochain rendez-vous ? On vous laisse réfléchir, mais logiquement vous avez compris.