Les notes de Clippers – Lakers : LeBron James sort les bibis, Anthony Davis fait sa loi, Los Angeles iz peurple and golde

Le 09 mars 2020 à 02:08 par Arthur Baudin

LeBron Davis Lakers
Source image : NBA League Pass

C’est l’une des nouveautés pour cette saison 2019-20, TrashTalk vous offrira chaque dimanche soir les notes du NBA main event made in France. Disons qu’on a la chance de pouvoir profiter d’un match chaque semaine en prime time, disons que ça ne nous obligera plus à patienter devant un épisode claqué de Zone interdite, alors disons qu’on a décidé de profiter de tout ça pour rigoler un peu et pour vous faire part chaque semaine de notre bulletin de notes maison. Âmes sensibles s’abstenir, on n’est pas venus ici pour caresser la NBA dans le sens du poil, enfin pas toujours.

C’était la meilleure affiche de la saison pour un Sunday Night Live, c’était un derby 100% angelino entre les deux meilleures équipes de la Conférence Ouest et c’était surtout à vivre avec 600 furieux en direct du Ninkasi Gerland à Lyon. Autant de raisons pour BronBron et Kawhi de se mettre sur leur 31 pour l’occasion. Allez, bulletin de notes.

LOS ANGELES LAKERS

LeBron James (8.5) : 73 reliefs de veines, 13 litres de Gatorade ingérés et 43 cris poussés, une appréciation qui fonctionne pour Rocco mais destinée à LeBron. Un vilain 27-8-9 avec un dernier quart-temps en mode Playoffs, le King justifie ce soir le port de sa couronne. Tellement facile offensivement qu’il fait de Kawhi sa go-go danseuse avec cette-fois ci, plus d’une caméra qui filme la scène. De l’autre côté du terrain, monsieur n’hésite pas à sortir les biscotos pour faire respecter sa loi, le boss quoi. 

Anthony Davis (8) : il a tout rasé sur son passage si ce n’est… bref, 30 pions et une grosse domination dans la peinture sans aucun relâchement coupable. L’impression de voir Tim Duncan avec 4 mises à jour effectuées et un passage à la boutique d’émotions. Son câlin avec LeBron fait plaisir à voir, le groupe joue et vit bien, tout va dans le meilleur des mondes pour Antho. 

Kyle Kuzma (5) : une belle débauche d’énergie avec 10 rebonds dont 3 offensifs, deux contres et une interception mais quand il dégaine du parking, même BFM dit qu’il n’y a pas de danger. Semble trop négligé dans un effectif où Davis et James font déborder la peinture, on lui préfère une bague de Champion, c’est honteux.  

Dwight Howard (3) : a marqué 4 points de moins qu’au Slam Dunk Contest, ce qui est plutôt mauvais signe. Boh, en 6 minutes l’intérieur n’a pas eu le temps de montrer grand-chose. 

Alex Caruso (3) : lui aussi n’a joué que 6 minutes pour une activité comparable à celle de Patrick Balkany au centre des impôts. 

Rajon Rondo (6) : 4-2-7 pour celui qui bouffe du caviar même un dimanche soir. Tantôt maladroit, tantôt manchot, tantôt gauche, tantôt empoté, tantôt godiche, tantôt pataud, heureusement qu’il défend. Il organise tellement bien qu’il parviendrait à ramener Zizou aux interclasses du collège de Mandelieu la Napoule, et un homme à l’anniversaire de Ségolène. 

JaVale McGee (4) : 5 points et 3 rebonds en 12 minutes, il fait grâce de sa présence aux Lakers et ça, ça vaut tout l’or du monde.

Kentavious Caldwell-Pope (5) : 9 pions, 1 rebond, 1 passe décisive et 1 bracelet électronique, le seul joueur de l’histoire à détenir cette lignée statistique et personne ne pourra lui enlever. À noter une belle activité dans le jeu en transition des Lakers.

Danny Green (5) : grosse défense récompensée par 2 interceptions et 1 contre qui justifient son rôle chez les Lakers. Néanmoins, le sniper de l’US Army vient d’être muté vers la cinquième compagnie de la protection civile mulhousienne avec toujours aucune réussite du parking (0/2). Son niveau d’adresse fera office de facteur X pendant les Playoffs, à lui de répondre présent pour un back-to-back personnel. 

Avery Bradley (7.5) : énooooorme première mi-temps de Bradley qui s’est mué en assassin des sept mètres (6/12). Lui aussi répond présent quand il s’agit de gratter des ballons (2 interceptions) ou de réciter les systèmes. Sublimé par ses coéquipiers, il dessert lui aussi le collectif.

Markieff Morris (5) : 4 points et 5 rebonds en 16 minutes pour celui qui est crevé de son activité extra-sportive. Squatter les Los Santos Customs, braquer les Spar, gravir le Mont Chiliad en short de bain pour voir s’il y a des extraterrestres, tel est le contenu des journées des frères Morris depuis qu’ils habitent la même ville.

LOS ANGELES CLIPPERS

Kawhi Leonard (6) : 27 points trop esseulés sur la feuille de match du Klaw : 2 rebonds, pas de passes décisives ni d’interceptions, maladroit du parking (2/9)… une soirée presque décevante pour Leonard. Dans ce genre d’affrontement, on attend davantage de générosité dans la débauche d’énergie. Néanmoins, on sait que la saison régulière ne vaut pas mieux que la Summer League pour Kawhi, attendons la suite.

Paul George (8) : 31-6-3-3-1-1 à 56% au tir, une oeuvre au milieu d’un derby angelino. Il est maître dans l’art de provoquer les fautes (10/11 aux lancers-francs), on dirait Bigard lorsqu’il passe à la télé. Défensivement, c’est solide avec des appuis vifs et toujours entre l’attaquant et le cercle. 

Patrick Beverley (3.5) : 26 minutes très peu rentables malgré l’envie affichée par Pat’ : il ne suffit pas d’aboyer pour être un bon chien, il faut aussi mordre. En tout cas ça bouge pas, toujours cette gueule de pompiste à mi-route entre Perpignan et Barcelone. 

Lou Williams (4) : plus de femmes que de trois points réussis : une bonne nouvelle pour l’homme, moins pour le sportif. Maladroit et peu inspiré, sa défense n’a pas non plus crevé l’écran, on to the next one !

Marcus Morris (1) : encore plus nul que son frère avec cet incroyable 0/9 au tir dont 0/7 du parking. Le type n’en a clairement plus rien à faire : des petits jumpshots sans rythme, un maximum de coudières et une difficulté mal réglée… la carrière 2K quoi. Reste plus qu’à gagner un max de courses pour se refaire.

Montrezl Harrell (7) : difficile d’imaginer ce que ça aurait donné sans lui, seul intérieur des Clippers au niveau : 20 points et 8 rebonds avec 2 contres de garagiste, du Harrell dans le texte. Sa présence dans la raquette est vitale pour le groupe du Doc. Viendra un jour il cassera un panier, vous l’aurez lu ici en premier. 

Ivica Zubac (4.5) : rien d’incroyable avec 7 rebonds nécessaires pour ne pas laisser Davis caler une perf’ historique, Ivica bien mais on sent que ça le pèse quand même. 

JaMychal Green (4.5) : le blaze d’une légende de Seattle qui tournait en 16-13 dont un gros 13% en dehors de la raquette. Lui, chope 7 rebonds importants mais galère à régler la mire (1/5).

Landry Shamet (3) : on peut faire beaucoup de choses en huit minutes : réaliser une remuntada, faire bouillir ses pâtes, planter un quintuplé contre Wolfsburg, boucher les canalisations de sa rue avec des billes d’eau… Malheureusement, on peut aussi envoyer un 0/3 au tir et repartir sur le banc.

Reggie Jackson (5) : dynamique et présent dans le jeu offensif de son équipe, il apporte un peu de fraîcheur à une rotation qui en demandait. Un nom à être batteur pour Led Zeppelin et choper tout ce qui bouge.

Rodney McGruder (non-noté) : le nom d’un caporal militaire roux qui crache sur l’immigration et porte des t-shirts de Trump.

Amir Coffey (non-noté) : une boisson Starbucks de 25cl à “seulement” 14$99.

Les notes ont parlé, rendez-vous la semaine prochaine pour une nouvelle édition du bulletin avec un choc entre Rockets et Blazers. D’ici là, n’oubliez pas que Los Angeles est jaune et violet.


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