Luka Doncic est revenu, Luka Doncic a vu et Luka Doncic a bu : 33/12/8 sur les Kings, toujours heureux d’avoir drafté Bagley

Le 13 févr. 2020 à 06:27 par Giovanni Marriette

La vanne était trop facile, un peu gratuit même, et certains lanceront même des accusations de tirs sur ambulance. L’occasion était trop belle mais passons immédiatement à l’info de la nuit côté Dallas : Sue Ellen est une alcoolique Luka Doncic is back, et il n’a rien perdu de son génie.

Blessé à la cheville et absent depuis une quinzaine de jours, Luka Doncic faisait cette nuit son retour à domicile face à Sacramento, sacrée bonne nouvelle pour des Mavs au ralenti après un premier tiers de saison magnifique. Kristaps Porzingis avait pourtant haussé le ton et pris la relève de son leader mais le bilan de trois victoires pour quatre défaites en l’absence de Luka traduisait aussi bien le besoin de souffler des Texans que le manque évident de playmaking quand le Slovène est absent. Des Mavs en plein cœur d’ailleurs d’un virage intéressant, devant composer avec la blessure longue durée de Dwight Powell, ce dernier remplacé” intelligemment par Willie Cauley-Stein, et le fait de placer Cauley-Stein et intelligemment dans la même phrase offre d’ailleurs automatiquement le trophée de Coach Of the Year à Rick Carlisle.

Le match de la nuit ? Une ballade logique et rassurante pour Dallas, jamais inquiété par des Kings qui confirment soir après soir que l’embellie de 2019 est déjà loin dans le rétro. Il n’en fallait pas plus à Luka Doncic pour fêter son retour comme il se soit, promettant dans le même temps un futur bien bright à la doublette qu’il forme avec l’autre européen blond du roster des Mavs. 33 points à 10/18 au tir dont 3/7 du parking et 10/12 aux lancers pour Luka, avec 12 rebonds et 8 passes pour les goodies, 27 points à 11/16, 13 rebonds, 5 passes et 3 contres pour la licorne lettonne, bref un monstre à deux têtes bien compliqué à contenir pour de pauvres Kings ne pouvant pas s’appuyer cette nuit sur leur duo Fox / BogBog, auteur d’un 7/28 bien insuffisant pour freiner la furia du cheval texan. Car en face si le duo Luka / Porzi s’amusait du niveau adverse, Tim Hardaway Jr. et Seth Curry continuaient sur leur lancée des deux dernières semaines et très vite l’écart gonflait pour faire de l’issue du match le secret le moins bien gardé des États-Unis.

Luka Doncic passera la prochaine semaine du côté de Chicago, histoire de faire profiter au grand public de son génie et son sourire. Un moindre mal pour un homme en train de faire de la NBA son joujou, et qui aura donc mis une trentaine de minutes seulement pour rappeler quel genre de niveau il avait atteint, pour rappeler aux Kings quel genre de joueur pourrait aujourd’hui évoluer sous leur maillot si la Team Nez fin l’avait emporté il y a deux ans sur la Team Nez Bouché.