Pat Riley annonce, le Heat n’est pas là pour rigoler : “On veut jouer le titre dès que possible, et c’est ce qu’on va faire”

Le 10 févr. 2020 à 13:27 par Nicolas Meichel

Free Agency Miami Heat Pat Riley
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Toujours à l’affût des bons coups et ambitieux au possible, le boss du Heat Pat Riley s’est montré actif lors de la trade deadline. Voyant son équipe réaliser une belle saison après l’arrivée de Jimmy Butler, Patoche a voulu renforcer l’effectif floridien afin de maximiser les chances de Miami dès les prochains Playoffs. 

Sans aucun doute, le Heat a fait partie des grands acteurs de la dernière trade deadline. La franchise floridienne a participé à un transfert à trois équipes avec Memphis et Minnesota, transfert qui a permis à Miami de récupérer Andre Iguodala, Jae Crowder et Solomon Hill en échange de Justise Winslow, Dion Waiters et James Johnson. L’arrivée d’Iggy est évidemment celle qui a fait le plus de bruit. Triple champion NBA, ancien MVP des Finales, vétéran reconnu pour son côté winner, son intelligence et ses contributions défensives, Iguodala n’a pas été recruté pour profiter du soleil de Sud Plage en mode pré-retraite. Le transfert d’Andre symbolise bien la direction dans laquelle souhaite aller le Heat, c’est-à-dire le plus haut possible et le plus rapidement possible. Et puis le recrutement de Jae Crowder peut aussi faire du bien dans le sens où on parle là aussi d’un vétéran respecté, qui va apporter son expérience, sa dureté et même du shoot extérieur quand il est dans un bon soir, même si c’est assez rare cette saison. La preuve hier à Portland, où il a marqué 18 points à 5/8 de loin, avec 11 rebonds. Pas mal pour des grands débuts hein. En parlant de shoot extérieur, l’autre recrue Solomon Hill débarque lui avec un pourcentage de réussite de 38,1% du parking, et la capacité d’impacter un match en défense. Bref, Pat Riley a fait le nécessaire pour renforcer au mieux son équipe actuelle, en ramenant trois joueurs expérimentés pouvant bien entourer les jeunes. Car le plus important pour Patoche, c’est ce qui se passe maintenant (via The Athletic).

“Vous me connaissez, ce qui compte pour moi, c’est le présent. On va continuer à insister. On ne va pas s’arrêter. Notre objectif est de gagner et revenir dans la course au titre. Et je vous le dis, c’est ce qu’on va faire.

Nous allons recruter des joueurs et obtenir ce dont nous avons besoin l’année prochaine ou l’année suivante. On ne va pas gâcher les meilleures années de Jimmy Butler, et on va essayer de s’améliorer le plus possible.”

L’arrivée de Jimmy Butler durant l’intersaison a aidé le Heat à revenir sur le devant de la scène à l’Est. Pour rappel, Miami a raté les Playoffs l’an passé pour la dernière danse de Dwyane Wade, mais l’équipe floridienne magnifiquement guidée par Erik Spoelstra a retrouvé des couleurs grâce à Jimmy, la progression de Bam Adebayo, la contribution de certains jeunots (Kendrick Nunn, Tyler Herro, Duncan Robinson) ou encore le retour en forme de Goran Dragic dans un rôle de sixième homme. Alors Pat Riley veut maximiser tout ça en y ajoutant des pièces qui peuvent faire la différence selon lui.

Mais en plus de ça, le patron du Heat a fait ce qu’il fallait au niveau de la marge salariale pour permettre à Miami de jouer un rôle sur le marché de la Free Agency dans les années à venir. Car si Iguodala a été prolongé pour deux ans, les contrats de Dion Waiters et James Johnson sont aujourd’hui à Memphis (plus de 28 millions de dollars à eux deux jusqu’en 2021), sans oublier celui de Justise Winslow (13 millions en salaire annuel), alors que Jae Crowder et Solomon Hill sont eux dans leur dernière année de contrat (ce qui va libérer 20 millions dans la masse salariale l’été prochain). Sachant que les 19 millions de salaire de Goran Dragic peuvent également sauter tout comme les 11 millions de Meyers Leonard, le Heat aura une belle marge de manœuvre en 2020, mais surtout en 2021, qui représente une priorité pour la franchise floridienne. Pourquoi ? Car un certain Giannis Antetokounmpo sera potentiellement agent libre. Le Heat est très motivé à l’idée de se positionner sur le dossier Greek Freak, tellement motivé que Pat Riley a refusé Danilo Gallinari durant la trade deadline car il ne voulait pas céder à une prolongation de l’Italien après 2021. Et ce n’est pas un hasard s’il y a une team option sur le contrat d’Andre Iguodala pour la saison 2021-22.

“Nous sommes sur un plan de deux ans. Cette année, et l’année prochaine. Et quelles que soient les manœuvres auxquelles nous devons nous préparer, selon ce qui se passe après la saison suivante, nous ferons le nécessaire. Donc je pense qu’il faut prendre des risques, et quand c’est le cas, vous ne savez jamais si les choses vont marcher. Mais nous voulons gagner.”

Pat Riley est un winner, et il n’est pas du genre à vouloir trop patienter. S’il garde évidemment un œil attentif sur 2021 et l’arrivée potentielle du Freak à la Free Agency, Patoche veut absolument voir le Heat jouer le titre cette année et l’année prochaine. Ses choix lors de la trade deadline le prouvent, et Miami n’a peut-être pas fini de recruter car Riley pourrait bien ajouter une pièce à travers le marché du buyout.

Source texte : The Athletic 


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