Quatrième défaite en quatre matchs pour les Spurs : le Rodeo Road Trip laisse des traces, et cette année ce sont des traces de pneu

Le 09 févr. 2020 à 09:42 par Giovanni Marriette

Gregg Popovich 24 novembre
Source image : YouTube

On en parlait il y a une semaine, le traditionnel Rodeo Road Trip des Spurs devait agir cette saison comme un déclic, au cœur d’un mois de février qui n’a pas été aussi froid à San Antonio depuis plus de vingt ans. Spoiler n°1 : il agit pour l’instant, comme prévu, comme un déclic. Spolier n°2 : le déclic n’est pas forcément celui auquel leurs fans s’attendaient.

Huit matchs à jouer hors de la baraque, pendant que des cow-boys pleins de bière sont occupés à chevaucher des bêtes apeurées, voilà le bail habituel pour les Spurs, chaque année depuis que l’homme se sent supérieur à l’animal au point d’en faire des bêtes de cirque. Bref. Les hommes de Gregg Popovich ont donc débuté en début de semaine leur traditionnel road trip, avec comme rareté cette saison… le besoin vital de gagner le plus de matchs possibles. Car cette année le spectre d’un printemps sans Playoffs est bien présent, car cette année tous les matchs comptent double et risquent de compter double jusqu’au 15 avril. On récapitule le programme de ce tour de la Côte Ouest ?

  • 3 février : à Los Angeles (Clippers)
  • 4 février : à Los Angeles (Lakers)
  • 6 février : à Portland
  • 8 février : à Sacramento
  • 10 février : à Denver
  • 11 février : à OKC
  • 21 février : à Salt Lake City
  • 23 février : à OKC

On enchaîne sur le bilan ? Allez.

  • 3 février : à Los Angeles (Clippers) : défaite
  • 4 février : à Los Angeles (Lakers) : défaite
  • 6 février : à Portland : défaite
  • 8 février : à Sacramento : défaite
  • 10 février : à Denver
  • 11 février : à OKC
  • 21 février : à Salt Lake City
  • 23 février : à OKC

Quatre matchs, quatre défaites, trois opérations portes ouvertes, pour changer. 24ème meilleure équipe de la Ligue cette saison au Defensive Rating (autant dire que c’est nul hein), les Spurs ont encore pris l’eau cette nuit, cette fois-ci à Sacramento, offrant un 15-0 fatidique à leur adversaire en fin de troisième quart, plus ou moins au moment où le destin du match se joue, ils ont également assisté innocemment au show de Buddy Hield (31 points en sortie de banc, à 9/10 du parking) ou Harrison Barnes, bien incapables de répondre au KO reçu au plus mauvais des moments. Une incapacité à réagir, une fois de plus, qui nous met donc les Spurs dans une position de plus en plus fâcheuse à l’Ouest puisque les Éperons sont aujourd’hui à… quatre victoires de la huitième place des Grizzlies, également devancés par les Blazers et désormais sous la menace directe des Pels, des Suns et des… Kings. Le genre de phrase qui aurait pu servir de titre, d’intro et de conclusion tante elle traduit les galères des Spurs cette année, des Spurs de plus en près du précipice même si l’on se gardera bien de porter un quelconque jugement avant que ce soit définitivement terminé pour eux.

Des années que ça dure, des années qu’on lit partout que cette fois-ci c’est la bonne… et le sentiment qu’on n’a jamais été aussi près du ravin. Quatre matchs pour ne pas mourir, et derrière chaque match sera une finale, déjà…