Les Wolves ont gagné un match de basket après un mois de disette : face aux Clippers et en scorant 142 points, quoi de plus logique

Le 09 févr. 2020 à 07:50 par Giovanni Marriette

D'Angelo Russell 9 février 2020
Source image : NBA League Pass

La Team parieur avait les dents longues hier, mais s’il y a bien un match qui ne leur faisait pas de l’œil c’était bien ce Wolves-Clippers. Treize défaites de suite pour Minny, des Clippers au complet ou presque, et forcément une victoire facile qui se profilait pour les hommes de Doc Rivers. Comme dirait Kawhi Leonard ? Ha, ha, ha.

La NBA reste une Ligue incroyable, et pas seulement de par ses merveilleux highlights, ses phénomènes athlétiques et/ou ses scénarios parfois étonnants. Car de temps un temps c’est tout simplement dans une dimension psychédélique que verse la Grande Ligue, nous offrant des soirées que l’on n’aurait pu prévoir, même avec plusieurs grammes dans chaque bras. Le match de la nuit entre la machine de guerre Clippers et les Wolves rentre clairement dans cette catégorie, avec ou sans alcool dans le sang…

Deux heures du matin environ et le Target Center s’apprête à connaitre une nouvelle soirée compliquée. Il faut dire que ça fait belle lurette que les courageux fans de Minny ont compris que cette saison serait une longue traversée du désert, avec comme seules ambitions de contenter un minimum leur pivot star et de faire grandir les jeunes Culver ou Okogie. Mais cette nuit c’est différent, l’odeur qui plane dans les travées a changé. Andrew Wiggins a quitté la ville après six ans de moyens et loyaux services, D’Angelo Russell traîne dans le coin avant d’envoyer ses premiers alley-oops à son bestfriend KAT, et ce match est également l’occasion pour la meute du Target de découvrir quelques nouveaux arrivants, Malik Beasley, James Johnson et Juan Hernangomez notamment. On se dit alors que ce n’est pas facile facile de débuter une “nouvelle ère” face à des Clippers bien loin de toutes ces considérations et venus pour gagner un match de plus épicétou, mais très franchement on ne garde qu’un demi-oeil sur le match, parce qu’on a clairement d’autres KAT à fouetter.

Puis dès le premier quart… première alerte. Malik Beasley tente d’oublier son départ du Colorado et fait oublier Andrew Wiggins en trois tirs du parking, Jordan McLaughlin continue de nous apprendre à écrire son nom, Towns domine, prend ses tirs de loin et en face Kawhi permet simplement aux Clippers de ne pas sombrer au score. Deuxième alerte ? Dès le deuxième quart, avec un trio McLaughlin – Naz Reid – Okogie saignant, WTF, et un Malik Beasley qui envoie deux nouvelles bombinettes en fin de période histoire de porter le score à la mi-temps à… 81-59 pour les Loups. 81 pions à la mi-temps, soit vingt de plus que la meilleure perf offensive de l’année d’une CTC lambda en Départementale, mais on continue de se dire que la bande de Ryan Saunders va continuer sa lente descente vers la L2 avec une quatorzième défaite de suite. parce que c’est quand même les Clippers en face, faut pas déconner.

Mais les Clippers, eux, déconneront jusqu’au bout de la nuit et très vite l’issue de cette drôle de rencontre sera connue, avec un Doc Rivers qui ouvre son banc et des Loups toujours plus mordants et exceptionnels du parking, malgré l’ombre pointante de quelque chose que ces animaux ne connaissaient plus depuis le 11 janvier : la victoire. Une victoire qui tombera finalement, sur un score de gala – 142-115 – et récompensant l’abattage d’une équipe de gamins bien déterminée à écrire une nouvelle page de l’histoire de la franchise du Minnesota. Parce qu’on sait pas trop où ça va cette histoire, mais une chose est sûre depuis la tarde deadline : le vent a tourné à Minny et on attend désormais de voir dans quel sens ça part.

Résultat, hum, disons… étonnant, et forcément un peu de joie pour des mecs qui vivent jusque-là une saison compliquée. Les Clippers auront pour leur part fait un peu de social sans pour autant contrarier leurs plans à court-terme, et on attend désormais de voir à quoi rassemblera cette drôle d’équipe avec D’Angelo Russell qui en tient la baguette. Merci en tout cas, ce fut une nuit… originale.

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