Zion Williamson enchaîne : deuxième match, deuxième défaite mais deuxième lot de promesses offert à la NBA
Le 25 janv. 2020 à 10:37 par Giovanni Marriette
C’est désormais officiel, Zion Williamson est un joueur NBA à part entière. Deuxième match cette nuit pour le n°1 de la Draft 2019, deuxième match consécutif sans bobo, et si c’est peut-être un détail pour vous et bien pour nous ça veut dire beaucoup.
Et on a même bien cru revivre une nouvelle soirée psychédélique, semblable à celle de l’avant-veille face aux Spurs, quand le gros bébé avait explosé à la face du monde en scorant 1500 points en 8 secondes pour son premier match en carrière. On vous arrête tout de suite, cette nuit fut plus calme à Zion Land, mais pas dénuée non plus d’indications. Une entame assez folle on vous le disait, avec la réception d’un alley-oop pour son tout premier ballon, le temps d’apprécier au passage la circonférence de ses biceps, à peu près la même que celle de tes cuisses. La suite ? Quelques actions individuelles d’éclat pour nous rappeler qu’il est peut-être un peu patapouf mais qu’il est avant tout un humain comme on n’en a vu peu dans nos vies, capable de faire passer n’importe quel adulte habituellement considéré comme un bœuf… pour un chihuahua, l’occasion aussi de passer le bonjour à DJ Bobo parce qu’on ne le fait pas souvent.
Pour en revenir à Zion, quand même, le Grouik Freak (nom déposé ce matin-même) nous aura également offert cette nuit un contre, que dis-je, une baffe dans la gueule du ballon, monumental, renvoyant le shoot de Malik Beasley au 832ème rang des tribunes avant qu’on se rende compte, probablement, qu’il était crevé. Une preuve de plus des immenses capacités physiques et athlétiques d’un body encore jamais vu sur la Planète Terre, du moins pas sur un parquet de NBA. A l’arrivée Zion Williamson terminera cette deuxième représentation avec 15 points à 7/9 et 6 rebonds en une vingtaine de minutes, on préchauffe, pendant que les Nuggets s’occupaient pour leur part de gagner le match, autre délire, notamment grâce à un Gary Harris en mission sur Brandon Ingram et à un Nikola Jokic qui mettait les pépites sur de bons rails dès le premier quart-temps.
Deuxième match pour Zion, toujours pas de victoire dans sa vie mais des paillettes dans la nôtre et ça, c’est tout ce qu’on veut. Le prochain rendez-vous en terre inconnue pour Iron Zion et sa fanbase grandissante ? Demain soir face à la raquette invisible de Boston. Etes-vous prêts pour un duel au poste entre Vincent Poirier et Zion Williamson ? Non ? En même temps, qui le serait.