Le Magic fait tomber les Lakers à Los Angeles : thriller night au Staples Center, LeBron James n’a rien pu faire face à Markelle Fultz

Le 16 janv. 2020 à 08:01 par Giovanni Marriette

Le dernier match de la nuit n’était pas forcément le plus attendu. Aucun manque de respect hein, mais disons que la série en cours de neuf succès des Lakers ne laissait pas vraiment imaginer une victoire d’un Magic privé en sus de D.J. Augustin et Evan Fournier. La glorieuse incertitude du sport est une fois de plus passée par là et les héros du jour se nomment donc… Wes Iwundu et Markelle Fultz. Allez Jean-Luis, remets-nous un p’tit jaune.

Pas d’Evan Fournier donc, retenu par sa demande de trade à Sacramento gêné à la cuisse et laissé au repos pour ce match hollywoodien, pas de D.J. Augustin non plus because genou encore en vrac, et si côté Lakers Anthony Davis manquait une fois de plus à l’appel, on se demandait quand même bien comment le Magic pouvait bien enrayer la série en cours des leaders de la Conférence Ouest. Mais c’était sans compter sur la douce odeur du Mercredi Panzani, parfum de rêve pour ceux qui aiment les soirées un peu étranges au cours desquelles des faits étonnants se produisent bien souvent. On avait vu un peu plus tôt un Sekou Doumbouya en feu prendre la mesure des Celtics ? Asseyez-vous car la fin de soirée sera encore plus folle.

Un Markelle Fuktz de plus en plus responsabilisé et un Wes Iwundu intronisé starter en l’absence de Vavane se chargeaient ainsi de faire douter très vite les Lakers, des Lakers privés donc d’Anthony Davis mais également… de LeBron James, corps sur le terrain mais esprit aux abonnés absents. Une première mi-temps très étrange lors de laquelle les meilleures armes offensives de L.A. seront finalement JaVale McGee, Dwight Howard et Troy Daniels, bienvenue en présaison comme dirait l’autre. En face le Magic bégaye devant le spectacle mais fait le taf et reste en tête durant toute la première mi-temps, et durant une bonne partie du match même, car ce n’est qu’à l’orée du money time que les hommes de Frank Vogel commenceront à se bouger, LeBron en tête et à la distribution notamment, histoire de montrer que cette équipe-là n’a pas besoin de suer pour battre une franchise du mou de tableau à l’Est. Sauf qu’Orlando n’a pas fait ça pour rien et jettera au final toutes ses forces dans la bataille, tant qu’à choper une victoire de prestige autant y aller à fond. Markelle Fultz qui slalome dans la air-defense adverse et qui ira au bout du compte chercher un magnifique triple-double, Aaron Gordon qui sanctionne de loin et de près avec un tomar qui nous donne envie de l’emmener au Slam Dunk Contest par la couenne des fesses (par la peau du cul quoi), Nikola Vucevic qui score également de loin, et c’est donc LeBron, évidemment, qui allait une fois de plus devoir faire le boulot. Quelques caviars pour égaler son career high à la passe (19), un gros trois pour rester dans le match, mais les errances défensives et un dernier tir raté au quasi-buzzer auront finalement raison de ces bien pâles Angelinos, alors que le Magic n’en revenait pas forcément d’être capable de pareilles soirées alors qu’ils sont également capables de perdre contre le BC Pallanchon dans deux jours.

Une belle surprise, collectivement et défensivement, alors même que le FC Bookmakers prévoyait plutôt une belle fessée. Du Magic dans le texte, capable du pire comme du meilleur, et un revers pas vraiment catastrophique pour des Lakers qui continuent leur ballade de santé à l’Ouest. On parle quand même d’un match raté par LeBron alors qu’il termine avec 19 points et 19 passes, alors disons que c’était Noël après l’heure, et Orlando a ouvert son paquet avec le sourire.

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