James Johnson n’est plus avec le groupe du Heat : gaver Dion Waiters avec des spacecakes, au bout d’un moment c’est mort
Le 15 déc. 2019 à 16:45 par Thomas Gaudet
Un mystère plane autour du cas James Johnson. Depuis qu’il s’est fait viré du camp d’entraînement du Heat avant le début de saison, Johnson n’a joué que 6 matchs et il ne semble pas près de revoir le terrain tout de suite.
Sa 4ème saison à South Beach n’était déjà pas partie sur des bonnes bases. Johnson était arrivé hors de forme au camp d’entraînement du Heat et ça, c’est pas le genre de chose à faire à Miami quand on connait le seuil de tolérance que possède Pat Riley pour les conneries à répétition. Dion Waiters peut en témoigner, il faut être réglo pour porter le plus beau chasuble city edition de la Ligue. Le vétéran n’a pas foulé les parquets depuis le 27 novembre : une défaite chez les Rockets au cours de laquelle il avait posé 1 rebond, 1 perte de balle et 1 faute en 8 minutes de jeu. De quoi rassurer Erik Spoelstra… Johnson n’a pas fait le voyage avec ses collègues pour le match d’hier à Dallas et on a appris hier, via un tweet d’Ira Winderman du South Florida Sun Sentinel, qu’il est arrivé en retard contre les Lakers.
Team saying Johnson is not suspended. He was late to bench for Friday’s game, appearing midway through opening period. He has not played in last eight games and 10 of last 11. In all, 6 appearances for 68 minutes. He was banished from camp over conditioning. https://t.co/H9kdhycsSA
— Ira Winderman (@IraHeatBeat) December 14, 2019
“L’équipe dit que Johnson n’est pas suspendu. Il était en retard sur le banc au match de vendredi, ne faisant son apparition qu’à la moitié du premier quart-temps. Il n’a pas joué depuis huit matchs et [a manqué] 10 des 11 derniers matchs. Au total, 6 apparitions pour 68 minutes. Il avait été banni du camp d’entrainement pour sa condition physique.”
Le management affirme donc que Johnson n’est pas suspendu mais qu’il n’a fourni depuis un mois que des excuses assez floues pour justifier ses nombreuses absences. Un coup c’est une grippe, un coup c’est un mariage. Ça a surtout l’air d’être parce que Johnson ne fait plus du tout partie d’un groupe… qui tourne merveilleusement bien sans lui. Jimmy Butler et ses collègues ont encore montré hier soir à Dallas qu’ils étaient à prendre au sérieux cette saison et ont consolidé leur 3ème place à l’Est (19-7) devant Boston (17-7) et les Raptors (17-8). On ne ressent donc pas trop le besoin d’intégrer dans leur rotation un joueur de 32 piges qu’on connait principalement parce qu’il a un jolie liste de victimes sur des posters. On lui accordera tout de même le mérite d’avoir fait quelques apparitions mémorables dans les highlights ces dernières années (il avait une dent en particulier contre les Pistons, Andre Drummond et Marcus Morris s’en souviennent très bien). Mais à part ça, on ne voit pas grand chose qui puisse motiver Erik Spoelstra à le rappeler dans ses rotations.
Quelles que soient les raisons derrière son absence, que ce soit la rougeole, l’anniversaire de sa tante ou son niveau trop faible, il semblerait que le divorce approche entre James Johnson et le Heat. Dommage pour lui de s’être trouvé dans un équipe qui gagne, après avoir montré de belles choses par le passé.
Source texte : CBS Sports