Preview Knicks – Spurs : la phrase est chelou, mais la pire équipe des deux n’est pas forcément celle que vous croyez

Le 23 nov. 2019 à 19:22 par Giovanni Marriette

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Cette nuit à 1h30 du matin aura donc lieu un match qui sonne très français. D’un côté les Knicks de Frank Ntilikina, petit prince de New York qui peine à émerger du marasme actuel en ville, et de l’autre les Spurs, franchise de toujours de Tony Parker et de retour cette saison et ce pour la première fois depuis vingt ans… dans les abysses de la Ligue. On est d’accord, ce sera donc dans quelques heures un fantastique choc entre deux équipes dont le niveau se situe quelque part entre le “un peu à chier” et le “complètement claqué”.

Mais vous savez quoi ? Et bien on va le regarder ce match. On va le regarder parce que 1) on est des sacrés malades mentaux dès lors qu’il faut donner notre corps à la science pour la NBA après une semaine à deux heures de sommeil par jour en moyenne, parce que 2) on a envie de voir ces Spurs enfin réagir après une série aussi dégueulasse qu’un Patty Mills qui veut prendre les choses en main et parce que 3) on a aussi envie de voir Franky Nina continuer sa progression et aller chercher quelques perfs au scoring, parce que de toute manière nos amis cainri ne vivent que par ce prisme, du moins les coachs éclatés comme le sien. Trois bonnes raisons déjà d’être devant le PC tout à l’heure pour cet anti-choc, mais elles seront en réalité encore bien plus nombreuses, et on en a collecté quelques unes :

On va regarder ce Knicks – Spurs…

… parce qu’il y a toujours quelque chose à voir dans les tribunes du Madison, à défaut d’y voir quelque chose d’intéressant sur le parquet.

… parce qu’on va peut-être voir LaMarcus Aldridge ouvrir un dico à la page du mot intensité.

… parce qu’on va peut-être voir Marcus Morris dribbler moins de cent fois dans la même action.

… parce qu’on va peut-être voir Gregg Popovich être un bon coach pour la première fois de la saison.

… parce que R.J. Barrett va postériser Jakob Poeltl.

… (depuis quand y’a des AUTRICHIENS en NBA ?)

… parce que Marco Belinelli va redevenir un shooteur et non un shooté.

… parce qu’on ne croit pas du tout à cette dernière phrase mais disons que l’espoir fait vivre.

… parce que Dennis Smith Jr. et Frank Ntilikina sur un même poste c’est quand même du luxe.

… parce que Julius Randle, Bobby Portis, Marcus Morris et Taj Gibson sur le même poste c’est quand même marrant.

… parce qu’on sait que David Fizdale finira un jour par les mettre tous les quatre ensemble sur le terrain. Oui oui, en même temps.

… parce que DeMar DeRozan a vu Ben Simmons shooter de loin et qu’il va peut-être faire pareil.

… parce que le score final devrait se situer aux alentours de 167-163 pour les vainqueurs.

On pourrait continuer pendant des heures et des heures car vous l’aurez compris : on sera tout à l’heure devant ce classique de la Grande Ligue, quoiqu’il advienne. On terminera en citant ce grand auteur qui, le saviez-vous, se nommait en réalité Michel Hamburger : “et toi, seras-tu là ?”


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