Nouvelle victoire de New York face à Dallas et retour gâché pour Kristaps Porzingis : officiel, la saison des Knicks est ter-mi-née
Le 15 nov. 2019 à 05:39 par Giovanni Marriette
C’était évidemment l’un des main events de cette nuit de NBA. Le retour de Kristaps Porzingis au Madison Square Garden, un public qui avait commencé par le huer lors de sa Draft et qui avait surtout décidé d’en faire de même cette nuit pour faire payer à son ancienne icône un départ jugé malhonnête. Nouveau chapitre d’une histoire compliquée entre le Letton et son ex, envoyez le récap.
L’atmosphère était tendue cette nuit à New York. Tendue mais so Madison, puisque si les KP sucks (chants exhortant probablement Porzingis à se saisir d’un Magnum ou d’un Mr Freeze) résonnaient très vite dans l’arène, on était finalement loin des ambiances athéniennes qui sentent le souffre et la clope. Une animosité relative donc mais un malin plaisir pris durant tout le match par les fans des Knicks à huer le pivot des Mavericks à chaque fois qu’il touchait la balle, on en n’attendait pas moins. Le match ? Il aura été… fort plaisant, équilibré, et plein de petites histoires, tout ce qu’on aime. Un Frank Ntilikina rapidement gêné par les fautes et auteur d’un match très moyen mais… on y reviendra, un Luka Doncic encore une fois exceptionnel, notamment lors d’un troisième quart-temps idyllique, et finalement auteur de son treizième triple-double en carrière, record en la matière pour un gamin de tout juste 21 ans. On se disait d’ailleurs à ce moment-là que le prodige slovène allait mettre ses gars sur le droit chemin pour aller gratter une victoire facile, mais c’était sans compter le karma anti-Kristaps, c’était sans compter les rebonds offensifs de Mitchell Robinson, c’était sans compter la défense de Franky, et c’était sans compter la clutchitude de… Marcus Morris…
Car à 101 partout après une claquette de… Seth Curry suite à un oubli défensif du French Prince, c’est tout d’abord ce dernier qui va montrer la voie aux siens. Sorti quelques minutes auparavant, Franky est relancé par Fizdale pour s’occuper du cas Doncic et va se charger de rappeler à tous qu’il est l’un des meilleurs défenseurs de la Ligue. Grosse présence face au meneur blondinet des Mavs (il avait déjà tenté de collé une énorme crêpe à Porzingis en première mi-temps), rebelote quelques secondes plus tard avec un ballon gratté suite à un entre-deux gagné, et le Madison cesse pour une minute d’évoquer les pratiques sexuelles de Kristaps pour fêter son meneur français. La rampe est nettoyée par Franky est c’est finalement l’inénarrable Marcus Morris qui plantera le dagger du match à treize secondes de la fin, à 3-points, pour donner la victoire à des Knicks heureux comme s’ils étaient champions NBA. Porzingod est à terre, et s’il avait carrément failli se planter de vestiaire à la mi-temps il quittera finalement le sien de la même manière qu’il le faisait à l’époque où il portait le maillot de New York : avec une défaite. Car deux lancers plus tard de notre Kiki national, ce sont bien les Knicks qui l’emporteront et ce pour la deuxième fois en une semaine face aux Mavericks.
Un match plein de la part de New York, la signature de… Melo à Portland qui s’affiche sur l’écran géant, un Porzingis efficace mais battu et c’est tout ce qui importait au bouillant public du MSG, et déjà l’impression d’avoir rempli… l’un des objectifs de la saison, peut-être même l’objectif, officieusement,… le plus important. Allez, 15 novembre, 5h45, la saison des Knicks est officiellement terminée.