Les Knicks vont entamer une grosse série de matchs au Madison : les mecs sont-ils claqués ou simplement limités ? Envoyez le test

Le 14 nov. 2019 à 10:10 par Giovanni Marriette

Marcus Morris 14 novembre
Source image : YouTube

Ce n’est un secret pour personne, les Knicks offrent en ce début de saison l’un des spectacles les plus pauvres de la Ligue en terme de basket. En terme de sourires également, car à vrai dire ce n’est même plus spécialement drôle de voir en permanence cinq mecs cherchant leur raison d’exister sur le parquet, le plus souvent au fur et à mesure que le scpore s’envole en faveur de l’adversaire. Des points postifs il y en a, bien sûr, mais ils restent écrasés par l’énorme masse de merde qui empêche les hommes de David Fizdale d’avancer. Petite éclaircie potentielle dans le brouillard de la Grosse Pomme ? Une série de matchs à la maison qui arrive, et – peut-être – l’occasion de faire enfin hurler de joie un public du Madison aussi naïf que courageux.

Onze matchs, neuf défaites et une bonne centaine d’occasions de vomir, voilà pour le début de saison des Knicks de New York. Il y avait pourtant de quoi s’extasier se réjouir espérer après un été pas forcément au niveau des attentes des fans mais finalement pas trop dégueu non plus. L’arrivée de Julius Randle et la Draft de R.J. Barrett notamment, qui assuraient un axe intérieur – extérieur au minimum solide autour d’un roster bâti bizarrement mais beaucoup plus expérimenté que celui des saisons précédentes. Mais trois semaines de basket plus tard le négatif a déjà pris le pas sur le positif puisque mis à part les bons débuts de Barrett ou les quelques belles promesses de Frank Ntilikina… pas grand chose à se mettre sous la dent au Madison. Taj Gibson semble avoir pris dix ans, Bobby Portis et surtout Marcus Morris sont les deux plus gros égoïstes/neuneus du game, Julius Randle est davantage un congélateur à ballon qu’une vraie plus-value, Kevin Knox semble avoir pris le parti des joueurs sus-cités en ne lâchant pas une gonfle, la rotation à la mène est flinguée, David Fizdale… pfiou, allez on arrête. Car de non-matchs en 22-0 dans la gueule face aux Bulls le début de saison à New York ressemble donc à un fleuve pas tranquille du tout, et il va donc falloir tenter de réagir très vite si cette joyeuse bande de cas sociaux ne veut pas entrer dans la légende de la franchise comme l’une des équipes les plus nulles de sa belle histoire, on n’exagère même pas. Mais cessons de regarder dans ce crasseux rétro et intéressons-nous à l’avenir…

Jusqu’au 8 décembre ? Les Knicks vont donc jouer neuf de leurs douze matchs à domicile, pas une promenade de santé annoncée vous allez le voir, mais toujours utile lorsque l’on a besoin de décoller, si tant est que l’on en soit capable bien sûr.

  • 14 novembre : contre les Mavericks
  • 16 novembre : contre les Cavs
  • 18 novembre : contre les Hornets
  • 20 novembre : @Philadelphie
  • 23 novembre : contre les Spurs
  • 24 novembre : contre les Nets
  • 27 novembre : @Toronto
  • 29 novembre : contre Philadelphie
  • 1er décembre : contre Boston
  • 2 décembre : @Milwaukee
  • 5 décembre : contre Denver
  • 7 décembre : contre Indiana

En diagonalant rapidement ce programme, on s’aperçoit aisément d’une chose : ça part piano piano et ça finit molto grosse branlo. Cinq matchs prenables à domicile sur les six prochaines rencontres (on dit pas que les Knicks ne peuvent pas gagner à Philly, on dit juste que le lait c’est meilleur que la Javel dans les Chocapic), puis un espèce d’hexagone de la mort qui verra les Knicks affronter cinq des dix meilleures équipes de la Ligue avant de finir la série contre Indiana, pas facile non plus. Pour faire simple ? Deux manières de voir les choses. Soit les mecs relèvent un peu la tête et offrent à leur public une parenthèse à peu près intéressante, on demande pas la lune, on demande juste à une équipe de basket de jouer au basket, soit on se retrouve dans un mois avec un chantier semblable à une prairie du Larzac un lendemain de festoche. Le pronostic de la maison ? Allez, une victoire contre les Cavs OU les Hornets, une autre face aux Spurs OU aux Nets, et un exploit sur le début du mois de décembre. Ce qui nous donne donc un bilan de 5-18 au 7 décembre, et on a presque l’impression qu’il faudrait applaudir.

Et comme on est du genre altruiste, pas comme lui, on vous file en avant première les stats de Marcus Morris sur cette série à venir, c’est totalement gratuit mais également complètement assumé.

  • 17 points à 6/19 au tir dont 2/8 à 3-points, 4 rebonds, 0 passe et 4 ballons perdus
  • 17 points à 6/19 au tir dont 2/8 à 3-points, 4 rebonds, 0 passe et 4 ballons perdus
  • 17 points à 6/19 au tir dont 2/8 à 3-points, 4 rebonds, 0 passe et 4 ballons perdus
  • 17 points à 6/19 au tir dont 2/8 à 3-points, 4 rebonds, 0 passe et 4 ballons perdus
  • 17 points à 6/19 au tir dont 2/8 à 3-points, 4 rebonds, 0 passe et 4 ballons perdus
  • 17 points à 6/19 au tir dont 2/8 à 3-points, 4 rebonds, 0 passe et 4 ballons perdus
  • 17 points à 6/19 au tir dont 2/8 à 3-points, 4 rebonds, 0 passe et 4 ballons perdus
  • 17 points à 6/19 au tir dont 2/8 à 3-points, 4 rebonds, 0 passe et 4 ballons perdus
  • 17 points à 6/19 au tir dont 2/8 à 3-points, 4 rebonds, 0 passe et 4 ballons perdus
  • 17 points à 6/19 au tir dont 2/8 à 3-points, 4 rebonds, 0 passe et 4 ballons perdus
  • 17 points à 6/19 au tir dont 2/8 à 3-points, 4 rebonds, 0 passe et 4 ballons perdus
  • 17 points à 6/19 au tir dont 2/8 à 3-points, 4 rebonds, 0 passe et 4 ballons perdus

Voilà sur ce petit point concernant les trois dernières et… les trois prochaines semaines de l’organisation Knicks. Gros virage mine de rien pour savoir si le squad de David Fizdale est complètement claqué ou simplement limité, parce que même si on est sûr de perdre, c’est toujours plus rassurant de savoir pourquoi.