Les Mavericks tapent leur record de points de la saison à Memphis : y’en a qui avaient un truc à se faire pardonner
Le 10 nov. 2019 à 10:16 par Benoît Carlier
En lendemain de défaite contre New York, chez l’avant-dernier bilan de la Ligue et sans Kristaps Porzingis économisé pendant les back-to-backs, on pouvait s’attendre à un Luka Doncic rouge de colère à Memphis la nuit dernière. Ça n’a pas manqué, les copains du banc des Mavericks venant une nouvelle fois prêter main forte au Slovène dans leur plus gros carton offensif de ce début de saison.
De retour sur les planches moins de 24 heures après s’être fait humilier par les Knicks à domicile, les hommes de Rick Carlisle avaient la dalle au moment de croiser un autre cancre de la Ligue qui a pour seule ambition de développer ses jeunes cette année. Mais en voyant que Tyus Jones était aligné dans le cinq de départ en meneur à la place de Ja Morant laissé au repos, on savait que les Grizzlies n’avaient pas grand espoir concernant ce match. Même sans la Licorne, lui aussi épargné pour ne pas prendre le moindre risque concernant son genou défaillant. Après des débuts accrochés, Memphis va peu à peu lâcher prise face à la puissance offensive des Mavericks, qui ont dépassé les 30 points dans chacun des quatre quart-temps du match. A partir de là, difficile de suivre le rythme, surtout sans son franchise player rookie et face à un jeunot pas non plus maladroit avec un ballon de basket dans les mains même s’il finit toutes ses phrases par “iche”.
On parle bien sûr du ROY 2019, El Matador qui est sortie de sa boîte pour tuer le match en début de deuxième mi-temps et s’assurer de passer les douze dernières minutes en survêt sur le banc. Avec 24 points dont 14 au retour des vestiaires, 14 rebonds, 8 passes et 2 interceptions en 29 minutes, Luka Doncic est dans ses moyennes sans forcer. Il a même eu le luxe de se reposer un peu en cette fin de B2B, pouvant dormir sur ses deux oreilles sur le banc pendant que ses coéquipiers prenaient soin du business comme on dit chez Sammy. A quelques petits détails près, les Mavericks ont failli rééditer la même performance que contre Denver où neuf joueurs du roster avaient terminé en double figure. Cette fois, ils ne sont que sept mais la marque est assez bien répartie, compliquant la tâche des Grizz en défense. On peut noter les coups de chaud de Tim Hardaway Jr. et ses 20 pions en sortie de banc dont 15 du parking. Justin Jackson (4/7 de loin), Maxi Kleber (3/5) et Seth Curry (3/7) ont permis à Dallas de terminer avec un joli 42,9% du centre-ville. Forcément, c’est plus compliqué de perdre comme ça et Dallas s’est offert un nouveau record offensif avec 138 unités au bout de 48 minutes. Pas mal sans l’une de ses deux stars et sans l’autre pendant l’intégralité du dernier quart-temps après avoir déjà joué la veille. A l’inverse, les spectateurs du FedEx Forum n’avaient jamais vu autant de points que cette saison. L’ère du Grit and Grind est définitivement terminée avec 125 points encaissés de moyenne lors des trois derniers matchs pour Memphis.
Les Mavericks se remettent à l’endroit après un petit accident de parcours contre les Knicks. De quoi récupérer la troisième place à l’Ouest ce matin et aborder les prochains déplacements à Boston et… New York un peu plus sereins.