Trae Young est à peine de retour et il est déjà dans les tours : 29 points, 13 passes, victoire face aux Spurs, tout est facile

Le 06 nov. 2019 à 07:23 par Giovanni Marriette

Trae Young 6 novembre
Source image : YouTube

Il n’aura finalement raté qu’un seul match, et compte tenu des circonstances à Atlanta son retour fait évidemment encore plus de bien que prévu. Trae Young est de retour pour jouer des mauvais tours, et le gamin est déjà… dans les tours. Restriction de minutes la nuit dernière ? Disons que ça ne l’a pas empêché de se servir des Spurs comme d’un vulgaire rouleau de PQ.

Les débuts furent pourtant compliqués. Quatre bananes envoyées au premier quart dont trois du parking, puis encore trois au second quart-temps, deux pauvres lancers rentrés et à la mi-temps les Spurs sont devant, on va dire que ce n’était peut-être tout simplement pas le bon soir. Mais ceux qui ont suivi avec attention le début de saison du meneur des Hawks savent qu’à tout moment ce cinglé peut prendre feu et ainsi s’approprier n’importe quel match. Jabari Parker avait haussé le ton dès l’entame ? DeAndre Hunter confirme qu’il est l’une des belles pioches de la Draft ? Cam Reddish a enfin retrouvé son shoot ? No way, le détonateur des Hawks cette nuit fait 1m85 tout mouillé et il présente une chevelure mi-bouclettes mi-calvitie. 2 points en première mi-temps et… 27 en deuxième, espèce de cinglé que tu es, et des Spurs complètement groggy par le réveil du petit monstre. Rudy Gay envoie des prières avec… huit secondes au chrono, LaMarcus Aldridge continue son début de saison en mode LaMarquise Edwige, Dejounte Murray passe à côté du match, et en face c’est donc notre bon vieux Trae Young qui se familiarise de nouveau avec les cercles NBA. 5/7 du parking en deuxième mi-temps, trois bombas qui clouent quasiment le match au dernier quart, et voilà comment les Hawks se retrouvent avec un bilan équilibré au matin d’une période qui les verra évoluer pendant 25 matchs sans John Collins.

29 points à 10/23 au tirs dont 5/10 de Cuba et 4/6 aux lancers, 2 rebonds, 13 passes et 2 steals en 30 minutes

Mais John Collins ou pas, Ronaldo pas Ronaldo, Trae Young s’en bat les miches et est donc reparti pour se faire une nouvelle collection de mixtapes en mode Curry 2016. Unstoppable comme Sia, incontrôlable comme Michael Youn, le petit moustachu a semble-t-il décidé de faire de cette saison sophomore son paillasson, dans la lignée finalement de ce qu’il avait proposé dès sa saison rookie une fois le All-Star Weekend passé. Une orgie de tirs du parking, une démo de clutchitude, le tout avec une impertinence qui rappelle évidemment un petit mec déjà cité dans cet article. Et il aura donc fallu au garçon quinze minutes environ pour se remettre dans le bain après une twist de cheville qui aurait très bien pu faire prendre un tout autre virage à sa saison. Se remettre dans le bain pour finalement inscrire 16 points dans le dernier quart, participer à coller un 38-22 évidemment rédhibitoire pour les Spurs, alors… on dit merci qui ?

Trae Young est revenu, il a vu, il a vaincu, toujours avec cette dégaine aussi incroyable que son talent et son apparente insolence. Ah tiens, c’était quand déjà la dernière fois que l’on utilisait l’adjectif “insolent” à tout bout de champ ? Décidément, les parallèles sont bien présents.

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