José Calderon sur le point de prendre sa retraite : il rejoint Melo dans la team des “jamais rappelés”
Le 05 nov. 2019 à 12:27 par Nicolas Derrien
Refusant d’entendre parler de la retraite cet été, José Calderon va devoir se rendre à l’évidence. Toujours orphelin en novembre, aucune franchise NBA n’a vraiment l’air intéressée par l’Espagnol ce qui pourrait bien signifier la fin de sa carrière.
Voilà presque une décennie et demie que José Calderon offre ses services en NBA. Arrivé en 2005, l’international espagnol est aujourd’hui sans franchise et se pose alors la question de mettre un terme à sa carrière. Alors qu’il contrait cette hypothèse cet été, il demeure sans proposition et envisage donc la fin. C’est l’occasion pour nous de revenir un peu sur la carrière du champion du monde 2006, qui est loin d’être médiocre. José arrive dans la Grande Ligue il y a maintenant 14 ans, en tant que joueur non-drafté. Il débarquera à Toronto, où il y effectuera le plus gros de sa carrière avec huit saisons au compteur. Puis, il voyagera ensuite dans six franchises différentes, soit un total de 895 matchs de saison régulière et 4o apparitions en Playoffs pour le globe-trotteur. Un bon petit bout de carrière mine de rien. D’autant que les statistiques individuelles sont très propres. On est sur une moyenne en carrière de 8,9 points et 5,8 passes par rencontre mais le plus impressionnant reste ses pourcentages avec 47% au tir, 40% du parking et 87% sur la ligne des lancers. Oui, oui, on n’est pas loin du 50/40/90 en carrière. Cependant, à 38 ans Calderon n’a plus les mêmes jambes, et même s’il se fait engager par une franchise, il n’aura pas un rôle important dans l’équipe. Il le sait et en parle au micro de Ben Golliver pour The Washington Post.
“Je n’étais pas certain d’être heureux si j’obtenais le même rôle que j’avais l’année dernière. Je ne jouais pas, j’aidais juste et je voyageais autant que les autres. Ma famille commençait à me manquer. L’autre jour, je regardais un match et je n’avais pas envie d’être sur le terrain. Ça rend les choses plus faciles. Quand le bon moment de l’annoncer va-t-il se présenter ? Ma retraite n’est pas officielle, mais presque. C’est le moment. Peut-être que dans les deux prochaines semaines, je vais faire une annonce officielle et remplir les papiers.”
Ses propos sentent quand même bien la fin de carrière et l’annonce officielle devrait arriver dans les deux semaines qui viennent. En attendant, le meneur s’occupe en assumant un rôle hors des terrains, au sein de la National Basketball Players Association. Selon Ben Golliver encore, Michele Roberts, directrice générale du syndicat des joueurs, a embauché Calderon comme adjoint spécial cet automne. Un poste qui plaît au vétéran car il peut toucher à tout et voir ce qui l’attire pour plus tard, lui qui a pour ambition de rejoindre le front office d’une franchise NBA par la suite.
C’est une fin de carrière un peu décevante pour José Calderon, qui n’aura pas eu le droit à sa dernière danse comme Dwyane Wade ou Dirk Nowitzki. Malgré tout, on se souvient de la carrière du meneur et notamment de ce qu’il nous aura fait subir avec l’Equipe de France. Mais allez, bon vent et sans rancunes.
Source texte : The Washington Post/Headlines