Kevin Love et Tristan Thompson ont détruit les Bulls : y’a pas que la jeunesse à Cleveland, y’a aussi des boss qui assurent
Le 31 oct. 2019 à 03:37 par Giovanni Marriette
Les deux compères avaient déjà fait la chanson aux Pacers, et on sait depuis cette nuit que ce n’était donc pas un one-shot mélancolique des années LeBron. Attention tout de même car la raquette des Bulls ne s’annonce pas comme la plus inviolable de la Ligue cette année encore, mais une chose est sûre, Kevin Love et Tristan Thompson semblent résolus à faire exister les Cavs cette saison.
Quand on parlait des Cavs il y a encore deux semaines de cela, la majorité des débats consistait à savoir comment Collin Sexton et Darius Garland allaient pouvoir cohabiter, notamment avec le morpion Jordan Clarkson qui ne traîne jamais bien loin. On essayait aussi d’imaginer comment Coach Beilein arriverait – ou non – à faire tourner un groupe bien jeune et bien vert, et on se demandait finalement si ces Cavs dépasseraient ou non les vingt victoires cette saison. Spoiler alert, quinze jours plus tard on se pose toujours les mêmes questions, mais deux hommes nous ont prouvé depuis le début de saison que c’est bien dans les vieux pots que l’on fait la meilleure confiote. Kevin Love, fermier/basketteur dont il ne faudrait quand même pas oublier l’existence, Tristan Thompson, un boule énormissime mais surtout une énorme boule… d’énergie, deux hommes qui ont donc – une fois de plus – porté leur équipe à la victoire cette nuit. Bien joué les soldats, ça doit quand même faire du bien d’avoir ce genre de mec dans ton équipe.
- Kevin Love : 17 points à 6/10 au tir et 4/5 aux lancers, 20 rebonds et 6 passes
- Tristan Thompson : 23 points à 11/19 au tir, 10 rebonds dont 5 offensifs et 5 contres
Et dans la foulée c’est toute la bande de l’Ohio qui assurait. En face le collectif des Bulls semblait enfin avoir retrouvé la trace d’un playbook, à mettre en parralèle aussi avec le niveau de l’adversaire bien sûr, mais tout ça restait insuffisant pour take the lead… et c’est finalement dans le dernier quart qu’un immense Tristan allait valider le boulot effectué durant la soirée. Une intensité de tous les instants pour le pivot canadien, une fin de match solide de Kevin Amour et de très bons apports des jeunes Sexton et Porter Jr., juste assez pour finir en boulet de canon et aller chercher une deuxième victoire en quatre matchs. Solide et sérieux, pas besoin de péter plus haut que leur cul mais tout de même une belle surprise pour une équipe dont on avait du mal à imaginer le niveau en ce début de saison. Moralité après dix jours de compétition ? La base n’a pas bougé, la Draft a permis de récupérer quelques bijoux, Tristan Thompson a envie de jouer au basket, Kevin Love est quand même une drôle d’upgrade… et ces Cavs ressemblent clairement à une vraie équipe, bien construite, une équipe qui emmerdera à coup sûr pas mal de monde cette saison à défaut de gagner des pelleteuses de match. Pour les Bulls par contre le chemin vers des soirées victorieuses s’annonce ardu, et Jim Boylen ressemble de plus en plus à un mec qui n’est… pas forcément l’homme de la situation.
Allez, on vous laisse car les conclusions hâtives ne sont plus très loin, alors on conclura simplement en vous rappelant que ce soir la Q Arena s’était mise en mode 2016, avec juste le bandeau et la couronne en moins. Congrats guy, faut continuer.