Russell Westbrook encore un peu plus dans l’histoire : deuxième plus grand nombre de triples-doubles all-time, Magic dans le rétro !

Le 27 oct. 2019 à 08:22 par Giovanni Marriette

Il fallait s’y attendre, et on était d’ailleurs passé à deux doigts lors de l’opener des Rockets face à Milwaukee. Russell Westbrook est sur une autre planète depuis trois ans et il a donc validé tout ce boulot cette nuit en devenant le deuxième joueur cumulant le plus de triples-doubles en carrière, dans toute l’histoire de ce jeu. Oscar Robertson, on arrive en courant.

Si la victoire de cette nuit face aux Pelicans ne rassure pas forcément les fans des Rockets, si James Harden a profité de la venue des Pels dans le Texas pour empiler un nombre de briques inconsidérable, Russell Westbrook a pour sa part préféré entrer dans l’histoire, en plus d’être le meilleur joueur de son équipe et donc l’une des principales raisons de la victoire de la nuit. Entrer dans l’histoire donc, grâce à une nouvelle performance solide, la deuxième en deux matchs, et qui fait donc de lui le number two all-time au nombre de triples-doubles en carrière. 28 points, 10 rebonds, 13 passes, bye-bye à un Magic Johnson beau joueur qui a pu en profiter pour y aller de son petit tweet, satané geek.

Congratulations to Russell Westbrook for passing me and having the 2nd-most triple-doubles in NBA history! https://t.co/y3KgYXsjJB

— Earvin Magic Johnson (@MagicJohnson) October 27, 2019

Un passage que tout le monde attendait tant le Brodie est sur une autre planète depuis trois ans, en attestent ses trois triples-doubles de… moyenne sur les trois dernières saisons. On croit rêver, oui mais non. Russell Westbrook tourne d’ailleurs à 26 points, 13 rebonds et 10 passes de moyenne après deux matchs, ça c’est pour ceux qui pensaient que son arrivée à Houston altérerait sa production. Pour les calculs à court terme ? Il manque donc désormais 42 triples-doubles au phénomène pour dépasser le GOAT en la matière Oscar Robertson. En sachant que le garçon est sur une moyenne de 31 sucreries par saison depuis trois ans et en connaissant sa dalle et son amour pour les chiffres, on imagine donc très clairement un bail qui pourrait tomber en début de saison prochaine, avec une grosse cote pour… la saison en cours, puisque RW a l’air bien décidé à ne pas perdre de temps. En poussant un peu plus dans l’excès de punchline ? Disons que si James Harden continue d’envoyer plus de saucisses par match qu’un boucher de Strasbourg chaque matin de marché, Russell devrait pouvoir collectionner les rebonds offensifs assez tranquillement. Pour les passes décisives ? Paraît qu’il existe à Houston une dizaine de mecs capables de transformer chaque passe en offrande. Pour le scoring ? Laissez-moi rire. Bref c’est en tout cas dans les prochains mois que l’ancien maire d’Oklahoma City, destitué par Damian Lillard, viendra souffler sur la nuque de l’immense Robertson, avant de prendre très probablement la tête d’un classement qui lui ressemble tellement. Et pour aller le chercher celui-là, messieurs Ben Simmons ou Luka Doncic par exemple, il faudra se lever de bonne heure.

Une marche de plus gravie par Russell Westbrook, avant de s’imposer très prochainement comme le plus grand des tripledoubleurs all-time. C’est peut-être pas ça qui lui fera gagner un titre mais quoiqu’il arrive le gonze restera comme l’une des figures de sa génération. Et ça, bague ou pas, eh bien ça n’est pas donné à tout le monde.