Le best-of des Rockets 2018-19 : allô Houston, c’est officiel, James Harden s’est posé sur Mars
Le 27 août 2019 à 09:54 par Maxime Thoinnet
En attendant la reprise des hostilités, TrashTalk paye une nouvelle fois son mois d’août et vous offre chaque jour le best-of 2018-19 de l’une des trente franchises NBA. Histoire de se mettre bien avant la reprise, histoire de ne pas oublier que le basket est le plus beau sport du monde, juste devant la pétanque du dimanche, celle qui se pratique une boule dans la main gauche et un verre de rosé dans la droite. Allez, highlights, les vacances c’est pour les autres.
C’est parti, vingt-sixième best-of de cette série spéciale N-1, synonyme d’un début de saison qui se rapproche inexorablement. Ça c’était pour la bonne nouvelle, mais passons tout de suite aux choses sérieuses.
Cette année, les Rockets ont encore frappé la Ligue d’un grand coup de savate. Commençant très mal la saison (merci pour la super intégration de Carmelo Anthony) avec seulement 11 victoires pour 14 défaites, autant dire que les fusées pyromanes étaient très mal partie dans la course pour le titre. Mais il a fallu qu’un James Harden très seul mais très, très, très chaud prenne un coup dans sa fierté. Résultat, une série invaincue de 32 matchs de suite à 30 points ou plus pour le barbu. Ah ouais, all-time le type. Finalement, grâce au MVP 2018, les Rockets ont fini la saison avec un bilan de 53 succès pour 29 matchs perdus et un quatrième spot de Playoffs. Donc si on regarde, de début décembre où Houston était quatorzième de Conf’ avec 14 défaites jusqu’à la fin de la saison, les Texans n’ont perdu que 15 fois et ont remonté dix places au classement. Hum… ok. Bon, seul bémol, Houston est encore tombé face à sa bête noire en postseason et le MVP et sa bande ont encore chuté face à des Warriors décidément trop forts pour eux.
Mais bon, Houston était quand même un belle équipe à regarder. Enfin, James Harden était un beau joueur à regarder. Décidément imprenable en 1 contre 1 – sa série de matchs à 30 points ou plus était surnommée “The Unguardable”, c’est dire -, El Barbudo a régalé les fans et surtout martyrisé les filets. Enchaînant filoche sur filoche, stepback sur stepback. Et peu importe le défenseur (coucou Jamal Murray et les autres loulous), le septuple All-Star trouvait toujours LA faille pour détruire son adversaire. Et ensuite, c’est soit un missile envoyé directement depuis la Lune, soit un petit dunk bien sec qui a du mal à traverser la gorge des défenseurs, soit une passe laser pour un de ses potes derrière l’arc ou pour Clint Capela, toujours en orbite dans la peinture. Du coup, bah ça fait une saison à 36,1 points et 7,5 assists de moyenne et une toute petite sacrée présence dans notre best-of. Mais comme on dit, il faut cinq joueurs sur un terrain et les copains de Ramesse ont bien fait le taf eux aussi. Avec Chris Paul en meneur gestionnaire, distributeur et bon shooteur à ses heures perdues, le number 13 avait un lieutenant de choix à ses côtés. Pour compléter le backcourt, c’est Eric Gordon qui pouvait mettre des gros téjeus du parking, mais surtout foncer comme un malade et aller planter un énorme tomar sur des arceaux bien victimisés entre lui, et surtout le Clint. Parce que Clint ne sait pas faire dans la finesse. Arborant une petite mèche blonde – comme si ses cheveux avaient brûlé au décollage de l’OVNI -, quand le Cap s’accroche à un cercle, il en profite pour mettre un gros coup de biceps et montrer au pivot adverse (on dit bonjour à Rudy Gobert s’il vous plaît) que sous le panier, c’est lui le patron. Enfin, pour compléter le best-of et le cinq majeur, on peut dire que les lancers dans le corner de P.J. Tucker sont parfois assez stylés. En même temps, mettre Tucker dans le corner c’est un peu comme dire à Steph Curry de shooter qu’à neuf mètres. Il est dans son moule le bonhomme. Quelques autres garçons méritent aussi un petite mention de notre part. Austin Rivers, qui a dû prendre pas mal de cours auprès du barbu, nous a sorti des actions assez stylées et semble avoir step-up par rapport à ses années Clippers et compagnie. Enfin, comment faire un best-of de Houston sans parler de Gerald Green ? L’un des plus grand mystères (surtout capillaire) de la NBA, capable de faire des matchs à 13 sur 5 au tir et le lendemain être à 0 sur 56. En tout cas chacun apporte sa petite touche au jeu de Houston.
Sur le plan de jeu, que ce soit en attaque ou en défense, les Rockets ont montré une vraie bonne entente dans le groupe et ça se ressent sur le terrain. Bon, malgré les objectifs, des fois il y a des os plus durs que d’autres, comme celui de Golden State. Mais avec la Free Agency que vient de réaliser Houston, ils seront très probablement en Playoffs l’année prochaine. Attention quand même, James Harden a déjà dépassé la moitié de sa carrière.