Les Wolves attendent beaucoup plus d’Andrew Wiggins : le Canadien a au moins 147 millions de raisons de se réveiller
Le 23 août 2019 à 15:37 par Joël Kadima
Andrew Wiggins va-t-il vraiment exploser un jour ? On attend toujours et le nouveau président des opérations basket à Minneapolis, Gersson Rosas, patiente aussi avec nous. L’envol du first pick 2014 ferait du bien aux Wolves la saison prochaine mais seul le Canadien sait ce qu’il nous prépare pour la rentrée.
Gersson Rosas a raison de mettre un peu de pression sur Andrew Wiggins. Le gars n’a pas confirmé la hype qui avait entouré son arrivée en NBA. Du coup, dans les bureaux des Wolves tout là-haut, le numéro 22 est attendu au tournant pour faire mieux que ce qu’il a montré lors de ses cinq années premières années en NBA. Avec deux premiers choix de Draft en comptant aussi Karl-Anthony Towns, la franchise du Minnesota pouvait espérer mieux qu’une simple apparition en Playoffs (c’était en 2018 avec un seul match gagné lors du premier tour face aux Rockets). Sinon, pas grand-chose de plus à se mettre sous la dent depuis que Drew est arrivé. Pour marquer sa prise de position, Gersson Rosas souhaitera changer cela et ça passera évidemment par un grand Andrew Wiggins selon ses propos au micro de Dane Moore :
“Pour obtenir le succès que nous espérons, il doit être l’un de nos contributeurs majeurs. Pour être honnête avec lui, il a besoin de continuité que ce soit en termes de coaching, de philosophie de jeu, de stratégie et de style de jeu. Et nous pensons qu’il sera l’un des bénéficiaires de notre style de jeu cette année. […] On a besoin qu’il soit inarrêtable.”
Sur le papier, Andrew Wiggins pourrait le devenir avec du travail et plus de sérieux. On sent que son jeu offensif peut être vraiment difficile à défendre et c’est en partie sur lui que repose l’avenir de son équipe. A 24 ans, le natif de Toronto n’est plus un gamin et il va devoir assumer ses 122 millions de dollars sur quatre ans qui restent dans son contrat. Cela passera par une augmentation statistique significative, lui qui tournait à 18,1 points à 41,2% au tir et 33,9% de loin la saison dernière. On est en droit d’en attendre un peu plus de la part d’un ancien first pick, surtout qu’il est épargné par les blessures depuis le début de sa carrière avec seulement 10 rencontres manquées en cinq ans. Le président du coin semble vouloir miser sur la continuité et la jeunesse avec l’arrivée de Jarrett Culver en tant que sixième choix de la dernière Draft. A eux de passer des paliers pour se faire une place au sein de la terrible Conférence Ouest.
Andrew Wiggins le reconnaissait lui-même, il n’a pas toujours répondu aux attentes. C’est l’occasion de repartir à zéro avec un front office flambant neuf qui semble lui faire confiance. Son manque de régularité et sa maladresse ont été des points fréquemment soulignés par son entourage. On espère que ces mots ont été entendus et que c’est ce qu’il a profité pour travailler durant son été, lui qui a mis un lapin à la fédération pour le Mondial.
Source texte : NBC Sports