NBA Flashback 2018-19 #41 : ce jour où Mario Hezonja a mis LeBron James à son tableau de chasse, kamoulox level 10 000

Le 10 août 2019 à 08:11 par Julien Dubois

Source image : Youtube

La saison 2018-19 est à peine écoulée qu’elle nous manque déjà. Comme chaque été, TrashTalk vous propose donc de revenir sur ces événements qui nous ont fait vibrer, sursauter, rire ou pleurer, histoire aussi de garder notre belle NBA en tête H24 et douze mois sur douze. Allez, coup d’œil dans le rétro histoire de se rapprocher tranquillement… de la reprise. Comment ça on se repose l’été ? Comment ça on est des geeks ?

Parfois, tout va mal et pourtant on trouve un moyen de se consoler, quelque chose nous donne le sourire. Vous avez 12 ans et dans cette après midi d’été, vous aviez prévu de sortir voir vos copains pour faire un foot ou un basket, le kif. Seulement, le dieu de la météo en a voulu autrement et un orage s’abat sur votre ville, l’horreur, tous vos plans tombent à l’eau et vous allez vous ennuyez comme un rat mort. Tout va mal. Dépité, vous allumez votre télé et surprise, TF1 diffuse Harry Potter, votre après-midi est refaite et malgré la tristesse d’origine, vous êtes consolé. Flashback sur un match tout pourri, certes, mais dont la conclusion nous fera bondir de notre siège.

Nous sommes dimanche et la NBA nous propose, à heure française, un superbe match : Lakers-Knicks. Maintenant que vous avez compris la blague, on vous le dit, le match était pourri. Aucune défense, des paniers faciles des deux côtés et une envie moins forte que pour un match de départ’ un dimanche matin après une cuite. Bref, le genre de match où on est plus concentré sur notre pizza que sur notre PC, pas kiffant. Le King fait de tout et en grande quantité, sans forcément le faire bien, Kevin Knox s’improvise sniper et Emannuel Mudiay enfile le costume de franchise player. 62-66 à la mi-temps, ça en dit long sur la qualité défensive. Les Lakers semblaient ensuite s’envoler vers la victoire mais une belle entente d’équipe du côté de New York et LeBron ‘4/15’ James vont aider le Madison à espérer. Les astres s’alignent, et l’une des séquences les plus what the fuck de la saison s’annonce…

124-123, une dizaine de seconde à jouer, balle au numéro 23, il faut croire que c’est une tradition dans le basket. Mario Hezonja est en défense sur l’homme, lui qui a pris tarif pendant toute la rencontre. Le King lance son drive tête baissée, et on imagine déjà la scène : pris de vitesse Mario ne pourra pas le suivre, et, avec la finesse qu’on lui connaît, LeBron finira d’une façon ou d’une autre sous le cercle et voilà, retour à Los Angeles, victoire Lakers. Aucune surprise dans ce merdico alors on ne s’attend à rien et la seule excitation de voir le King célébrer nous fait rester devant notre match. Seulement voilà, parfois, des choses particulières se passent et c’est ce qui arriva ce soir-là : Mario reste au contact et James n’arrive pas à s’en défaire, l’horloge tourne et le meilleur joueur en ville doit prendre une décision. Coup d’épaule en entrant dans la raquette, fadeway en se servant du rebond, un grand classique pour LeBron qui espère se dégager pour déposer un shoot au-dessus du grand croate. Ce dernier, gainé comme un piquet, résiste au choc avec le King et plonge au contre sur son shoot. Plus grand et avec un meilleur timing, il bloque le ballon qui n’a même pas le temps de décoller des mains du joueur des Lakers. Fin de match, victoire des Knicks. LeBron fonce au vestiaire, tête baissée, conscient de ce qu’il vient de se passer. De l’autre côté, Mario le fixe, mi-provoquant, mi-fier, mi-incompréhensif avant de foncer célébrer avec ses petits copains au milieu du terrain. Wow, est-ce qu’il vient vraiment de se passer tout ça ou… est-ce que c’était un rêve ?

Mario Hezonja blocked LeBron to secure the win and then stared him down… 😳 pic.twitter.com/PCGuGDukJe

— NBA on TNT (@NBAonTNT) March 17, 2019

L’un des cinq meilleurs joueurs de l’histoire s’est donc fait contrer par Mario Hezonja, au buzzer, et pour la gagne. Et parfois, un silence vaut mieux que mille mots. Très, très bizarre.