NBA Flashback 2018-19 #32 : ce moment où l’on s’est dit que le All-Star Weekend serait cool mais en fait bah non pas terrible
Le 01 août 2019 à 07:59 par Giovanni Marriette
La saison 2018-19 est à peine écoulée qu’elle nous manque déjà. Comme chaque été, TrashTalk vous propose donc de revenir sur ces événements qui nous ont fait vibrer, sursauter, rire ou pleurer, histoire aussi de garder notre belle NBA en tête H24 et douze mois sur douze. Allez, coup d’œil dans le rétro histoire de se rapprocher tranquillement… de la reprise. Comment ça on se repose l’été ? Comment ça on est des geeks ?
Ah le All-Star Weekend, période toujours un peu ambivalente lorsque l’on est fan de NBA. T’as envie de te psoer devant et de kiffer, mais tu sais pertinemment que ça risque d’être un peu claqué… mais tu regardes quand même. T’as envie d’expliquer à ton petit cousin de dix ans qu’il ne faut pas se fier à ce week-end là si tu veux découvrir la NBA mais en même temps… on parle quand même du plus gros rassemblement de stars de l’année. Chaque année d’ailleurs, tu te dis que ce sera enfin cool, mais tu sais au fond de toi comment ça finira. Tant d’émotions divergentes pour toujours le même résultat : tu regardes, tu te fais chier, mais tu regarderas encore la saison prochaine, en te plaignant mais en regardant.
L’édition 2019 de ce All-Star Weekend ? Elle n’a évidemment pas dérogé à la régle : c’était cla-qué-au-sol. Du bon toutefois hein, mais globalement on se sera une fois de plus bien emmerdé, à Charlotte cette fois-ci, en regrettant quasiment chaque seconde de trois nuits que l’on aurait pu utiliser d’une bien meilleure manière, à dormir par exemple. Petit résumé rapide de ce week-end étoilé ? Allez, let’s go.
Les cainri avaient perdu trois des premières éditions ? Il fallait donc que ce charivari cesse. Ce sera finalement chose faite mais pas forcément grâce à l’intensité défensive démontrée, quelle surprise. Le king de la soirée ? Un Kyle Kuzma qui n’aura quasiment rien raté, en même temps difficile de chier des dunks sans défenseur et des tirs non-contestés. Le score ? 161-144, un vrai score de match de basket.
Un festival de “qui sera le plus lent”, sauvé par les gamineries de Luka Doncic ou Trae Young, décidément ces deux-là sont liés à vie. La victoire finale de Jayson Tatum, la prestation sérieuse, si si, de Nikola Jokic, et une entrée bien fade pour ce samedi soir. En même temps comment attendre monts et merveilles de mecs qui slaloment entre des plots et qui font des lay-ups, on le fait juste deux fois par semaine à l’entraînement.
C’était peut-être l’évènement le plus attendu de la soirée. parce qu’il y avait les Splash Bro et même le frère de Steph, parce qu’il y avait Dirk Nowitzki, parce qu’il y avait peut-être les huit meilleurs shooteurs de la Ligue ou pas loin. A l’arrivée ? Buddy Hield en finale, Steph Curry en finale, et… Joe Harris qui impose sa barbe et son poignet au nez et à la… barbe de tous. La hipsterie n’est jamais finie.
John Collins, Miles Bridges, Dennis Smith Jr. et Hamidou Diallo, tel était le plateau assez excitant de ce Slam Dunk Contest made in Charlotte, 28 ans après avoir vu Dee Brown (membre du jury cette nuit) l’emporter en dabant lors du dernier All-Star Weekend ayant eu lieu dans la ville de Gainsbourg et Corday. Ce qu’il faut retenir ? Un Miles Bridges qui ne supporte pas la pression, et un John Collins qui s’éclate le tibia contre un avion, parce que cette phrase a toute sa place dans le résumé d’un All-Star Weekend. Le vainqueur ? Hamidou Superman Diallo, qui aura fait exploser le Spectrum Center au moins quelques secondes, alors que Dennis Smith Jr. ou J. Cole faisanet eux aussi le spectacle. Un moment fun mais sans plus, bien mieux que certaines éditions récentes (coucou 2017), même si on a évidemment connu BIEN mieux (poke 2000 ou 2016).
The match of the zétoiles, congrégation de millions et d’égos, réunion de superstars en mission marketing. Niveau basket ? Une victoire de la Team LeBron face à la Team Curry, un Giannis à 38 points à 130% au tir au moins, un Dirk Nowitzki qui fait bander la salle durant trois minutes, et finalement un Keke Durant élu MVP grâce à la victoire des siens, acquise grâce à cinq minutes de semblant de défense en fin de match. C’était pas nul nul, mais c’était pas gégé non plus, on dira donc que ça aurait pu être pire, le genre d’analyse que vous ne retrouverez nulle part ailleurs mais en même temps, faut-il vraiment débriefer un All-Star Game ?
Une édition réussie, ce qui ne veut pas dire non plus qu’on sera tombé de nos chaises ce week-end là. Disons que personne ne s’est blessé et que tout le monde a pu se reposer (sauf nous), disons que l’année prochaine… bah on reviendra. Qu’est-ce qu’on est con parfois, mais en même temps on ne peut pas s’en passer.