Team USA remporte le Rising Stars 161-144 : défenses resserrées et systèmes ingénieux, telle était donc la recette

Le 16 févr. 2019 à 05:55 par Giovanni Marriette

Marvin Bagley III

C’était le premier gros rendez-vous de ce week-end bien rempli, un affrontement plein de bonne humeur entre les meilleurs prospects de NBA, avec comme toile de fond le duel entre les États-Unis et le reste du monde. La Team World qui avait d’ailleurs remporté les deux dernières éditions et qui menait trois victoires à une avant ce match, poke Golden State Warriors. Qué pacito cette nuit à Charlotte ? On vous raconte tout ça entre les cafés n°30 et 31 du week-end.

Pour être très honnête, on s’attendait pas à une démonstration tactique de la part des vingt joueurs de ce match, coachés cette nuit par… Kyrie Irving pour la sélection cainri et Dirk Nowitzki pour les internationaux. Les deux coachs attiraient d’ailleurs une bonne partie des spotlights dans un début de rencontre joué à 200 à l’heure sans aucune défense à se mettre sous la dent. Teasing, les quarante minutes seront du même acabit, en un seul mot. Ben Simmons qui envoie la sauce d’entrée mais qui ne nous gratifiera finalement pas du tir à 3-points que tout le monde attendait, Jayson Tatum qui lui répond illico pesto rosso, et on partait sur un match à 200 points par tête, et en même temps c’est bien pour ça qu’on avait mis le réveil. Un Rising Stars Challenge est davantage là pour nous faire admirer les prouesses athlétiques de ses protagonistes et pour cela le public du Spectrum Center aura été gâté, encore heureux me direz-vous. Marvin Bagley qui tape des 360 en contre-attaque (il n’y eu QUE des contre-attaques), De’Aaron Fox qui se la joue John Stockton mais en beaucoup plus swag (16 assists pour lui), Ben Simmons qui se prend pour LeBron en posant des sacs tous aussi puissants les uns que les autres, c’est ça qu’on veut les fratés. Trae Young qui fait péter un petit pont à Josh Okogoat et qui fait feu six fois du parking de sa prison cubaine, John Collins qui représente également les Hawks en nous teasant le Slam Dunk Contest de ce soir, c’est ça qu’on veut les sistas.

83-71 Team USA à la mi-temps, mais quelle intensité diabolique, et une deuxième qui sera dans les mêmes lueurs que la première, avec un duel s’organisant entre Kyle Kuzma et Trae Young pour savoir lequel des deux repartirait avec le trophée de MVP. Car oui, la Team USA gérait tranquillement son avance et dans la bonne humeur, bien décidée à ne pas se faire botter les seufs une troisième année consécutive. Donovan Mitchell nous gratifiait alors de la tentative d’auto alley-oop la plus misérable de l’histoire mais le chrono filait et ce sont donc nos amis américains qui l’emportaient finalement 161-144 après un énorme lock-down défensif (non) dans le dernier quart.

Honneur lavé, si tant est que les mecs en aient réellement quelque chose à faire, et un Kyle Kuzma MVP qui profite donc de la pause pour prendre un bon bol d’air après un début de mois de février tendax qui aurait bien pu l’envoyer exhiber ses tatoos dans la bayou. Allez, porte refermée pour cette année, et on se retrouve dans un an pour regarder Sekou Doumbouya postériser Zion Williamson.

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