NBA Flashback 2018-19 #31 : ce jour où Joakim Noah est réapparu sur nos écrans, toujours aussi possédé

Le 31 juil. 2019 à 08:26 par Julien Dubois

La saison 2018-19 est à peine écoulée qu’elle nous manque déjà. Comme chaque été, TrashTalk vous propose donc de revenir sur ces événements qui nous ont fait vibrer, sursauter, rire ou pleurer, histoire aussi de garder notre belle NBA en tête H24 et douze mois sur douze. Allez, coup d’œil dans le rétro histoire de se rapprocher tranquillement… de la reprise. Comment ça on se repose l’été ? Comment ça on est des geeks ?

Certaines personnes disparaissent parce qu’elles partent en expédition dans un pays lointain, parce qu’elles se trouvent un compagnon et ne sortent plus jamais voir leurs potes, ou parce qu’ils se découvrent une passion pour la NBA et qu’ils ne sortent plus de chez eux. Bref, une fois disparues, on s’habitue à ne plus les voir, on fait autrement, mais lorsqu’elles réapparaissent on a un sentiment bizarre, comme si on était monté dans la DeLorean et que le passé revenait au goût du jour. En l’occurrence, on parle d’un joueur de basket qui s’était reconverti en lanceur de briques parce qu’il ne trouvait plus de boulot. Enfin c’est peut-être l’inverse, on ne sait plus trop. En tous cas, il est revenu d’un coup sur nos écrans, toujours aussi déterminé. 

L’histoire de Joakim Noah, on la connaît et elle nous a tous un peu bouleversé. Un Français, épanoui dans la plus grande Ligue de basket du monde qui finit par tomber dans l’oubli, empêtré dans une franchise à l’arrêt et condamné par un contrat exorbitant. Résultat des courses, il est sorti de nos vies et nous avons commencé à l’oublier. Seulement, le garçon ne se laisse pas mourir et décide de repasser à l’attaque. Une occasion se présente du côté de Memphis et il la saisit pour se faire kiffer, d’abord, mais également pour rappeler qu’il est capable du meilleur sur un terrain de basket. Le premier “défenseur de l’année” français de l’histoire nous a montré cela avec une saison à faire kiffer les accrocs de basket que l’on est.

7,1 points, 5,7 rebonds et 2,1 passes en 16 minutes, pas clinquant mais y’a du très bon là dedans

En sortie de banc d’une équipe de Memphis mi-tank mi-ours, le Frenchie s’est offert des matchs bien energizant avec l’énergie qu’on lui connaît. Ça pick, ça roll, ça demande des ballons en tête de raquette, ça tente des drives mais surtout ça dunke fort. Au four et au moulin quand il était sur le terrain, on ne compte pas les fois où il s’est accroché au panier en criant de rage… enfin c’est surtout qu’on n’a pas réussi à compter. Assis bien au fond de notre canapé, on l’a vu poser des double-doubles bien sales sur la tronche des Clippers (22 points, 11 rebonds) ou des Pelicans (19 points, 14 rebonds), le tout avec une aura qu’on lui connaît, agaçante certes car arrogante, mais surtout qui suscite l’intérêt. Le gars donne l’impression de pouvoir mourir sur le terrain mais surtout de se faire plaisir de pouvoir enfin rejouer. La devise “no easy basket” lui convient parfaitement avec des séquences où le mec hissait les barbelés et fermait complètement l’accès au cercle. Un régal. De notre côté, on à notre action favorite : énorme dunk et cri de rage qui se termine en faute technique, change rien Jooks, on t’aime comme ça.

Sacrée deuxième partie de saison pour ce qui pourrait être le jubilé de Joakim Noah en NBA. Annoncé en Nouvelle-Zélande la saison prochaine, on se réjouit de l’avoir revu sur un parquet NBA. Ça nous a aussi permis de nous rappeler de l’époque des Bulls et de nous rendre compte qu’on avait oublié sa bouille de grand fou.


Dans cet article