Ian Clark s’envole à son tour pour la Chine : on lui a fait croire que c’était pour Team USA, mais ce sera plutôt pour les Xinjiang Flying Tigers

Le 31 juil. 2019 à 11:59 par Julien Dubois

Ian Clark
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La période des transferts semblent toucher à sa fin mais pourtant, certaines équipes agissent en douce pour récupérer des joueurs plus ou moins bon, souvent moins que plus. De plus, les équipes NBA sont plutôt remplies alors il faut trouver des portes de sorties, et ça tombe bien parce que, aujourd’hui, la Chine ouvre ses grands bras à Ian Clark.

Ian Clark est champion NBA 2017 avec les Warriors, et en ayant clairement joué son rôle à l’époque. Après six ans d’expérience en NBA, l’arrière ne semble pas avoir trouvé d’équipe pour lui l’année prochaine. Auteur de 60 matchs l’an passé, à 6,7 points moyenne, avec des pourcentages médiocres, Ian ne rentre pas dans les nouveaux plans de New Orleans. On s ‘étonne quand même qu’aucune équipe ne lui ait rien proposé, surtout quand on voit que des gars comme Dragan Bender ont trouvé un contrat… Clark possède quand même une petite expérience en postseason et se rend complètement compte du rôle qu’il doit jouer et ne tentera jamais d’en sortir. Mais bon, Oncle Sam tourne le dos à Ianou, qu’à cela ne tienne, le garçon ne se laisse pas déstabiliser et s’envole pour la Chine, direction les Xinjiand Flying Tigers selon Emiliano Carchia de Sportando.

Premier point important à souligner, l’arrière ne sera pas trop déstabilisé, il passe d’une franchise nommée Pelicans, un animal volant, à une nommée Flying Tigers, un truc volant également. Hormis cela, il risque d’embrasser un rôle bien différent l’an prochain. NBAer globalement confirmé, il aura un vrai temps de jeu et sera très certainement titulaire, ça va lui changer. Il jouera avec Kevin Séraphin qui s’est, lui aussi, récemment engagé avec le club de Ürümqi. Tous deux rejoignent un autre ancien joueur de NBA, Jarnell Strokes. Comment ça vous ne connaissez pas ? Il a quand même 28 matchs NBA à son actif le gars. En creusant un peu dans les bas-fonds des signatures, on découvre également que James Nunnally et Ekpe Udoh vont également jouer en Chine la saison prochaine. Vous vous en foutez ? Pas étonnant. La CBA tente d’attirer les talents déchus de NBA pour augmenter son niveau de jeu et son exposition médiatique. C’est donc la course pour posséder un joueur ayant joué aux States le plus longtemps possible, coup gagnant pour Xinjiang qui récupère les 330 matchs de Clark, direction le titre pour eux.

À l’instar du triangle des Bermudes, le championnat chinois ressemble à un point sur lequel les joueurs s’échouent pour tenter de se relancer ou de simplement finir leur carrière en douceur. On reste connecté au cas où d’autres signature d’une importance de la sorte venaient à arriver. « Allô Melo, c’est ton tour maintenant. »

Source texte : Sportando