NBA Flashback 2018-19 #15 : ce jour où Anthony Davis a récité la définition du mot “indéfendable” aux Mavericks

Le 15 juil. 2019 à 12:32 par Giovanni Marriette

La saison 2018-19 est à peine écoulée qu’elle nous manque déjà. Comme chaque été, TrashTalk vous propose donc de revenir sur ces événements qui nous ont fait vibrer, sursauter, rire ou pleurer, histoire aussi de garder notre belle NBA en tête H24 et douze mois sur douze. Allez, coup d’œil dans le rétro histoire de se rapprocher tranquillement… de la reprise. Comment ça on se repose l’été ? Comment ça on est des geeks ? 

Anthony Davis est ce genre de basketteur ultime qui possède absolument toutes les qualités nécessaires pour dominer dans son sport. Plus grand que les autres, plus costaud, plus rapide, bon dribbleur, une détente de martien, un bon shoot de près, un bon shoot de loin. D’après nos sources ? AD ferait également très bien les hot-dogs, il serait également capable de réaliser parfaitement des travaux de peinture, de carrelage, et il posséderait également un bon background de couvreur-zingueur, de plombier et d’électricien. Vraiment dommage que cet affreux mono-sourcil vienne gâcher ce tableau parfait, un peu comme si la Joconde avait une verrue immonde sur la joue. Comme quoi personne n’est parfait, mais là on cherche vraiment la petite bête.

Lorsque l’on se souviendra de la saison 2018-19 d’Anthony Davis, on se rappellera davantage de la moue boudeuse du joueur suite au leak de son départ quasi acté aux Lakers. Une demi-saison à nous faire croire à une blessure au moindre prout, et une saison gâché pour sa franchise qui se rattrapera heureusement par chance lors de la Lottery. Plus souvent dans les gossips que dans les boxscores le Tonio, mais tout de même quelques matchs de mammouth comme quasiment lui seul sait le faire. Exemple ? Ce soir du 28 décembre 2018 face à Dallas, aka la raquette préférée de ton intérieur préféré. Et si l’on s’attendait tous au carnage habituel, on aura finalement droit… à une véritable boucherie. Défaits deux jours plus tôt à… Dallas avec un match horrible d’AD (32/18, nul nul nul), les Pels ont donc l’occasion de se venger à la maison et c’est évidemment le nouvel Angelino qui va s’occuper de tout. Dans un match qui verra également Luka Doncic pisser sur toute la Louisiane, Anthony Davis va décider de faire de Maxi Kleber son esclave. L’homme au blase de sandwich prend une purée Mousline énorme dans la gueule dès le premier quart et tous ses petits copains suivront jusqu’au bout de la nuit, bien incapables d’arrêter la bête qui ira jusqu’à call game dans la dernière minute. Propre, le Tonio qu’on veut voir tout le temps, tout simplement.

48 points à 20/32 au tir et 8/11 aux lancers, 17 rebonds, 4 passes, 2 steals et 2 contres en 43 minutes

Du Antonne dans le texte, le genre de match que le pépère nous a habitué à déguster lorsqu’il est focus sur le match et pas sur sa future destination. Et il en aura quand même lâché quelques unes des mixtapes le garçon, même si la quantité y était moins pour ce dernier exercice sous les couleurs de NOLA. Un 32/16/8/3/3 pour débuter sa saison à Houston, un 32/15/7/4 face à Chicago, un énorme five by five à Philly le 22 novembre (12/16/6/5/5), 43/17 contre New York et 40/8/8 sur Nikola Jokic, 41 points à Miami, 36/19/8 à Charlotte, 44/18 contre le Thunder, 30/20 face aux Lakers et 46/16 contre les Clippers, 34/26 à Brooklyn… bref quelques coups de chaud absolument incroyables mais dont la rareté nous ferait presque passer sa saison pour une saison ratée. Une preuve affolante de la perfection à laquelle nous a habitué Anthony Davis, une perfection que les fans des Lakers auront donc la chance de découvrir chaque soir à partir de la fin du mois d’octobre.

Quelques lignes qui rappellent en tout cas qu’en pleine possession de ses moyens Anthony Davis reste à ce jour… LE mec le plus indéfendable de la Ligue. Zé-ro-dé-bat. la preuve en image, et vous pouvez bien mettre n’importe quel Maxi Kleber en face, le résultat sera le même…