NBA Flashback 2018-19 #13 : ce jour où Joel Embiid ne pleurait pas encore, c’est plutot la défense des Pacers qui était en larmes

Le 13 juil. 2019 à 09:58 par Giovanni Marriette

Joel Embiid
Source image : YouTube

La saison 2018-19 est à peine écoulée qu’elle nous manque déjà. Comme chaque été, TrashTalk vous propose donc de revenir sur ces événements qui nous ont fait vibrer, sursauter, rire ou pleurer, histoire aussi de garder notre belle NBA en tête H24 et douze mois sur douze. Allez, coup d’œil dans le rétro histoire de se rapprocher tranquillement… de la reprise. Comment ça on se repose l’été ? Comment ça on est des geeks ? 

Dominer. Verbe du premier groupe, synonymes : acculer, écraser, assujettir, étouffer, commander, conquérir, contenir, contraindre, dépasser, diriger, discipliner, domantasaboniser, dompter, dresser, enchaîner, en imposer, envoûter, gouverner, kyleoquinner, l’emporter, maîtriser, manier, mener, mylesturner, posséder, prédominer, régenter, régir, régner, surpasser, surplomber, thadyounger, triompher, tyranniser, vaincre, être le maître, être supérieur à. Autre synonyme : Joel Embiid face aux Pacers.

On a encore l’image de ce pauvre Joel Embiid quittant le parquet de la Scotiabank Arena toutes larmes dehors, victime malheureuse de l’un des plus gros shoots de tous les temps signée de la main PMU de Kawhi Leonard. Une sacrée leçon de vie pour un joueur encore bien jeune, qui se servira probablement de cet échec comme d’une motivation énorme la saison prochaine. Avant cette épique Finale de Conférence ? Il y a eu une régulière, et durant cette régulière la re-sta camerounaise a pu se mettre cette fois-ci dans le rôle – plus agréable – de l’agresseur. Ce fut par exemple le cas ce soir du 14 décembre au Wells Fargo Center, lors d’une rencontre dont les intérieurs d’Indiana doivent encore se rappeler. En même temps leurs fesses sont depuis marquées au fer rouge, ça aide à se souvenir…

40 points à 13/22 au tir et 13/16 aux lancers, 21 rebonds, 3 passes, 1 steal et 1 contre en 34 minutes

Un massacre. Du début à la fin du match Joel Embiid va faire passer la rotation intérieure des Pacers pour une bande de joueurs de flûte, enfonçant tour à tour Thaddeus Young, Kyle O’Quinn, Domantas Sabonis et surtout ce pauvre Myles Turner, pourtant l’un des tous meilleurs défenseurs de la Ligue. Au poste, ballade. Ligne de fond, ballade. Rebond offensif, ballade. Dans le périmètre ? A votre avis. Une mixtape de 34 minutes qui rappellera au monde qu’à 200% physiquement (on s’en rapproche) et surtout mentalement (va falloir bosser)… Jojo est peut-être bien l’intérieur le plus inarrêtable de toute la NBA. Trop rapide, trop adroit, trop dans les fondamentaux, trop tout.

Un match qui prouve donc que quand Jojo veut Jojo a, et les exemples durant la régulière sont nombreux. 27,5 points, 13,6 rebonds, 3,7 passes et 1,9 contre pour une troisième saison seulement excusez du peu, et quelques cartons déjà mémorables pour ses pauvres victimes… 41 points, 13 rebonds et 4 contres face aux Clippers, 42/18/4/4 contre les Hornets, 35/18 à Miami, 33/17/6 face aux Nets, 42/18 à Phoenix, 33/19 contre les Spurs, 26/20/5 à l’Orakeul, 37 pions contre Toronto ou les Lakers… bref une collection de boucheries à faire convulser n’importe quel vegan qui se respecte. A l’arrivée une deuxième saison consécutive à plus de soixante matchs, on respire en Pennsylvanie, et si quelques bobos l’ont emmerdé en Playoffs on sent désormais que ses problèmes physiques viennent plutôt… de sa préférence pour les Big Mac plutôt que les haricots verts et la laitue.

Une domination quasiment sans équivalent en NBA, voilà ce dont Joel Embiid est capable aujourd’hui. Ne reste plus qu’à être encore plus constant, taffer le body comme un vrai pro, et les larmes de mai dernier se transformeront peut-être en larmes de joie dans quelques années. En tout cas on te l’souhaite.