NBA Flashback 2018-19 #1 : ce jour où Jimmy Butler a voulu transformer un entraînement des Wolves en boucherie

Le 02 juil. 2019 à 21:15 par Arthur Baudin

La saison 2018-19 est à peine écoulée qu’elle nous manque déjà. Comme chaque été TrashTalk vous propose donc de revenir sur ces événements qui nous ont fait vibrer, sursauter, rire ou pleurer, histoire aussi de garder notre belle NBA en tête H24 et douze mois sur douze. Allez, coup d’œil dans le rétro histoire de se rapprocher tranquillement… de la reprise. Comment ça on se repose l’été ? Comment ça on est des geeks ?

On a tous déjà vécu cet entraînement en district où le meilleur joueur de l’équipe a pété un câble sous prétexte qu’il en a marre de se faire laver chaque week-end aux côtés de gros tonneaux. Depuis tout petit, Hugo se pense capable d’être dans l’équipe A plutôt qu’avec neuf types qui rêvent de passer leurs vacances au Camping Paradis et qui lui demandent toujours pourquoi il n’attend pas Patrick. Du coup, à chaque entrainement Hugo est trois fois plus motivé qu’en match et lâche ses vérités à l’intérieur de l’équipe qui mesure 2m02 mais qui ne touche pas l’arceau. Ouais, aussi large que haut le bonhomme, d’où le surnom de la commode à binouzes. M’enfin, ce Hugo c’est un peu… Jimmy Butler. Retour sur un entraînement pas comme les autres pour la meute des Wolves. 

Qui n’a jamais rêvé de ces mondes souterrains quitter Saint-Lambert du Lattay pour rejoindre le centre de formation de l’ASVEL ? Et oui, quand on commence à se rendre compte que marquer 47 points en 10 minutes d’entraînement est synonyme d’un groupe peu qualitatif, on se dit que notre avenir s’écrit ailleurs. Remontons à l’été dernier, Jimmy Butler informe les dirigeants de Minneapolis que sa majesté souhaite quitter la franchise. Rappelons que le Curly est un compétiteur qui a du mal à supporter le moindre point encaissé. En bons politiques, les costards du front office lui assurent que les pourparlers sont en cours avec beaucoup d’écuries. Wouhou, c’est la folie ! Ainsi, Jimmy s’imagine déjà sous le soleil angelino avec un jus de papaye aux côtés de madame Towns LeBron fraîchement arrivé en Californie. Zut, c’est raté. La saison débute et Butler croit toujours que les Loups vont l’envoyer via un trade mais le staff lui demande de venir s’entraîner. Bizarre dis-donc, mais l’ailier accepte à condition… de jouer avec les remplaçants. C’est le monde à l’envers : le joueur veut s’exclure du groupe car il a demandé à être transféré tandis que le staff veut le réintégrer. Pourtant, ce genre d’abandon est un total manque de respect noté 8.25 sur l’échelle de DeAndreJordanOnBrandonKnight. Boh, après tout pourquoi pas s’amuser un peu !

Ainsi, cet entraînement restera dans l’histoire des moments les plus WTF de la Grande Ligue. Pour tout vous dire… c’est la rédaction TrashTalk entière qui s’incline devant ce genre d’exploit verbal. D’abord, aller battre les titulaires en jouant avec les remplaçants et troisièmes couteaux relève du domaine de l’artistique. Encore plus quand la tête brûlée incendie de vannes assez douteuses ses partenaires. Selon Shams Charania Adrian Wojnarowski Chris Haynes Jacques Monclar Jimmy Butler lui-même (ça fait du bien de changer), l’ancien des Bulls aurait demandé à Towns pourquoi il ne l’attaquait jamais au poste quand c’est lui qui défendait. À tous les débutants, il n’y a rien de plus humiliant que de mettre 20 centimètres à un mec et d’être incapable d’aller lui empiffrer la tronche sous le cercle. En tout, Buckets n’a pris qu’un seul tir de l’entraînement mais les échos de sa domination qualifie sa session d’humiliante pour ses potes collègues. Puisqu’une masterclass doit être complète, le déglingué se tourne vers son GM pour gueuler “vous avez besoin de moi put*n, vous ne pouvez pas gagner sans moi”. C’est comme partir d’un cours de physique après avoir expliqué au professeur ce qu’est un atome. Humiliant pour le dirigeant. Qu’on aime ou qu’on aime pas, il faut reconnaître que le môme a du faire souffrir sa babysitter. Pascal le grand frère, Super Nanny et même Carles Puyol, personne ne semble en mesure de dompter ce malade mental. On n’ose même pas imaginer ce que ça fait si tu fous Butler, Serge Aurier et Patrice Evra dans la même pièce avec une connexion Internet. Ce sera à l’ONU de s’en charger.

Non, qui dit souvenir ne dit pas forcément joie, bonne humeur et bonbons Krema. Néanmoins, on peut vraiment bien se marrer et ce genre d’anecdote va rester longtemps dans les têtes. Et il a du se passer d’autres événements en interne qui ne nous regardent pas. Bon après, si vous nous annoncez que Butler faisait blocus pour jouer à Châteauroux, c’est sûr qu’on sortira gueuler dans les rues.