Stanley Johnson ne reçoit pas de qualifying offer des Pelicans : alors, qui veut d’un peu de défense sans trop de tir ?

Le 27 juin 2019 à 11:52 par Nathan Grenouilleau

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Nous sommes enfin en été, le 30 juin pointe le bout de son nez, la température ne s’arrête plus de grimper, mais les Pelicans continuent de se restructurer en toute tranquillité. Malheureusement pour lui, Stanley Johnson ne rentrait plus dans les plans de la Nouvelle-Orléans. L’ailier n’a pas reçu de qualifying offer et sera donc agent libre sans restriction au mois de juillet. Allez, y’a un petit coup à faire pour les équipes à la recherche d’un peu de défense.

Depuis son arrivée sur les parquets de la Grande Ligue en 2015, Stanley Johnson nous laisse sur notre faim. Le garçon est talentueux, il n’y a pas de doute à avoir là-dessus, mais il n’a pas encore été en mesure de nous montrer le moindre petit signe d’une réelle progression. La défense est là, l’adresse extérieure beaucoup moins, et c’est peut-être bien cela qui joue des tours à Stanimal dans notre NBA moderne. Résultat ? L’ami Johnson est passé de huitième choix de Draft en 2015 à monnaie d’échange au mois de février dernier. Non, ce n’était sans doute pas le début de carrière espéré, mais en atterrissant du côté de la Nouvelle-Orléans au beau milieu de la saison, le natif d’Anaheim pouvait espérer se relancer pour aborder l’été le plus sereinement possible. Bon, et bien c’est visiblement raté. En effet, le front-office des Pelicans a décidé de ne pas proposer de qualifying offer à l’ancien Piston, qui se retrouvera donc agent libre non-restrictif dès l’ouverture de la free agency. Il faut bien dire que Stanley n’a pas excellé lors de ses 18 petits matchs sous le maillot des Pels, mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il ne va pas plaire à certains managements. On le sait, Stanimal pourrait être une bonne pioche pour n’importe quelle équipe à la recherche d’un peu de défense sur les ailes. Il ne faut pas oublier non plus que le bonhomme n’a que 23 ans, et qu’il a donc encore largement le temps de trouver son rythme offensivement. Pour peu qu’une franchise lui fasse pleinement confiance et lui permette d’enfin se développer dans un environnement sain, et Stan pourrait très vite devenir l’un des bons coups de l’été, pour pas trop de billets qui plus est.

Si le potentiel de Stanley Johnson est toujours intéressant, le garçon ne faisait clairement pas partie des plans de New Orleans. Cette saison a marqué un véritable tournant dans la jeune histoire des Pelicans, mais David Griffin et compagnie sont bien décidés à se reconstruire à la vitesse grand V. Vous ne voyez pas le rapport ? Et bien, en se débarrassant gentiment de Johnson, les Pels se sont donnés un peu plus de flexibilité pour s’en aller draguer quelques agents libres de qualité sur le marché. En effet, en n’offrant pas de qualifying offer à l’ancien Piston, NOLA vient de s’offrir un poil plus de cap space, de quoi avoir une jolie petite enveloppe de 28 millions de dollars avant d’attaquer la free agency pied au plancher. Ce joli petit montant ne sera pas suffisant pour attirer un gros poisson dans le Bayou cet été, mais les Pelicans auront largement de quoi attirer un ou deux bons joueurs d’expérience dans leurs filets. Bah ouais, parce qu’il va bien falloir quelques darons qui savent manier un ballon pour encadrer comme il se doit la jeune meute emmenée par Zion Williamson. Une chose est certaine, avec une flexibilité plus que correcte et un projet qui fait saliver, les Pels devraient être plus qu’agressifs sur le marché et seront en mesure de convaincre de beaux clients de poser leurs valises en Louisiane cet été. Désolé Stanley, mais il fallait bien que David Griffin se donne un peu plus de marge de manœuvre pour aborder un mercato qui s’annonce plus que mouvementé.

Quatre petits mois et puis s’en va. L’aventure de Stanley Johnson du côté de New Orleans n’aura pas duré bien longtemps. Les Pelicans n’ont visiblement pas trop hésité à se débarrasser de Stanimal pour avoir un peu plus de blé avant d’entamer l’été. C’est la dure loi du business, mais finalement, lorsque l’on observe la situation attentivement, on a tendance à se dire que c’est peut-être du gagnant-gagnant. Allez Stanley, à toi de nous prouver que tu en as encore pas mal sous le pied.

Source texte : Twitter Shams Charania