Finales NBA 2019 – Les notes des Raptors : Kawhi Leonard est déjà le meilleur joueur de l’histoire de Toronto

Le 15 juin 2019 à 06:21 par Clément Hénot

Kawhi Leonard pari
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Les Finales NBA 2019 viennent de rendre leur verdict, et après un bon nombre de rebondissements et de péripéties, ce sont les Raptors qui ont triomphé pour la première fois de leur histoire, faisant exulter tout un pays. Les Warriors, plombés par les événements, n’ont pas eu d’autre choix que de s’incliner, à bout de forces. L’heure est venue de noter tout ce beau monde, et c’est désormais au tour des Raptors de passer à la casserole.

Les notes des Warriors

Kyle Lowry (8/10) : parfois irrégulier mais toujours entreprenant, parfois maladroit mais toujours persévérant. Kyle Lowry récolte aujourd’hui le fruit d’un travail acharné après avoir reçu des torrents de merde quant à son niveau en Playoffs. Calorie a fermé pas mal de gueules et a le droit d’ouvrir la sienne aujourd’hui. Sinon ça va DeMar ? Je suis champion NBA, j’ai descendu je ne sais combien de teilles de champagne et là je vais m’allumer un gros cigare, et toi ?

Danny Green (6/10) : avec son iroquoise et son short trop grand, il a une dégaine à être dans un jeu Tony Hawk sur PS1… mais il reste un solide 3 and D dans la ligue. Si sa gestuelle peut faire penser à un Blaise Matuidi version basket, il a été d’une importance capitale pour glaner son second titre personnel et aider les Raptors à gagner le premier de leur histoire, même s’il a failli tout faire foirer sur une vilaine passe.

Kawhi Leonard (9.5/10) : tout simplement stratosphérique du début à la fin, The Klaw mérite de loin son titre officiel de MVP des Finales et celui officieux de meilleur joueur des Playoffs. Le type a disputé plus de matches qu’il n’a prononcé de mots, mais ça, Masai Ujiri s’en cogne. Même si Kawhi décide de partir, il se sera imposé comme le contrat court le plus rentable de l’histoire de la NBA.

Pascal Siakam (8/10) : lui, c’est ce fameux pote qui sort de nulle part sa bouteille de Jack Da’ quand toutes les réserves sont épuisées à 3 heures du matin. Pascalou a encore fait parler sa polyvalence, tant en attaque qu’en défense et a toujours répondu présent aux bons moments. Avec un nom plus américain, il aurait fini All-Star à coup sûr.

Serge Ibaka (7/10) : Sergio a été extrêmement discret mais tout aussi précieux sans pour autant que l’on parle beaucoup de lui. Son apport offensif et sa dissuasion défensive en ont fait un artisan au titre des Raptors. On retiendra également son geste de grande classe avec Kyle Lowry lorsque le public se réjouissait de la blessure de Kevin Durant. Sinon, Serge était prêt à distribuer des bouquets de phalanges.

Fred VanVleet (7,5/10) : des débuts de Playoffs franchement galère, puis une montée en puissance quand il est devenu daron. FVV a allumé plusieurs mèches (dont celles qu’il fallait) lors de ces Finales, un excellent parcours pour un type non drafté qui présente le plus grand combo dégaine + blaze de l’histoire : des tatouages de garagiste, des cheveux et une barbe remplis de poisse et un nom de cycliste flamand. Bonus pour le pansement façon Nelly sur la gueule après s’être fait ouvrir par Shaun Livingston.

Marc Gasol (6.5/10) : transfuge des Grizzlies juste avant la deadline de février, Marco a apporté tout le Grit and Grind made in Tennessee pour aider encore plus ces Raptors morts de faim. L’Espagnol a parfois semblé en galère en attaque, semblant traîner sa dégaine d’agriculteur mais s’est parfaitement greffé à la défense de fer des Dinos. On vous a déjà dit qu’il a été DPOY en 2013 ?

Norman Powell (5/10) : pas beaucoup de temps de jeu à se mettre sous la dent pour Norm, mais toujours une débauche d’énergie exemplaire des deux côtés du terrain malgré un manque de rythme évident qui lui a fait commettre des erreurs. Toutefois, à l’image ce cette potatoes que tu retrouves dans ta barquette de frites au McDo, Norman Powell a tout de même été une belle et agréable petite surprise.

# BONUS

Drake (10/10) : un soutien indéfectible de la part du rappeur, qui a gesticulé dans tous les sens du début à la fin pour sa franchise de cœur. Et s’il n’a jamais hésité à chambrer ses adversaires lorsqu’il le pouvait, il a également accepté de l’être en retour lorsque les choses ne tournaient pas bien pour lui. Il est toujours resté bon enfant et n’est jamais tombé non plus dans la méchanceté, montrant notamment sa détresse lors des blessures de Kevin Durant et Klay Thompson.

Patrick McCaw (3/3) : n’a quasiment pas joué de la série, mais obtient quand même son three-peat après les deux précédents titres glanés chez… les Warriors. Pathreeck McCaw

DeMar DeRozan (Seum/10) : s’il y en a un qui doit avoir le seum aujourd’hui, c’est ce bon DMDR. Sacrifié avec Jakob Poeltl pour tenter le pari Kawhi Leonard, DeRozan n’a pas passé le premier tour avec les Spurs et voit ses anciens potes soulever le trophée Larry O’Brien. Sûrement heureux pour ses anciens coéquipiers, il doit tout de même ressentir une grosse pointe d’amertume à l’heure où ces lignes sont écrites.

Les autres joueurs n’ont pas assez foulé le parquet, ils ne sont pas notés.