Deyonta Davis signe à Houston : chiche de rester plus de trois semaines dans une franchise ?

Le 13 juin 2019 à 12:29 par Louis Augry

Deyonta Davis
Source image : YouTube/WeDon'tBluff

Pendant qu’un autre Davis monopolise pas mal l’attention en ce moment, le petit Deyonta vient de signer chez les Rockets, seulement quelques jours après avoir été coupé par les Hawks. Quand on voit comme le joueur galère depuis son arrivée en NBA, on se dit que cette nouvelle équipe pourrait lui faire du bien.

Deyonta Davis galère dans la Grande Ligue depuis qu’il a été choisi  au second tour de la Draft 2016, mais au moins on ne peut pas dire qu’il ne rebondit pas. Seulement quelques jours après avoir été coupé par Atlanta, ce sont les Rockets qui ont jeté leur dévolu sur le pivot selon Shams Charania de The Athletic. Une franchise qui pourrait peut-être correspondre à l’ancien joueur de Michigan State, et s’installer véritablement au Texas ne devrait pas lui faire de mal. Effectivement, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en trois saisons de NBA, il a vu du pays, mais n’a jamais vraiment eu le temps de profiter du paysage. En trois ans, le garçon a porté les couleurs de quatre équipes et Houston sera sa cinquième franchise. Après avoir passé deux saisons aux Grizzlies où il avait multiplié les allers-retours en G League, il avait été échangé à Sacramento, juste avant d’être coupé directement par la franchise californienne. Coup dur. Il était resté dans le même coin par la suite, avec les Warriors qui l’avaient signé, mais là encore, retour en G League pour la majeure partie de sa saison. Une campagne pas moche pour autant dans la petite ligue pour Davis, avec 43 matchs au compteur, 9,7 points, 7,5 rebonds, 1,3 passe décisive et 1,3 contre. Suffisant en tout cas pour intéresser les Hawks, qui lui ont proposé un contrat de 10 jours en mars dernier avant de finalement décider de le couper il y a quelques jours alors qu’il avait obtenu un contrat longue durée.

Le pivot de 2m11 est donc le genre de joueur qui a son baluchon toujours prêt, jamais déballé. Le joueur qui n’a pas de mal à retrouver une franchise, mais que personne ne veut vraiment pour s’installer durablement dans un projet. Bon pivot en NCAA, il n’a pas encore trouvé le club qui lui fera réellement confiance en NBA. Est-ce que ce sera Houston ? Les Rockets pourraient très bien l’utiliser en vue d’un prochain échange et ne pas l’intégrer à l’effectif de Mike D’Antoni. Néanmoins, on sait aussi que Clint Capela serait sur le départ. Malgré la bonne saison du Suisse où il tournait à 16,6 points, 12,7 rebonds et 1,5 contre, le pivot coûte cher aux Rockets et il n’a pas été aussi incisif qu’on l’espérait en Playoffs. Si pour le moment rien n’est acté, la piste Capela aux Celtics se veut de plus en plus bruyante, et ça laisserait une place dans la peinture texane. On ne dit pas que Davis, qui a cumulé 4 points et 4 rebonds de moyenne lorsqu’il a eu sa chance en NBA la saison dernière, remplacerait l’impact de Capela aux Rockets. Mais le bougre a 22 ans, très certainement la dalle, et pourrait peut-être se faire une petite place. En cas de départ de Capela, les deux pivots qui resteraient ne sont autres que Faried et Nene, respectivement 29 et 36 ans. Pourquoi pas garder sous la main un type plus jeune, et qui en a certainement ras-le-bol de faire le tour des franchises NBA ? Et puis, Mike D’Antoni est capable de rendre n’importe quel joueur vachement bon, non ? Plus sérieusement, le 31ème choix de la Draft 2016 n’est pas franchement une valeur sûre pour les Rockets, mais ça pourrait ne pas être bête d’au moins l’essayer. Il n’a rien coûté aux Rockets autant tenter le coup maintenant, non ?

Bon, Houston n’a peut-être pas signé le meilleur Davis pour sa raquette. Mais Deyonta a 22 ans, n’a rien coûté puisqu’il venait d’être coupé par les Hawks et a très certainement envie d’enfin montrer qu’il peut rester plus d’une semaine dans une franchise. Allez garçon, si tu veux avoir ta chance, il va falloir se bouger maintenant. Sinon, il y a encore deux-trois équipes de G League qui voudront bien de toi.

Source texte : The Athletic