All-NBA Teams : jackpot pour les uns, bon gros seum pour les autres, il n’y aura pas de supermax pour tout le monde
Le 24 mai 2019 à 11:09 par Louis Augry
Si les All-NBA Teams dévoilées hier soir ne comportent pas de grosses surprises, elles ont des conséquences non négligeables contractuellement. Ainsi, certains vont toucher le jackpot grâce à leur nomination tandis que d’autres vont voir un bon gros chèque leur passer sous le nez. C’est l’jeu ma pov’ Lucette.
Comme chaque année, les votants ont désigné les trois All-NBA Teams censées mettre en avant les quinze meilleurs joueurs de la Grande Ligue. On peut dire ce que l’on veut sur ces résultats, râler pendant des heures ou bien être satisfait, c’est à partir d’eux que certaines franchises vont s’appuyer pour revoir les contrats de leurs joueurs. Le premier cinq est assez logique, avec James Harden et Giannis Antetokounmpo élus à l’unanimité, normal pour les deux candidats au MVP. Stephen Curry les suit de près (482 points) avec Paul George (433 points) et Joel Embiid Nikola Jokic (411 points). Dans la Second Team, on retrouve le Process (375 points), Kevin Durant (358 points), Damian Lillard (306 points), Kawhi Leonard (242 points) et Kyrie Irving (195 points). Enfin, le dernier Quinté+ est composé de Russell Westbrook (178 points), Blake Griffin (115 points), LeBron, qui n’apparaît pas dans la First Team pour la première fois depuis 2007 (111 points), Rudy Gobert (89 points, cocorico) et… Klay Thompson Kemba Walker, avec 51 points. Si on peut s’étonner de certains choix dans l’ordre des votes, voire de l’absence de joueurs qui ont fait une pure saison, la liste est bien là. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ces nominations vont avoir des conséquences financières. Certains vont bien sourire et d’autres risquent de faire la gueule.
Comme c’était plutôt prévisible, Dame DOLLA a confirmé son éligibilité au supermax de 191 millions de dollars sur quatre ans. Sa présence dans une des trois All-NBA Teams était en effet la condition sine qua non pour qu’il touche le jackpot, ce sera sans doute le cas dès cet été. Du côté de ceux vont s’en mettre plein les poches, on a également Kemba Walker, désormais éligible à un contrat de cinq ans pour un supermax avoisinant les 221 millions de dollars. Reste juste à savoir si les Hornets vont lui proposer ce chèque alors que le Texas Ranger est agent-libre. Enfin, la première place ex-æquo de Giannis dans ces nominations vient conforter son statut de candidat MVP, et son éligibilité à un supermax historique de près de 250 millions de billets verts sur cinq ans, ce qui serait le plus gros contrat de tous les temps… Rien que ça ! Des nominations qui font bien les affaires de certains joueurs donc, mais qui peuvent aussi mettre un gros seum à d’autres gars qui voient un joli chèque leur passer sous le pif. Dans la catégorie des gros perdants, faites de la place à Klay Thompson, qui a visiblement trouvé abusé de ne pas voir son nom sur la liste de ces trois All-NBA Teams. Le Splash Bro passe à côté d’un bon petit paquet de thunes ce qui, il faut l’avouer, fait plutôt les affaires des Warriors qui auraient vu leur masse salariale monter à un niveau qui leur aurait donné bien mal au crâne sans réclamer de sacrifice financier au numéro 11. Même cas de figure pour les Wizards qui s’en sortent plutôt bien avec le cas Bradley Beal. Lui faire toucher un supermax aurait sans doute été un engagement assez galère pour les deux camps. Il lui reste deux ans de contrat, de quoi faire sa place dans une des ces Teams et de réellement justifier une éventuelle revalorisation salariale. Enfin, Karl-Anthony Towns a raté sa dernière chance d’obtenir le supermax. Il devrait toucher 158 millions de dollars au cours des cinq prochaines saisons (on ne va pas le plaindre), mais aurait gagné environ 32 millions de plus avec une sélection All-NBA.
Il faut bien l’avouer, on parle de chiffres qui donnent le tournis. Ces All-NBA Teams, aussi symboliques soient-elles, ont aussi de réelles conséquences sur les joueurs et leur porte-monnaie. Certains sont bien bien refaits de voir leur nom inscrits sur la liste, quand d’autres peuvent avoir les boules, et n’ont plus qu’à faire encore plus de sale l’année prochaine.
Source texte : NBC Sports