J.B. Bickerstaff devient assistant coach des Cavaliers : bah oui, c’est bien connu, moins par moins ça fait plus
Le 20 mai 2019 à 12:50 par Nathan Grenouilleau
Les recherches ont été longues, mais le staff des Cavaliers prend enfin forme pour la saison prochaine. Pour épauler John Beilein lors de ses premiers pas en tant que head coach d’une franchise NBA, c’est donc l’expérimenté J.B. Bickerstaff et son magnifique bilan sur le banc des Grizzlies qui a retenu l’attention de Koby Altman et ses troupes.
La saison fut très longue du côté de Cleveland, mais ça y est, la reconstruction semble bel et bien lancée. Si les clefs du camion ont été données à John Beilein il y une semaine à peine, il était évident que le front-office des Cavaliers allait immédiatement se lancer à la recherche d’assistants coach expérimentés pour épauler l’ancien coach universitaire, et bonne nouvelle, les choses n’ont pas traînées. J.B. Bickerstaff, à peine son aventure du côté de Memphis terminée, va donc de nouveau enfiler le costume d’assistant coach, et ce n’est pas plus mal comme ça. Si ses courtes expériences en tant que head coach ne resteront pas gravées dans nos mémoires, loin de là, il n’empêche que Djibi commence à avoir une expérience pas inintéressante quand on regarde de plus près le projet Cleveland. En effet, quoi de mieux pour épauler un coach qui va faire ses premiers pas dans le monde professionnel que quelqu’un qui s’assoit sur les bancs de la Grande Ligue tous les soirs depuis plus de 15 ans ? Visiblement, pas grand chose. J.B. connaît parfaitement le boulot d’assistant coach et nul doute que son expérience sera la bienvenue lorsqu’il s’agira de faire du lien entre vétérans et jeunots dans le vestiaire des Cavs, et ça, inutile de vous dire que John Beilein en aura bien besoin pour mettre en place sa philosophie de jeu le plus rapidement possible au pays du pneu.
J.B. Bickerstaff, bonne affaire ou mauvaise affaire alors ? Forcément, lorsque l’on jette un coup d’œil aux derniers exploits de Jean-Baptiste, nul doute que son nom ne fait pas rêver et qu’il y a de quoi être sceptique quant à ce qu’il pourrait réellement apporter à une franchise qui a un mal fou à se remettre du départ de sa légende (LeBron James hein, pas Tyronn Lue). Et pourtant, Cleveland était loin d’être la seule franchise sur le coup. Celtics, Lakers, Kings ou encore Sixers, tous avaient le nom de J.B. Bickerstaff en tête. Pourquoi ? Expérience, respect de ses pairs, connaissance de la Ligue et de son fonctionnement, Djibi coche finalement toutes les cases d’un bon assistant coach, mais qui coche surtout toutes les cases du parfait assistant coach pour mener à bien le projet Cavaliers. En effet, J.B. va pouvoir mettre à profit toutes ses connaissances et toute son expérience pour guider un coach dont l’expérience dans la Grande Ligue est nulle, mais aussi pour encadrer un groupe de jeunes joueurs qui n’est pas prédestiné à gagner à court terme. Finalement, la signature de l’ancien coach des Grizzlies est tout à fait cohérente avec le projet à long terme des Cavs. S’appuyer sur l’expérience de Bickerstaff pour faire grandir tranquillement un coach et son équipe, c’est le pari audacieux qu’a décidé de tenter Koby Altman, et on ne vous cache pas qu’on attend de voir ce que cela va pouvoir donner dans les années à venir.
Un assistant coach expérimenté qui connaît parfaitement les mécanismes du coaching en NBA pour accompagner un coach qui fait ses premiers pas dans la Ligue, c’est pas tout mal non ? En s’appuyant sur J.B. Bickerstaff pour épauler John Beilein, les Cavaliers suivent donc logiquement leur processus de reconstruction. Il ne reste donc plus qu’à savoir maintenant si la réunion de deux cultures de la loose peut aboutir à un quelconque résultat positif.
Source texte : ESPN