Les Lakers visent Bradley Beal pour cet été, mais pas que : Derrick Favors, Kyle Lowry, Ronny Turiaf, personne n’est à l’abri

Le 19 mai 2019 à 17:14 par Gianni Mancini

pari Salaires Los Angeles Lakers
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Les Lakers s’apprêtent à être extrêmement agressifs sur la période de free-agency qui se pointe. L’objectif est simple, sauter sur tout ce qui bouge et attirer du gros poisson pour rebondir après une saison diablement décevante. Et si on en croit les dernières rumeurs, les Angelinos sont déjà au taquet.

À moins que vous ne viviez dans une grotte depuis quelques mois, vous savez que les Lakers ont offert les trois-quarts de leur équipe, le Staples Center, la moitié de la ville de L.A. ainsi qu’une garde alternée des enfants de LeBron pour obtenir Anthony Davis. Malgré tous ces efforts, le deal est tombé à l’eau, ce qui n’empêche pas que le mono-sourcil sera sans l’ombre d’un doute une nouvelle fois la priorité numéro un du board californien cet été. Mais comme on l’a vu, c’est d’un dossier épineux dont on parle, il faut donc se préparer à un éventuel nouvel échec et tabler sur d’autres pistes. À ce propos, il se dit qu’en cas de recale de la part des Pelicans, les Lakers auraient pour objectif prioritaire d’attirer l’arrière superstar des Wizards, Bradley Beal. Le truc, c’est qu’il faudra mettre le paquet pour attirer le All-Star, et surtout certainement pour que Washington accepte de le lâcher. Beal a encore deux ans paraphés sur son deal actuel, et sort en plus d’une career-season où il porta littéralement les siens en l’absence de John Wall : 25,6 points, 5 rebonds et 5,5 passes dé’, une vraie production de franchise player quoi. Après ça, le jeune loup pourrait bien être tentée de relever un nouveau défi, à moins que le futur président des opérations des Wiz’ ne vienne le convaincre de la viabilité du projet… Surtout que ça ne respire pas la stabilité aux Lakers non plus pour le moment.

C’est vrai, avec un bilan de 37 victoires pour 45 défaites malgré l’arrivée du King, une organisation bancale, des foirages à n’en plus finir, le Cirque Lakers porte pour l’instant bien son nom. Il faut vite changer la donne, et pour ça, il sera notamment nécessaire d’apporter une grosse profondeur supplémentaire au roster. La signature d’une seule star en plus pourrait ne pas suffire, et les dirigeants ont l’air d’en avoir conscience, étant donné que les blases de Kyle Lowry et de Derrick Favors reviennent aussi dans les discussions. Pour le premier cité, on parle d’un All-Star confirmé qui attaquera la dernière année de son contrat actuel en octobre prochain, donc qui en plus coûterait probablement une contrepartie “moindre”. Et puis, avec lui, aucun soucis à se faire en cas de nouvelle non-accession en Playoffs, étant donné que le meneur confirme de nouveau en cette postseason qu’il n’est pas à son aise au-delà du mois d’avril. Qui a dit bon fit ? Pour être sérieux, l’ajout d’éléments expérimentés de qualité est toujours une étape obligatoire dans la construction d’un candidat aux Playoffs, ce que les Lakers aspirent être dès l’an prochain, et c’est en ce sens que Favors serait lui aussi sur les tablettes. Archétype parfait du joueur faisant le taf de l’ombre, l’ailier-fort polyvalent sort d’une nouvelle campagne tout ce qu’il y a de plus honnête avec le Jazz. Fait encore plus intéressant, sa dernière année de contrat n’est pas garantie, et Utah pourrait décider de le libérer et d’en faire un agent libre dès cet été. Là aussi, restera à savoir si l’intéressé sera réceptif aux sirènes d’Hollywood et à quel tarif, mais il ferait en tout cas énormément de bien à un secteur intérieur actuellement composé de JaVale McGee, Tyson Chandler et Mike Muscala…

Ça y est, la saison des emplettes est lancée, et les Lakers sont prêts à y faire quelques petites folies. Il y a beaucoup à retaper, et à l’image de l’an dernier, on devrait retrouver un effectif angelino complètement chamboulé autour de LeBron James à la rentrée prochaine.

Source texte : Sean Deveney/Sporting News