Russell Westbrook ironise sur sa présence au Mondial : désolé mais D.J. Augustin t’a devancé dans la hiérarchie

Le 28 avr. 2019 à 19:45 par Gianni Mancini

Russell Westbrook
Source image : YouTube/NBA

Éliminé dès la première série de Playoffs pour la deuxième année consécutive, il est désormais temps pour Russell Westbrook de se tourner rapidement vers l’an prochain pour faire les ajustements nécessaires afin d’aller plus loin avec le Thunder. Enfin non, pas tout à fait, il y a une petite échéance à venir cet été.

On parle bien sûr de la Coupe du monde, qui aura lieu en Chine à partir du 31 août prochain. Si on n’a pas encore la liste définitive de Team USA pour la compétition, on peut déjà se reposer sur la pré-liste des 35 noms dévoilés l’an passé. Petit indice, c’est du très, très, très sale, un vrai All-Star Game, et tout naturellement, les Etats-Unis demeureront les grandissimes favoris à leur propre succession. A titre d’indication, lors de la dernière édition, en 2014, les ricains se sont adjugés l’or haut la main, avec un écart moyen de plus de vingt points par match et un différentiel de +297… A leur place, on ne sait même pas si on en retirerait encore de la satisfaction, tant ça parait facile. Pour revenir sur Russell Westbrook, ce dernier n’était pas de la partie il y a cinq ans, et en son absence, c’est Kyrie Irving qui s’est éclaté comme un petit fou à la mène, raflant le trophée de MVP du tournoi.

De manière générale, Westbrook n’a pour l’instant pas su s’imposer comme un élément cadre de la sélection. Alors, c’est relatif, et on sait très bien qu’avec le vivier incroyable à disposition, les postes et les joueurs sont facilement interchangeables d’une compétition à l’autre. Reste que le meneur de OKC n’a démarré qu’un seul de ses 28 matchs en sélection, tournant à une modeste moyenne de 8,9 points par rencontre. Mais depuis son dernier tournoi disputé avec l’équipe nationale, c’est-à-dire les Jeux Olympiques 2012, il s’en est passé des choses dans la carrière de Brodie. Tout d’abord, il est devenu le seul et unique franchise player de OKC, et en passant le dieu du triple-double. Ah oui, et MVP en 2017, accessoirement. Tout ça c’est bien beau, mais ce statut de superstar NBA fait que l’on est logiquement attendu au tournant, et Westbrook est dans l’œil du cyclone depuis la nouvelle élimination précoce du Thunder. De quoi d’autant plus remettre en question son statut au sein de Team USA ? On ne s’avancera pas trop, mais comme on vous l’a dit plus haut, la concurrence est féroce, et rien qu’au poste de meneur, on part sur du Stephen Curry, Damian Lillard, Kyrie Irving, Chris Paul, John Wall (qui sera donc absent), Mike Conley, Kyle Lowry, Isaiah Thomas, Kemba Walker, et donc notre client du jour. Ça ne dépendra pas que de Gregg Popovich, et Westbeast devra lui aussi se déclarer disponible pour disputer la compétition. Mais ce qui est sûr c’est que sa série face aux Blazers n’a pas fait monter sa cote, et il en a conscience. Si bien qu’il y est même allé de sa petite plaisanterie à ce sujet en conférence de presse. Effectivement, comme dit le dicton, mieux vaut en rire qu’en pleurer. Ou que s’acharner à balancer des briques à mi-distance, au choix.

“Je n’y ai pas encore pensé [au fait de jouer le Mondial, ndlr]. Il faut d’abord voir si je suis sur la liste. Ils m’ont probablement enlevé de la liste.”

Allez, on met quand même un +1 pour l’autodérision. Qu’il soit présent à la Coupe du monde ou pas, les fans de OKC l’attendront dans tous les cas de pied ferme en octobre prochain. Et pour autre chose que des triple-doubles. 

Source texte : NBA


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