Paul George est énorme : tir de la gagne sur les Rockets, sauvetage du Thunder pour éviter la 8ème place à l’Ouest !
Le 10 avr. 2019 à 06:31 par Bastien Fontanieu
Dans le match le plus chaud de la nuit, qui opposait les Rockets au Thunder, ce sont les hôtes d’OKC qui ont réussi à s’en sortir in extremis. Sur un gros shoot de qui ? Et bien Paul George, comme souvent cette saison en fait.
Peut-être que d’ici vendredi, peut-être, les fans d’OKC devront tous envoyer une lettre d’amour à leur ailier, pour le remercier de ses services. On dit bien peut-être et vendredi, car le shoot rentré par Paul George cette nuit va modifier pas mal de potentiels scénarios sur les 24 prochaines heures. On vous explique le délire. En gros, pour commencer, il faut savoir que ce match entre Houston et Oklahoma City avait sa petite importance au classement. Pourquoi ? Car côté Rockets, une victoire alliée à la défaite des Nuggets pouvait permettre à la franchise texane de passer deuxième de l’Ouest. Sachant que Denver avait fait sa partie du taf en s’inclinant, il ne restait plus qu’à quitter la Chesapeake Arena avec la victoire. Mission que James Harden acceptait avec grand plaisir, le barbu plantant plus de 20 pions en première mi-temps sans donner l’impression de forcer son jeu. Du barbu comme on aime, équilibré, ne forçant pas, et donc des Rockets plus dangereux que jamais avec leur meilleur joueur dans une telle forme. Les fans du MVP en titre avaient d’ailleurs de quoi bomber le torse et siroter leur café peinard, puisque les visiteurs semblaient gérer leur avance confortablement. Malgré la maladresse d’Eric Gordon, ce sont Chris Paul et Gerald Green qui donnaient le signal pour abuser des défenses adverses. Un plan qui semblait marcher, la dizaine de points d’avance en arrivée de money-time, quelques micro-ajustements à faire, mais pas de quoi paniquer chez des vétérans qui connaissent ce genre de matos comme si c’était leur propre enfant. Oh, normalement, t’es Houston tu mènes de 12 dans le dernier quart, tu finis ça bien et sans bavure.
CLUTCH FROM PG TO PUT THE @OKCTHUNDER AHEAD!#ThunderUp 112#Rockets 111
1.8 to play on @NBAonTNT. HOU ball. pic.twitter.com/smj7KDHC3w
— NBA (@NBA) 10 avril 2019
Woos, bavure. Elle viendra, et de la part de tous. Côté Thunder pendant ce temps-là, on se régale. Le comeback entamé fait son effet, l’attaque de Houston devient statique et OKC trouve ses points dans les apports des cadres principaux. Ferguson, Adams, Grantt, chacun y va de son petit panier qui aide, et on se retrouve alors sur un run de fin de match qui est assez énorme. Le Thunder, qui a dix points de retard, ne sait pas vraiment par où passer. Suivons le Brodie, il trouvera certainement le chemin. Bien joué puisque c’est notamment Westbrook, entre deux balles perdues frustrantes, qui va planter du gros shoot histoire de maintenir son équipe dans le biz. Le genre d’effort que recherche uniquement Russell, lui qui connaît le magie du basket lorsqu’on provoque sa chance. Les Rockets, en dégringolade totale, se foirent même sur leurs lancers et la possession la plus importante du match revient dans les mains du meneur d’OKC. Westbrook, généralement, c’est tête baissée et je me démerde. Moins cette saison, mais tout de même encore un peu sur ce modèle fatigant. Et bien pour cette fois, le monstre va attendre que la défense des Rockets s’ajuste, qu’un copain soit démarqué, et qu’au final il arrive à trouver Paul George dans le corner, seul et sans PJ Tucker assis peinard dans un taxi…? L’ailier du Thunder ne se fait pas prier, une flèche décochée et c’est +1 pour une équipe qui explose devant l’exploit. Oui, cette troupe d’OKC aurait dû perdre ce match et donc se retrouver dans la merde par rapport à cela, tu parles, au final c’est limite elle qui a le plus de hype et d’assurance grâce à ce dernier succès en toute fin de parcours. En évitant la défaite, le Thunder peut potentiellement éviter la 8ème place, ce qu’il faudra verrouiller demain avec les Spurs et Clippers dans la bataille.
Et alors, il est plus dans la course au MVP le Paulo ? Dommage pour cette chute après le All-Star Break, car quand il est clutch et serein comme ça, PG13 porte vraiment bien son nom.