Jrue Holiday sera absent au moins une semaine : quelqu’un a déjà fait la vanne de Jrue Holiday et des vacances ?

Le 08 mars 2019 à 04:04 par Giovanni Marriette

Jrue Holiday
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Tiens, une mauvaise nouvelle pour les Pelicans, dans une saison qui n’avait déjà rien d’un long fleuve tranquille. Beaucoup plus Groseille que Le Quesnoy, les Pels sont sans doute bien pressés d’en finir avec cet opus 2018-19, histoire de tirer un trait sur une époque qui se termine, histoire de repartir sur des bases saines et beaucoup mieux épilées au niveau des sourcils.

Dans la saison cauchemar des Pelicans, Jrue Holiday reste l’une des rares satisfactions. Auteur de sa meilleure saison en carrière avec 21,2 points, 5 rebonds, 7,7 passes, 1,6 steal et 0,8 contre (meilleures chiffres en carrière dans toutes ces catégories sauf les passes), le meneur de jeu de New Orleans fait plus que le taf, en alliant son apport offensif avec une défense parmi les plus sous-cotées de NBA. Énorme défenseur sur l’homme et cauchemar des trois-quarts des meneurs de la Ligue, l’ancien joueur des Sixers devenu un oiseau au long bec depuis maintenant six ans n’a absolument rien à se reprocher depuis début octobre… mais devra néanmoins mettre un coup de frein à sa très belle saison, la faute à une déchirure abdominale. L’histoire ne dit pas si elle a été causée par un trop gros fou rire devant le jeu déployé par ses petits camarades, ni par l’angoisse de se faire trader à la deadline comme un vulgaire pion d’échiquier, mais toujours est-il que Jrue devra observer au moins une semaine de repos avant de revenir aider ses teammates à ne remplir aucun objectif jusqu’à la mi-avril.

Déjà économisé depuis quelques semaines, Jrue était pourtant devenu le leader de sa franchise depuis la décision de NOLA de restreindre les minutes d’Anthony Davis, et son profil de two-way player toujours présent représentait l’une des dernières raisons de sourire pour les fans de New Orleans. La franchise annonce sept à dix jours de repos et un IRM à passer dans la journée, et même si Elfrid Payton est sûrement un très gentil garçon dans la vie la fin de saison en Louisiane s’annonce donc encore un peu plus longue. Actuellement douzièmes à l’Ouest malgré la troisième meilleure attaque de la Ligue, les Pels n’auront jamais trouvé leur rythme cette saison, malgré un Anthony Davis toujours aussi dominant lorsqu’il joue, malgré un début de saison énorme de Nikola Mirotic et malgré un Julius Randle qui a plus que pris le relai. Les rumeurs très rapide autour du trade potentiel d’Anthony Davis sont évidemment venues perturber grandement le groupe d’Alvin Gentry, Dell Demps a payé le prix d’une gestion hasardeuse du dossier AD, et on se dirige donc vers une saison à oublier, même si elle restera de toute manière dans l’histoire de la franchise comme la dernière du meilleur joueur de son histoire, et on ne parle évidemment pas de Darius Miller ni d’Alexis Ajinca.

Jrue Holiday ? Il n’aura jamais aussi bien porté son nom de famille, même si on avait juré de ne pas la faire, mais elle est trop facile et ça nous brûlait les doigts. On aura donc du Elfrid Payton et du Frank Jackson en masse dans les dix prochains jours, de quoi se prévoir un bon stock d’alcool pour tenir sans craquer. Et n’oubliez pas que l’alcool est dangereux pour la santé, tout comme être fan des Pels.