Les Bulls remportent le marathon de la décennie face aux Hawks : 168-161 après 4 OT, inspirez, 168-161 après 4 OT

Le 02 mars 2019 à 06:02 par Giovanni Marriette

168-161. Non, vous ne rêvez pas. Absolument incroyable fut ce match, et il faudra probablement quelques heures voire quelques jours pour bien se rendre compte de la folie vécue en cette nuit du 1er mars 2019. Allez, on tente un récap mais on vous l’annonce direct, on va forcément en oublier un peu.

A la base c’était juste un apéritif. Un premier match de la nuit qui devait nous mettre en condition. Puis le temps passe, les minutes s’égrènent, et les coups d’œil aux boxscores se transforment en switch définitif pour vivre une fin de match… intrigante. D’un côté un Trae Young qui chauffe salement, de l’autre un duo LaVine/Markkanen qui semble bien décidé à ne pas laisser la win s’échapper, et un score qui grimpe, qui grimpe, qui grimpe aussi vite que la courbe de poids d’Omari Spellman pendant les fêtes. 60-57 pour les Hawks à la mi-temps, 95-84 Bulls après trois quart-temps, puis… 124 partout au moment où la première prolongation montre le bout de son nez. A ce moment-là Trae Young en est déjà à… 45 points, career high explosé, de quoi fêter dignement son trophée de rookie du mois à l’Est. Mais ce que l’on ne sait pas à ce moment-là, c’est que ce match durera encore une heure, voyant se succéder tous les scénar’ possibles et imaginables, voyant deux équipes refusant de gagner perdre quitte à faire durer la rencontre jusqu’au petit matin… Trae Young enfin ciblé par la défense des Bulls, quel génie ce Jim Boylen, les lieutenants Alex Len ou DeAndre Bembry prennent le relai pour faire face au coup de chaud de Zach LaVine, lui aussi dans un soir que l’on qualifiera de psychédélique. Le score grimpe encore et toujours, les chiffres se succèdent à l’écran, les records pleuvent les uns après les autres et puis merde on y comprend plus rien, c’est quoi ce match qui a commencé à 1h30 et qui n’est toujours pas fini quatre heures plus tard… 140 partout après une OT, 147 après deux OT, 155 après 3 OT, mais qu’est-ce que c’est que ce bordel.

Vince Carter qui a pris dix ans depuis l’entre-deux et qui est désormais grand-père de quatre petits-enfants, Robin Lopez qui a vu sa barbe pousser de trois centimètres, Kevin Huerter qui a eu le temps de repasser un DEUG de Science, Trae Young qui est désormais sophomore, c’est carrément l’espace-temps qui a été secoué durant ce match, un peu comme quand Sangoku emmène son fils dans cette grande salle blanche pour se préparer au plus grand des combats. Les actions de légende se succèdent en toute fin de match car, évidemment, tout le monde est complètement rincé, le tableau d’affichage ressemble de plus en plus aux résultats du Keno, et malgré les coups de fatigue donnant lieu à des ballons perdus et globalement des scènes assez surréalistes, ce sont finalement les Bulls qui seront les moins éclatés pour aller chercher la win la plus folle de la saison et peut-être même de la décennie. 35 ans qu’un match de NBA n’avait pas été aussi fourni en points, on reviedra d’ailleurs un peu plus tard sur la masse de records tombés durant ce match, et le sentiment en tout cas pour tous les acteurs de ce blockbuster d’être rentrés dans la légende de la NBA. Carrière high pour Trae Young avec 49 points (plus 8 rebonds et 16 passes), career high pour Zach LaVine avec 47 points (plus 9 rebonds et 9 passes), des joueurs à plus de 55 minutes, un Vince Carter à… 45, mais c’est promis on vous concocte rapidement un petit condensé de tous les records explosés cette nuit à la State Farm Arena…

168-161. Si comme nous vous avez vécu ce match vous pourrez dire que vous y étiez, et si vous avez trois heures à perdre vous pourrez toujours en mater le résumé. Car oui, le résumé de ce Hawks-Bulls doit bien durer trois heures et oui également, on tient d’ores et déjà le match le plus dingue depuis… depuis longtemps. Allez, Doliprane.

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