Hasheem Thabeet réaliserait des workouts pour plusieurs équipes : première nouvelle, il est vivant

Le 17 févr. 2019 à 08:10 par Bastien Fontanieu

Hasheem Thabeet
Source image : YouTube

Breaking fucking news. Et on ne parle pas d’une nouvelle mineure. On parle d’un truc mastoc, un truc qui doit concerner la planète entière et attirer l’attention des voisins sur Mars : Hasheem Thabeet pourrait faire son retour en NBA.

Bon, on ne va pas se mentir, on en est loin. Mais genre loin, loin, loin loin loin. Pour ceux qui découvriraient la Ligue américaine en ce moment et ne connaîtraient pas toutes les légendes du jeu, laissez-nous vous raconter l’histoire d’Hasheem Thabeet. Il était une fois un pivot dominant en NCAA, un géant aux bras interminables, qui faisait la loi dans les raquettes du Connecticut. En possession d’un potentiel fabuleux, Thabeet va faire baver de nombreux scouts NBA, qui voient en lui une muraille capable de s’adapter au jeu d’aujourd’hui comme celui de demain. Nous sommes en 2009, la Draft approche et les observateurs sont quasiment unanimes : podium pour Hasheem, en-dessous c’est un scandale. Vont donc se pencher plusieurs franchises sur le natif de Tanzanie, dont les Grizzlies émerveillés par tant de grâce et de dextérité balle en main. Le soir de la grande cérémonie, le management de Memphis ne peut plus contenir son excitation et nous éjacule un choix fabuleux en 2ème position, avec ce cher Hasheem Thabeet. On se frotte les mains (et pas que) dans le Tennessee, ça sent la bonne pioche. Et bien malheureusement, ça sentira surtout le bust à plein nez, option sortie de piste en 4 ans et silence complet depuis 2014. Oui, le second choix de la Draft 2009 est désormais à l’autre bout de la NBA, après avoir tourné à moins de 3 points et 3 rebonds de moyenne dans 4 équipes différentes. Amzing. Mais ce n’est pas la détermination qui manque dans le clan Thabeet. Et vu les rumeurs rapportées par Keith Pompey du Philly Inquirer, le géant aux mains cimentées pourrait tenter un retour dans la Grande Ligue, en ce moment même. C’est pas beau ça ?

Hasheem Thabeet réalise des entraînements privés devant des représentants des Rockets, Raptors et Pistons actuellement. Ces équipes sont présentes dans le cadre du All-Star Weekend.

Avant de se pencher davantage sur cette tentative de comeback, nous voudrions simplement prendre 30 secondes pour citer les joueurs qui ont été pris après Hasheem lors de la Draft 2009. Un moment de silence et de recueillement, en hommage à tous les fans de Memphis : James Harden, Ricky Rubio, Stephen Curry, DeMar DeRozan, Jrue Holiday, Jeff Teague, Taj Gibson, Patrick Beverley et Danny Green pour ne citer qu’eux. Bien sûr, on pourrait ajouter Brandon Jennings, Tyreke Evans, Nando De Colo ou encore Rodrigue Beaubois, mais ne tapons pas sur l’ambulance. Thabeet, qui ne va jamais finir une saison à plus de 13 minutes de jeu en moyenne, va salement quitter la Grande Ligue puis naviguer entre la G-League, le McDrive et le Japon. C’est là-bas qu’il fera sa dernière saison pro, avant de tenter ce fameux comeback en ce moment même. Mais alors que penser de tout ça ? Et bien, sur le papier, quand on voit des mecs comme Kenneth Faried tourner en 16-10 à Houston, sans vouloir manquer de respect au Manimal ça peut donner des idées à certains. Après tout, dans la NBA actuelle, ils sont plusieurs géants à pouvoir défendre leur arceau, fermer leur bouche, poser de gros écrans et ne pas montrer de technique tout en ayant du temps de jeu. L’évolution va dans ce sens, Thabeet pourrait se faire une place. Mais déjà, il faudrait être invité à un camp d’entraînement en septembre prochain, puis séduire, puis lâcher une ou deux perfs, puis avoir de la chance, puis être signé, et pas que sur 10 jours. Un paquet de conditions qu’on a du mal à voir être validées, après tout est possible dans la Ligue…

Qui veut de Hasheem Thabeet ? Apparemment, les Rockets, Pistons ou Raptors sont curieux. Reste à voir si c’est pour se marrer un coup, ou bien tenter sa chance sur l’un des choix de Draft les plus mystérieux de l’histoire.

Source : Keith Pompey – Philly Inquirer