Russell Westbrook dans l’histoire, again : meilleur marqueur de l’histoire des Sonics / Thunder, ça va t’as besoin de rien ?

Le 15 févr. 2019 à 09:26 par Giovanni Marriette

Russell Westbrook
Source image : NBA League Pass

Nouveau chapitre dans le bouquin préféré de ton bouquin préféré : Russell Westbrook ou la course à tous les records. Cette nuit le Thunder a perdu, on en parle ici, mais ce cinglé a une nouvelle fois fait parler la poudre et difficile cette fois-ci de lui tenir rigueur de quoique ce soit. Quelques tirs forcés ou décisions hasardeuses évidemment, qui n’en fait pas, mais ce sont davantage les absences de Jerami Grant, de Dennis Schroder ou de la défense en général et la mauvaise soirée de Paul George qui ont conduite OKC à la défaite. Russell Westbrook s’est pour sa part démené, démultiplié, et si la victoire n’est pas au rendez-vous c’est une nouvelle soirée record qu’il nous a offert, une de plus.

Un triple-double, deux triple-doubles, trois triple-doubles… neuf triple-doubles, hello Wilt Chamberlain, dix triple-doubles, bye-bye Wilt Chamberlain, et désormais onze triple-doubles, histoire de regarder tout le monde de tout en haut. Un triple-double de moyenne sur une saison, hello Oscar Robertson, un triple-double de moyenne deux saisons de suite, bye-bye Oscar Robertson, et bientôt un triple-double de moyenne trois saisons de suite, histoire de regarder tout le monde de tout en haut. Parce que c’est ça Russell Westbrook, une sempiternelle course aux records en tous genres, des records qui éclipsent jusque-là des résultats collectifs qui se font attendre. C’est bien, c’est pas bien, bah c’est surtout pas la question du jour car on en parle à peu près toutes les heures depuis trois ans. La question du jour quelle est-elle ? Mais qu’a encore bien pu faire Russell Westbrook pour être en tête d’affiche un soir de défaite… Réponse juste ci-dessous, ouvrez grand les livres d’histoire :

44 points à 18/30 au tir dont 4/12 du parking et 4/4 aux lancers, 14 rebonds, 11 passes, 1 steal et 2 contres

Un onzième triple-double consécutif donc, qui pousse ses moyennes annuelles à 21,7 points, 11,2 rebonds et 11,2 passes en 49 matchs, ce qui devrait probablement nous donner une troisième saison consécutive all-time vue l’allure à laquelle le marsupilami est parti. Au four et au moulin pendant tout le match, le MVP 2017 a bien cru griller les Pels sur le fil mais il était cette nuit bien seul pour s’en sortir, étayant le constat que ce Thunder est rapidement en galère quand ses deux stars ne sont pas au diapason. Reviens vite Melo, bah non. mais quel est donc cet accomplissement si rare accompli cette nuit par le meneur d’Oklahoma City ? Oh trois fois rien, des broutilles, puisque le Brodie est tout simplement devenu le meilleur marqueur de l’histoire de sa franchise. Pas du Thunder d’Oklahoma City hein, celui du Thunder / Sonics de Seattle / Oklahoma, puisque l’histoire de ces deux franchises est évidemment étroitement liée.

  • Russell Westbrook
  • Gary Payton
  • Kevin Durant
  • Fred Brown
  • Jack Sikma
  • Rashard Lewis
  • Shawn Kemp
  • Gus Williams
  • Dale Ellis
  • Xavier McDaniel

Voilà donc le nouveau classement all-time des plus grands pointeurs de l’histoire du Thunder / Sonics, et vous appelez bien ça comme vous voulez. Exit Papa Payton, Kevin Durant encore un peu plus loin, et une place dans l’histoire de la ville qui prend encore plus d’ampleur depuis cette nuit, preuve s’il en fallait une que Russell est bien le visage mythique du Thunder, avec Nick Collison si vous aimez les peignées et les DNP. Meilleur marqueur de l’histoire de ta franchise, difficile de trouver meilleur accomplissement auprès de tes fans, et Russ a donc encore un peu plus ancré son passage en ville, qu’il terminera peut-être… à la fin de sa carrière tant il semble attaché à OKC malgré des temps qui courent pas vraiment faits pour les mecs fidèles. Prochaine étape ? Dépasser The Glove pour devenir le meilleur passeur all-time en ville, un bail qui pourrait intervenir dans environ 70 matchs, on vous laisse prendre le rendez-vous. Pour les rebonds il faudra être un peu plus patient car à raison de dix prises par match ce sont un peu plus de 200 nuits de basket qu’il faudra à foufou pour déloger le légendaire Jack Sikma. Mais avec Russell Westbrook il ne faut jamais dire jamais, alors celle-là on se la met de côté pour dans quelques temps…

Un record, un de plus, pour un homme (vraiment ?) qui n’en finit plus de défoncer les portes, même celles qui restaient fermées à triple-double tour depuis des décennies. Ou s’arrêtera-t-il ? No sé, mais en tout cas le voir évoluer sous nos yeux, avec tous les points négatifs que cela comporte, reste un vrai délice. parce qu’avec Russell Westbrook il se passe toujours quelque chose et que l’on aime ou pas le personnage et tout ce qui gravite autour de lui, on peut au moins dire que grâce à lui on ne s’ennuie jamais…