Bobby Portis cartonne pour les Wizards en sortie de banc : 30 points à 12/18, envoyez lui tout de suite le contrat de John Wall

Le 09 févr. 2019 à 04:28 par Giovanni Marriette

John Wall

Plusieurs des matchs de la nuit étaient l’occasion de voir à l’œuvre certains joueurs sous leur nouvelle tunique. C’était le cas à Philadelphie notamment (Boban, Mike Scott, Ennis), à Detroit (Thon Albacore Maker), à NOLA (Stanley Johnson) ou Chicago (Otto Porter), Dallas (Jackson et Lee), Sacramento (Barnes) ou Phoenix (Johnson), mais aussi à Washington où les génies Marques Chriss, Jabari Parker et Bobby Portis s’affrontaient pour leur grande première, respectivement sous les jerseys des Cavs et des Wizards. Et comme prévu dans la course au trophée de MVP 2027, c’est… le sosie de Black M qui a fait étalage de tout son talent.

La saison des Wizards est telle que plus rien ne nous étonne, si bien que même Tiken Jah Fakoly pourrait se pointer un jour à D.C. pour chanter l’hymne. Passée cette référence musicale so sweet, le match de la nuit nous a donc conforté dans ce constat, puisque c’est donc… Bobby Portis qui a fait la diff en sortie de banc pour les hommes de Scott Brooks. Arrivé hier soir dans la capitale en compagnie de Jabari Parker dans un échange avec Otto Porter Jr., l’ancien remplaçant survitaminé des Bulls faisait donc déjà ses premiers pas sous ses nouvelles couleurs, comme Jabari, et le moins que l’on puisse dire c’est que les fans de la Capital One Arena n’auront pas mis longtemps à découvrir son énorme intensité en sortie de banc. Dans un match qui voyait aussi le retour d’un certain… Kevin Love, l’homme aux yeux aussi écarquillés que ceux de Jacques Santini est rentré en fin de premier quart avant d’entamer son histoire washingtonienne avec… douze points consécutifs et un total de seize à la fin du premier quart. Choking. De près, de loin, de nulle part, Bobby Portis avait apparemment le besoin de montrer que toutes ces années à faire confiance à John Wall dans le rôle de franchise player étaient en fait une erreur monumentale, alors qu’un simple poste 4 sous Red Bull faisait apparemment l’affaire.

Deux points au second quart, la même au troisième, et c’est lorsque Tonton Bobby rentra à une demi-douzaine de minutes de la fin que l’on allait comprendre à quel point le nouveau renfort des Wizards pourrait compter à l’avenir, à moins que ce ne soit qu’un de ses nombreux spasmes comme il a déjà pu nous offrir tout au long de sa carrière. Deux nouveaux tirs primés pour un total de dix points là-aussi consécutifs pour Washington, et les Sorciers s’envolaient vers une victoire loin d’être acquise à +6 au moment de son entrée en jeu. Les Wizz qui s’imposeront finalement 119-106 face aux Cavs d’un quatuor Sexton – Nance Jr. –  Clarkson  -Chriss assez séduisant, une certaine vision de l’enfer dans l’Ohio. Côté Wash Bobby Portis termine donc son baptême avec 30 points, 6 rebonds et 2 passes à 14/18 au tir dont 4/6 du parking, alors que Jabari Parker réussit lui aussi ses débuts en sortie de banc avec 7 points seulement mai également 11 rebonds, 9 passes et 3 steals. Pour son retour avec les Cavs Kevin Love n’aura joué que six petites minutes, c’était prévu, mais Kéké l’Amour l’avait bien compris, le héros de la nuit ne pouvait s’appeler que Bobby Portis.

Rendez-vous donc dès le prochain match pour les 7 points et 2 rebonds de l’ancien Taureau, car on rappelle qu’il est un energizer mais avant tout un putain de bipolaire qui explose de temps en temps seulement. Si le contraire arrivait ? Et que Bobby devenait ce remplaçant de luxe constant pour les Wizards ? Avec le Jab qui veut lui aussi (re)lancer sa carrière ? Et bien la fameuse huitième place de l’Est pourrait très bien devenir un objectif très honnête. Ah la NBA, ce monde merveilleux où un bon match de Bobby Portis nous fait parler de Playoffs en à peine 30 minutes.

stats Cavs stats Wizards