Les Lakers ne sont pas mieux que les autres : s’ils veulent Anthony Davis, va falloir attendre l’été comme tout le monde !
Le 05 févr. 2019 à 12:42 par Enzo Ferretti
Mais comment le dossier Anthony Davis va-t-il bien pouvoir se terminer ? Lakers, Celtics, ailleurs ? Tous les scénarios sont envisageables et il est difficile d’imaginer concrètement le dénouement tellement la position des Pelicans est ferme et inflexible. La franchise de Louisiane est en position de force et ne compte pas laisser de terrain à qui que ce soit sur ce dossier.
Depuis que Davis a exprimé l’envie de partir, les Lakers font absolument tout leur possible pour tenter d’attirer au plus vite l’intérieur à Los Angeles. De multiples offres ont été soumises à NOLA, des offres aussitôt rejetées par Dell Demps, le GM des Pelicans. Selon toute vraisemblance, la franchise de la Nouvelle-Orléans ne se laissera pas faire et ne compte en aucun cas passer pour un petit marché qui se ferait piétiner par un gros comme les Lakers, comme si un adulte prenait un jouet des mains d’un enfant. Les Pels sont conscients que dans la mesure où Anthony Davis est sous contrat jusqu’en 2020, ils n’ont pas du tout l’obligation de se presser et le mono-sourcil ira dans l’équipe qui proposera le meilleur package en échange, que cette équipe soit les Lakers ou une autre. Depuis quelques jours, Magic Johnson a démarré une course effrénée contre la montre afin d’attirer le joueur le plus vite possible avant la trade deadline de jeudi, histoire d’éviter de se frotter à la concurrence en cas de report des négociations à l’été prochain. Malheureusement, malgré des jours passés au téléphone avec le front-office de NOLA, la légende et président actuel des Lakers est face à un mur car les Pelicans ne comptent pas lâcher Davis aussi facilement. Du coup, on est encore très loin du compte. En effet, AD est toujours un Pelican et est en fait aussi proche des Lakers que de n’importe quelle autre équipe de la ligue. Même si l’agent du joueur Rich Paul travaille en interne pour favoriser un départ vers les Lakers, qui est la destination préférée de son poulain et la maison d’un autre de ses clients LeBron James, NOLA entend bien attendre l’été et n’a aucunement l’intention de faire un traitement de faveur à la franchise californienne. C’est en tout cas ce qu’a affirmé hier Adrian Wojnarowski d’ESPN.
Les Pelicans n’ont pas écarté les offres des Lakers mais s’attendent à ce que Magic Johnson les submerge de jeunes joueurs et d’un nombre historique de choix de draft. Pour la Nouvelle-Orléans, cela signifie quatre choix de premier et de deuxième tour dans le package du trade. Les Pelicans voudront être indemnisés, voire même surcompensés, pour avoir laissé passer l’opportunité d’ouvrir le processus à la fin de la saison et d’avoir livré Davis aux Lakers dès maintenant.
Les Pelicans estiment que l’offre des Lakers soumise avant la trade deadline pourra tout à fait être remise sur la table à la fin de la saison. Plusieurs autres GMs rivaux pensent que les Pelicans pourraient utiliser l’offre finale des Lakers à la trade deadline comme base de référence pour les offres de l’intersaison.
La position des Pels vis-à-vis des Lakers est donc claire, nette et précise : soit vous raquez maintenant et on vous envoie Davis, soit vous attendez l’été et on en reparlera tranquilou. Selon toute vraisemblance, à moins d’une folie de dernière minute de Magic Johnson, la franchise californienne devra gentiment attendre quelques mois et se frotter à la concurrence des autres équipes à l’intersaison s’ils veulent s’attacher les services de l’un des cinq meilleurs joueurs au monde. Une aubaine pour les autres franchises mais surtout pour les Celtics qui, dans l’impossibilité de recruter Anthony Davis avant la trade deadline à cause de la Designated Rookie Extension sur Kyrie Irving, seront à égalité avec les Angelinos au moment de négocier avec les Pels. D’autant plus que Danny Ainge travaille en interne pour proposer le trade du siècle afin de devancer l’ennemi historique californien dans l’affaire. Qui décrochera alors le gros lot en attirant Anthony Davis dans ses filets ? Aucun moyen de le savoir pour le moment mais on peut affirmer désormais que les Lakers n’ont aucune longueur d’avance sur quiconque et que la franchise devra certainement attendre l’été prochain et se saigner pour recruter le joueur, comme tout le monde en fait. La dernière offre folle des Lakers devra donc attendre ou être encore améliorée en cas de forte volonté des Angelinos de recruter Anthony Davis dans l’immédiat. Et ouais les gars, un mono-sourcil de 2m13 aux bras interminables et à la domination sans pareille, ça coûte cher.
Le dossier Anthony Davis n’a pas fini de faire parler de lui. Chaque jour, des nouvelles tombent et ajoutent du mystère quant à la prochaine destination de Unibrow en NBA. Ce qui est sûr, c’est que les Pelicans ne se laisseront pas marcher dessus et comptent bien profiter au maximum de la valeur marchande incroyable de leur future ex-star. À suivre.
Source texte : ESPN