Rudy Gobert passe la bise aux All-Stars de l’Ouest : 25 points et 13 rebonds à 7/7 au tir, ça va comme réponse ?

Le 02 févr. 2019 à 07:01 par Giovanni Marriette

Source image : NBA League Pass

Interrogé hier par des copains des Stazounis, on y reviendra dans la journée, Rudy Gobert avait commencé à expliquer ce que sa non-sélection pour le All-Star Game lui faisait vivre, avant de craquer devant les micros et caméras. Parce qu’il est bon aussi de rappeler qu’à part LeBron, chaque joueur de NBA a un cœur et des sentiments. Ce qui est bien avec Rudy, c’est qu’il allie les paroles aux actes, prend ça Hassan Whiteside.

Il fallait répondre. Répondre à ce qui semblait une injustice aux yeux de Rudy et beaucoup de ses fans : sa non-sélection pour le All-Star Game. Il fallait également répondre à quelques retours un peu nauséabonds au sein même de la Ligue, poke Draymond Green poke l’hôpital, poke la charité. Et quoi de mieux qu’une bonne vieille grosse mixtape des familles pour se faire entendre ? Je vous l’demande ma bonn’ dame. Hasard heureux du calendrier, c’est la raquette, la terrible raquette des Hawks qui se présentait au DPOY 2018, autant vous dire que ces messieurs de la fauconnerie ont passé un sale quart d’heure… de trois heures. Et c’est tout ce qu’il fallait à Rudy pour assoir un peu son statut, snobé ou pas, qui reste un statut de DPOY, de quasi All-Star et de joueur le plus important d’une franchise qui gagne. Il n’empêche que vu le match du grand bonhomme, on n’allait sûrement pas zapper d’en placer une pour Draymond Green, aka le roi du fameux three by three avec ses perfs à 3 rebonds, 3 passes, 3 contres, 3 balles perdues et 3 interceptions, à 0/6 au tir bien sûr, parce que ce n’est pas facile d’avoir la gestuelle et la posture de tir de Franklin la Tortue.

25 points à 7/7/ au tir et 11/15 aux lancers, 13 rebonds et 2 contres en 28 minutes

John Collins, Dewayne Dedmon ou Alex Len, pas un n’aura finalement réussi à freiner la bête, d’où l’adage vérifié comme quoi une bête blessée et… vous connaissez la suite. Pas un tir raté donc, une gestion aérienne à rendre fous les américains pendant la seconde guerre mondiale, et globalement un sentiment de puissance qui tombe à point nommé pour venir illustrer des propos polémiques. Et on peut être d’accord ou non avec ce que dit Rudy, on est jutes obligés d’être d’accord avec ce qu’il fait…

On gardera évidemment un œil attentif aux prochaines perfs du pivot français car on connaît un peu le bonhomme et il semblerait que le sentiment de rancœur ne devrait pas quitter son être avant quelques bonnes semaines. Messieurs les intérieurs de Houston, Phoenix (lol), Golden State et San Antonio prenez garde, car notre Rudy national n’aime pas quand ses talents sont remis en cause.

stats Hawks stats Jazz


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