Tout va bien chez les Bucks : poster de Giannis, branlée des Pistons, balade dans la Conférence Est

Le 02 janv. 2019 à 04:45 par Bastien Fontanieu

giannis Bucks
Source image : NBA League Pass

On ne change pas une équipe qui gagne, on ne change pas une recette qui marche. La nouvelle année n’est qu’un changement de calendrier pour les Bucks, qui ont déroulé sur les Pistons cette nuit à domicile.

Pistons ou pas, m’en bats les couilles hein. Pistons ou pas, Andre Drummond, machin-chouette, rien à foutre. On doit bien faire un clin d’oeil à Claude Makélélé ce mercredi, quand on voit la maîtrise chirurgicale avec laquelle Milwaukee a géré son premier match post-réveillon de fin d’année 2018. On aurait même pu envoyer les Monstars que Giannis et sa clique auraient probablement déroulé, ce qui ne doit enlever aucun mérite aux visiteurs. Blake Griffin était concentré, Luke Kennard s’est donné, le début de match était correct… mais c’est tout. Oui, hélas, c’est tout ce que Detroit pouvait faire cette nuit, tenir un quart-temps et demi. Non pas par écart de niveau ou par différence de talents dans les deux effectifs. C’est plutôt par réussite adverse que l’impossibilité d’agir était totale. Les Bucks auraient pu shooter les yeux fermés en première période que ça aurait probablement fait ficelle. Demandez à Brook Lopez, qui nous lâche un pull-back puis fade-away à trois-points, ce qu’il en pense. Demandez à Khris Middleton, bien défendu au poste et qui envoyait des prières à une main, ce qu’il en pense. Sans compter sur un immense Giannis, les hommes de Mike Budenholzer récitaient leur texte en suivant la même méthode que celle utilisée depuis le début de saison, et qui fait des ravages au classement. On défend dur, on défend physique, on gobe le rebond, on cavale, et s’il n’y a pas eu de tir tenté sous 10 secondes, y’a un problème. Une cavale tellement fatigante qu’en une mi-temps, les Pistons semblaient déjà à la ramasse.

Comme dit à l’instant, Giannis n’était pas dans un grand soir. Il n’était pas dans un de ces soirs où vous vous dites, merde, est-ce que lui et moi sommes de la même espèce. Excellent en défense sur Blake Griffin en première période, le Freak laissait plutôt ses copains courir pour punir les visiteurs. Ce qui n’empêchait pas le candidat au titre de MVP de repartir avec l’action de la soirée, un poster d’une telle violence sur Jon Leuer qu’il a probablement dû être renvoyé en 2018 sur la puissance du contact. Appel un pied, personne d’autre en aide, je cale la balle derrière ma tête et j’écrabouille tout sur mon passage, du Antetokounmpo dans le texte quoi. Mais ce qu’il y a de vraiment intéressant pour ces Bucks, ce n’est pas une telle séquence, aussi fun soit-elle. Là où les fans peuvent sourire et se frotter les mains, c’est dans la capacité de cette équipe à ne pas dépendre de son franchise player. On aurait tout à fait pu voir un match serré, avec un Giannis bien défendu et des Pistons qui tiennent le regard. Oui, mais non. Les coéquipiers du Freak n’attendent pas que Monsieur trouve son rythme pour être agressif. Et par conséquent, c’est une machine incroyablement difficile à défendre qui vous roule dessus. Pour peu que l’adresse soit bonne certains soirs, vous tombez dans un blow out indiscutable, comme celui de cette nuit finalement. Merci à Detroit d’avoir fait le déplacement, au moins. C’était bon jeu.

GIANNIS 😳 pic.twitter.com/zNmURA7uLl

— Bleacher Report (@BleacherReport) 2 janvier 2019

Et qui est-ce qui reste à la tête de la Conférence Est, en confirmant la beauté des deux derniers mois de 2018 ? Ce sont les Bucks. Qui, même sans un potentiel MVP au top, peut vous faire vivre un cauchemar. Demandez aux Pistons.