Allonzo Trier a arraché son contrat chez les New York Knicks : triste retour à Poudlard pour Ron Baker

Le 14 déc. 2018 à 17:51 par Victor Pourcher

allonzo trier
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On l’avait mentionné rapidement lors du Top 10 des non-draftés, en louant ses débuts prometteurs en NBA, Allonzo Trier a gagné sa place dans un roster de la Ligue. Actio chômage pour Ron Baker que les New York Knicks ont du couper pour faire de la place au rookie.

Un peu sortie de nul part, on a vite compris que Allonzo Trier n’était pas là juste pour profiter de la ville à New York. Auteur de performances remarquées en sortie de banc dans un backcourt de NYC où des places sont à prendre, le rookie a vite montré une grosse détermination, une agressivité vers le cercle et une belle production au scoring. Le jeune combo de 23 ans prouvait encore une fois que la NBA sourit à ceux qui ont faim, et pas uniquement aux élus de la draft. Forcément, cela n’a pas tardé à se ressentir dans les statistiques : 11,3 points, 3,1 rebonds et 1,9 assists en 23 minutes, le tout à une réussite élevée de 47%. Il est bien lancé pour aller gratter Luka Doncic dans la course au ROY. Oh ça va, si on peut même plus déconner ! En tout cas, fini le two-way contract pour Trier, il pose enfin ses deux pieds dans la grande Ligue avec un contrat de 7 millions de dollars sur 2 ans, avec une team option sur la seconde année.

Les New York Knicks étaient pourtant fournis sur les postes 1 et 2 entre Frankie, Emmanuel Mudiay, Trey Burke et autre Ron Baker. On n’a pas dit qu’il n’y avait que de la qualité non plus hein, mais le nombre était là et le front office devait faire un choix. Car c’est bien gentil de faire dans le social mais, au-delà du tanking de cette saison, il y a un futur à façonner. Le jeu des chaises musicales avait commencé il y a un moment, chacun s’agitait sur les parquets pour choper son siège mais la musique vient de s’arrêter et c’est Ron Baker qui n’a pas su s’installer à temps. Des statistiques faméliques autour de l’unité dans chaque catégorie, Baker et son look sorti tout droit des plus belles plage d’Hossegor était bien le Ron Weasley de cette équipe : attachant et sympa, il nous fait bien marrer mais quand ça commence à se taper, pas sûr que l’on puisse compter sur lui. Au final, face à la dalle et à l’apport offensif d’un jeune Allonzo Trier, la bataille semblait perdue d’avance, même si ce dernier est légèrement blessé actuellement.

Non sélectionné lors de la grande cérémonie de l’été, Allonzo Trier a réussi à arracher, au talent et à l’envie, une place dans un roster de la grande Ligue. Et le contrat qui va avec : avec cette signature, il sera désormais mieux payé que 10 des 30 choix du récent premier tour de draft. Dans une ligue où l’on mesure également le niveau à la tronche de la fiche de paie, voilà encore une progression significative pour le rookie.

Source : ESPN