Victor Oladipo bientôt de retour avec les Pacers : qui veut un cinquième contender sérieux à l’Est, qui veut ?

Le 11 déc. 2018 à 20:25 par Clément Mathieu

source image : nba league pass

Ca y est, c’est confirmé. Victor Oladipo va faire son retour aux Pacers très prochainement. On aurait pas pensé dire ça il y a deux ans, mais la NBA sans Pipo, ça n’a pas la même saveur. Sans ses petits “this is my city”, on a plus la même flamme pour l’équipe d’Indiana. Un peu comme une pizza surgelé quoi…T’es content de te la bouffer à 2h du matin, mais au fond, tu rêves d’une vraie avec du goût. 

On va poser tout de suite la question qui fâche. Et si l’absence de Victor Oladipo n’avait pas été bénéfique pour les Pacers ? L’année dernière, sans leur joueur star, les rednecks n’avaient pas gagné un seul match et en avaient perdu six. Cette saison, le bilan est bien plus correct, sept victoires pour quatre défaites. Malgré le fait que l’arrière ait loupé presque la moitié de saison, l’équipe de Nate McMillan est solidement installée à la quatrième place de l’Est. Imaginez ce que ça va être avec le retour de l’enfant du pays. Un seul mot, du sale.  D’ailleurs, posons les bases immédiatement. Il y a cinq contenders sérieux à une place en finale cette année dans ce qu’on appelle injustement “la conférence du pauvre”. L’Ouest dispose peut être plus de meilleures équipes, mais les cinq premières du côté où il fait froid sont quand même bien balaises. Si Indiana joue aussi bien en Avril que contre les Cavs au premier tour 2018, beaucoup de teams ont du souci à se faire. C’est qu’elle est archi complète l’armada de Larry Bird mine de rien. Nick Collison, c’est pas un nom qui fait bander dans le cinq majeur, mais le gars en a vu d’autres. C’est maintenant un vétéran confirmé, capable de bien défendre et de toute façon, aux cotés de Victor Oladipo, il faut un meneur qui ne tire pas la couverture pour lui. Bojan Bogdanovic sur le poste 3, c’est un peu le Joe Ingles version balkans quoi. Tu mets les deux à côtés, t’as l’impression d’arriver en plein milieu du film Délivrance. Pour ceux qui ne l’ont pas vu, spoiler alert, ça ne se passe pas bien.

Toujours est-il que le secteur intérieur est également bien blindé dans l’ancienne équipe de Paul Georges. Thaddeus Young et Myles Turner, encore une fois, on ne sort pas le sopalin en entendant le duo, mais c’est efficace et ça défend bien. De toute façon, le point fort de cette équipe, c’est le collectif. Tous les mecs jouent pour la même chose, la victoire. Pas d’individualisme mais une hiérarchie claire, le patron c’est Pipo, derrière il y a 14 soldats. L’absence du franchise player a permis à certains joueurs de hausser le ton, avec plus de responsabilités. Le sniper croate par exemple, tourne depuis 10 matchs à presque 20 points de moyenne. Myles Turner lui, ajoute 14 points et 10 rebonds. Dans l’idéal, ces deux là devraient reproduire ce schéma lors du retour de la star mais on a des doutes. En tout cas, cette bonne phase de victoires, alors que l’effectif est amoindri, pèse dans la balance quand on parle de confiance collective. Honnetement, se taper les Pacers aux premier tour, il n’y a pas plus chiant. C’est l’équipe à upset par excellence. Défendre Indiana, c’est défendre dix joueurs tous les soirs. 10ème meilleur banc de la NBA avec 40 points et troisième net rating de la ligue. En gros, les titulaires sortent et t’as une deuxième équipe qui débarquent pour t’en coller une. Domantas Sabonis est encore en train de progresser. Plus que jamais dans la course au sixième homme de l’année, le fils de Arvydas est peut être le joueur le plus important de l’équipe derrière Pipo. A 22 ans le mec commence déjà à être indéfendable. Bonne chance en Playoffs quad il jouera 40min par match.

D’après le coach, Victor Oladipo pourrait revenir dès le match contre les Bucks jeudi. Les Pacers vont avoir besoin de lui, parce qu’en plus des daims, il y a les Sixers et les Raptors qui arrivent au tournant. Vrai gros test face à trois concurrents dans la course au trône dans les dix prochains jours ? Hmm, c’est déjà noël ou quoi ?