Bienvenue en 2018 : drôle d’époque où les Spurs prennent 40 pions contre les Wolves, pas sûr que Pop trouve ça très drôle

Le 29 nov. 2018 à 09:52 par Giovanni Marriette

Gregg Popovich
Source image : YouTube

Le choc a pu être rude ce matin au réveil pour les fans des Spurs. 39 points dans la ganache, et ça aurait même pu être pire si les coachs n’avaient pas envoyé leurs CFA2 respectives au dernier quart-temps. Car oui, Tom Thibodeau a ouvert son banc, et c’est peut-être là l’info la plus folle de la nuit, ou la plus honteuse pour les Spurs.

La saison des Spurs est un long fleuve qui n’a rien de tranquille. On le savait, année de transition oblige. Pas vraiment de panique à la vue du classement (les Spurs sont douzièmes avec un bilan négatif de 10-11), car deux victoires seulement séparent la septième des Grizzlies de la quatorzième place des… Rockets. La jungle on vous dit. Oui mais n’empêche. N’empêche que voir les Spurs en prendre 40 en tendant l’autre joue, cette désormais ancienne elite team, bah ça a de quoi donner un coup de vieux. Surtout qu’en face se dressaient les terribles Wolves du leader affirmé Karl-Anthony Towns et de son nouveau lieutenant Robert Covington. Voilà voilà. Mais il y a des soirs où rien ne va, où l’envie n’est pas là et où le talent disparait. Ce  match face à Minnesota était l’un de ces matchs, où la motivation laisse place à l’abandon, où l’envie de gagner laisse place à l’envie de gagner… le match suivant. Neuf malheureux points marqués au deuxième quart, un 64-33 à cheval sur les deux quarts du milieu, le poster de la nuit reçu des mains de Josh Okogie, et voilà comment on se retrouve à se ramasser la huitième plus grosse branlée de l’histoire de la franchise.

Des raclées reçues en grande partie en 1985 et 1989, avant l’âge d’or de la franchise, le firmament de la lose intervenant le 17 avril 86 en Playoffs face aux Lakers, avec une défaite de… 47 points entre les chicots. Pas vraiment habitués à se faire désosser comme ça les Spurs, mais un fait qui confirme que la NBA est devenue sans pitié avec les mecs qui oublient de connecter leur cerveau à leur corps une fois sur le terrain. Un match qui confirme également la bonne forme des Wolves depuis le départ de celui qui avait carrément pris tout un état en otage. 6-2 depuis le départ du mal-aimé, et globalement un groupe qui vit bien mieux malgré un coaching toujours aussi discutable et un Andrew Wiggins qui s’est fait braquer son shoot par Jimmy Butler il y a quinze jours. Des Wolves qui repassent d’ailleurs devant les Spurs au classement, une phrase qui n’a absolument aucun lien avec la rentrée en jeu de Luol Deng sur un terrain de basket en 2018.

Next, au suivant, on enchaîne, parce que là c’est la honte. Pas sûr que la plaisanterie ne fasse bien marrer Gregg Popovich. Réponse vendredi soir face à Houston pour un choc de cow-boys diarrhéiques, alors que les Wolves tenteront de confirmer le lendemain face à un autre malade, les Boston Celtics.

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