LeBron James s’exprime sur ce que ressentait Kyrie Irving : c’est beau un peu de nostalgie

Le 24 nov. 2018 à 18:34 par Clément Mathieu

Kyrie Irving LeBron James
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Depuis son arrivé aux Los Angeles Lakers, LeBron James est un peu plus loquace sur les circonstances du transfert de Kyrie Irving à Boston. Même s’il est loin de s’attribuer le mauvais rôle, le simple fait qu’il s’exprime sur le sujet est une nouveauté. D’après ses dires, le King n’a presque aucun rapport avec le départ du meneur. Ben voyons… et Tyronn Lue est un grand coach c’est ça? 

Le transfert de Kyrie Irving vers Boston a eu lieu en juillet 2017. Mais on sait désormais que le meneur avait des envies d’ailleurs dès le lendemain du titre de 2016. Vouloir se barrer juste après un succès pareil démontre bien qu’il n’en pouvait plus de se coltiner LeBron James tous les jours. Si ce dernier est clairement un bon coéquipier, son statut médiatique peut vampiriser une franchise et le jeu d’un collectif. Peut-on vraiment blâmer Kyrie pour avoir voulu sortir d’une situation où un seul homme est maître de l’équipe ? Se faire appeler “le petit frère” ou “le gamin” par un joueur presque chauve peut quand même être très énervant à la longue. Surtout lorsque l’on a sauvé les miches de ce dernier sur un tir incroyable en Game 7 des Finales. En tout cas, lorsque Kyrie a demandé son transfert, les observateurs de la NBA n’ont pas eu l’impression que LeBron James faisait grand chose pour le retenir. Il se dit d’ailleurs que si ce premier voulait partir tout de suite, c’était pour ne pas se retrouver coincé dans une équipe construite pour le King après son départ. Le joueur des Lakers s’est exprimé sur ce sujet au micro de The Athletic

“Ce n’est pas mon problème. Si c’est le cas, ce n’est définitivement pas mon problème. Je n’ai jamais senti que je ne voulais plus jouer avec lui. La seule chose que j’ai essayé c’était de lui donner ce que je pouvais et plus encore. Je pense qu’au moment où j’ai appris qu’il voulait être tradé, il était déjà parti. Il était déjà parti et c’était à l’organisation de faire le boulot pour le garder. Le gars avait encore deux ans sur son contrat. Ils n’étaient pas obligés de le laisser partir, cela aurait pu être réparé. Ramenez le, voyez ce qui se passe. Au pire vous pouvez vous séparer de lui à la trade deadline.”

Comme d’habitude dans ce genre d’histoires, on nous ressort l’éternel couplet de : “ce n’est pas ma faute, c’est l’organisation”. Ce que LeBron ne précise pas, c’est que Kyrie avait tellement envie de se barrer qu’il a même menacé de subir une intervention chirurgicale, qui l’aurait privé de toute la saison, si les Cavs ne l’échangeait pas. Et puis sans vouloir contredire le quadruple MVP, se séparer d’un joueur pendant l’été et au milieu de la saison, ce n’est pas tout à fait la même chose. On ne dit pas que le King est la seule raison du départ de Uncle Drew. Le fait est qu’avoir une chèvre comme coach, un fan de Trump comme président et un GOAT en arrière shooteur peut influencer sur la décision. En tout cas, on sait aujourd’hui que le meneur s’est barré à temps. Sinon à l’heure qu’il est, il serait possiblement encore empêtré dans l’Ohio et sans Gérard pour le réconforter.

La communication de LeBron James ne changera jamais. Non content de prouver chaque soir qu’il est l’un des plus grands joueur de l’histoire, il veut qu’on se souvienne de lui comme un des meilleurs coéquipiers all-time. Malheureusement l’histoire de Kyrie est encore là pour prouver que jouer avec le plus grand de sa génération n’est pas une mince affaire. Lonzo Ball et Luke Walton sont prévenus. 

Source texte : The Athletic