Les Blazers confirment et restent au sommet de l’Ouest : victoire au Madison grâce à 60 points des Sploush Brothers

Le 21 nov. 2018 à 06:26 par Giovanni Marriette

Blazers Apéro fermer bouches
Source image : Montage par Leonce Barbezieux pour TrashTalk

Trois franchises squattaient hier soir la première place de la Conférence Ouest et ce matin, une seule d’entre-elles reste sur le trône. Cette franchise c’est les Blazers, une nouvelle fois victorieux cette nuit dans un match ma foi très emballant. C’est ce que l’on va vous raconter juste en dessous alors en voiture Mitchell Robinson, c’est nous qu’on conduit c’est vous qui klaxonne.

On le sait, les rencontres jouées dans la Mecque du basket donnent souvent lieu à des soirées inoubliables, dans le très pourri comme dans le légendaire. Rien de tout ça hier mais tout de même un match très sympa, rythmé, et qui s’est étonnamment joué dans les dernières minutes malgré la différence de standing des deux franchises cette saison. Blazers, Knicks, on n’a pas le même bilan mais on a la même passion, alors merci messieurs pour le spectacle.

Honneur aux locaux, on commence par faire un point sur les performances des Knickerbockers. On aura d’ailleurs la correction de ne pas trop mentionner la partition de Mario Hezonja, envoyé au turbin dans le cinq, mais on vous l’a dit, cette mention suffira très bien. Pour le reste, beaucoup de points positifs. Cocorico on commence par Frank Niggalina Ntilikina, encore une fois trop timide sur certaines séquences mais qui a su par moments prendre ses tirs et même en rentrer quelques uns. Pour sa défense ? On parlera encore de… sa défense, même si on entend à longueur de journée qu’apparemment cela ne suffit pas pour faire de lui un vrai joueur NBA. Lol, vas-y Franky c’est bon, et laisse parler les gens. On reste ensuite dans la catégorie jeunesse et sport pour noter le match intéressant de Mitchell Robinson, sorte de Willie Cauley-Stein intelligent et beau, tellement long et présent dans l’intensité que ses 6 points (à 3/3), 5 rebonds, 2 contres et 2 steals en 18 minutes ont sonné comme un triple-double. Merveilleuse pioche qui demandera de la patience mais qui fera logiquement un jour les beaux jours de NYC. Beaucoup plus compliqué en revanche pour Kevin Knox, qui peine décidément à se frayer un chemin chez les grands, au moins autant que l’on peine à évaluer la couleur de sa peau. Team on sait pas jusqu’au bout du ballon. Les autres motifs de satisfaction côté Knicks ? Un nouveau match très sérieux de Tim Hardaway Jr. qui, si  l’on a du mal à y croire, semble vouloir croire qu’il peut être le franchise player de cette équipe, du moins jusqu’au retour de Kristaps Cornrows Porzingis. Un match solide également pour la paire de 7 composée de Trey Burke et Emanuel Mudiay, chacun y étant allé de sa percussion en attaque, et surtout de Noah Vonleh, parfait Jermaine O’Neal en gestation, la rage de vaincre s’occupant de faire de la place sous les paniers et ses longs bras faisant très bien tout le reste. On part donc sur un ensemble satisfaisant, avec une défaite peut-être mais avec suffisamment de points sympas à évoquer.

Car c’est bien une défaite de plus, la quatorzième en dix-huit matchs, oh qu’ils doivent être tristes, à tamponner sur le calendard new-yorkais. La faute à des Blazers toujours aussi solides, à défaut d’avoir été exceptionnels ce soir. Damian Lillard a fait du Damian Lillard, à savoir prendre des tirs, beaucoup, et en rentrer, pas mal. C.J. McCollum a été une fois de plus monstrueux de près comme de loin, Jusuf Nurkic a fait valoir son physique de gladiateur des temps modernes, Al-Faruq Aminu a géré la portée, et le trio Turner/Stauskas/Leonard a une fois de plus fait le taf en sortie de banc. Un match géré tout du long et lors duquel les hommes de Terry Stotts n’auront jamais trop tremblé, sans pour autant ressentir le besoin de faire le trou. Parce qu’on était tous en kif, parce que les Blazers voulaient gagner et que les Knicks pas forcément, et parce que c’était cool de laisser un peu de suspense.

Ce matin les Blazers squattent donc seuls en tête de la Conférence Ouest avec 12 victoires et 5 défaites, de quoi voir venir sereinement les prochaines échéances. Pour les Knicks on est sur un autre délire, et si les victoires ne sont pas forcément tout en haut de la to-do-list, le devoir d’offrir du spectacle aux fans y est surligné. Pour ça on est plutôt pas mal, et s’il y aura des jours sans, on a déjà connu bien pire dans la Grosse Pomme.

stats Knicks stats Blazers