Anthony Davis a donné le ton de sa saison : 32/16/8/3/3 et ce n’est pas son numéro de sécu

Le 18 oct. 2018 à 11:10 par Alexandre Martin

Anthony Davis Perf Rockets
Source : beIN Sports / Daily Motion

La nuit dernière, on a vu les Rockets se faire laminer par une équipe des Pelicans très bien organisée. Le collectif de la Nouvelle-Orléans s’est montré très performants avec plusieurs joueurs qui ont noirci la feuille de stats comme Nikola Mirotic ou Elfrid Payton et Jrue Holiday. Mais cette brigade venue de Louisiane dispose surtout d’un monstre en tant que fer de lance. Anthony Davis a réalisé un énorme match pour sa première sortie de la saison. Il a sali les intérieurs texans comme rarement ils ne le seront dans les prochains mois, sauf peut-être quand ils croiseront de nouveau la bête du Bayou.

L’intérieur mono-sourcillé avait prévenu tout le monde fin septembre. Il avait déclaré vouloir être “le joueur le plus dominant de la ligue cette saison.” Et bien, le moins qu’on puisse dire est que Davis n’est pas du genre à envoyer des paroles en l’air. Pour ce premier match des Pelicans, il a dominé de bout en bout et des deux côtés du terrain. Défensivement, il a déployé ses ailes sous les cercles (et même dans le périmètre). Il a ramassé 16 rebonds, contré à trois reprises et volé 3 ballons. Et c’est sans compter le nombre de fois où sa seule présence a obligé l’adversaire à modifier son attaque. Un monstre, le poste de pivot lui va si bien ! Ensuite, autour du cercle des rockets, Davis a été tout simplement injouable. On a l’impression que sa panoplie au poste bas s’est encore améliorée à en juger notamment par la qualité de ce turnaround fadeaway qui est indéfendable. Physiquement, il pèse tellement que Clint Capela et le small ball adoré par Mike D’Antoni ont énormément souffert. AD a shooté 21 fois et il a mis au fond 13 fois. Il a provoqué des fautes, il a obligé la défense des Rockets à venir le doubler régulièrement ce qui a libéré des espaces dont ses coéquipiers ont parfaitement su profiter. Enfin, il a montré une détermination et un leadership qu’on avait commencé à entrevoir après la blessure de DeMarcus Cousins en janvier et aussi lors des derniers Playoffs.

Leader, dominant, physiquement et techniquement au top. Anthony Davis vient de poser la première base d’une saison qui peut être flippante pour les 29 autres franchises.